SANTE DES 14-20 ANS de la PROTECTION JUDICIAIRE ... - Inserm
SANTE DES 14-20 ANS de la PROTECTION JUDICIAIRE ... - Inserm
SANTE DES 14-20 ANS de la PROTECTION JUDICIAIRE ... - Inserm
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Dans l’ensemble, l’appréciation <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions avec les parents s’est plutôt amélioré <strong>de</strong>puis 7 ans, et<br />
ce malgré une augmentation significative <strong>de</strong> <strong>la</strong> monoparentalité… D’où <strong>la</strong> question : les jeunes<br />
jugent-ils différemment <strong>la</strong> qualité re<strong>la</strong>tionnelle selon le statut matrimonial <strong>de</strong>s parents en <strong>20</strong>04<br />
qu’en 1997 ? La réponse est « oui ».<br />
Si, dans les familles où les <strong>de</strong>ux parents sont présents, les re<strong>la</strong>tions avec <strong>la</strong> mère et le père se sont<br />
plutôt améliorées entre 1997 et <strong>20</strong>04 (en 1997, 89% disaient que leur mère les aime et 82% en<br />
disaient autant <strong>de</strong> leur père ; en <strong>20</strong>04, les proportions sont respectivement <strong>de</strong> 96% et 86%), il n’en<br />
est pas <strong>de</strong> même dans les familles désunies : dans les familles monoparentales, ce sont les re<strong>la</strong>tions<br />
avec le père qui se sont détériorées (en 1997, 74% disaient que leur père les « aime bien » contre<br />
66% en <strong>20</strong>04), alors que, dans les familles recomposées, ce sont les re<strong>la</strong>tions avec <strong>la</strong> mère (en<br />
1997, 88% disaient que leur mère les « aime bien », contre 83% en <strong>20</strong>04)…<br />
Notons surtout que les jeunes en foyer ou dans tout autre mo<strong>de</strong> d’accueil ont en <strong>20</strong>04 <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions<br />
meilleures avec leurs parents biologiques qu’en 1997 : actuellement 77% <strong>de</strong> ces jeunes disent que<br />
leur mère les aime bien (contre 64% en 1997) et 66% en disent autant <strong>de</strong> leur père (contre 59% en<br />
1997). On peut faire l’hypothèse que ces changements sont <strong>la</strong> résultante d’actions spécifiques<br />
menées auprès <strong>de</strong>s parents et <strong>de</strong>s jeunes en foyer ou dans tout autre mo<strong>de</strong> d’accueil hors <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
famille.<br />
Si les jeunes PJJ ont, comme <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s jeunes, <strong>de</strong>s loisirs et <strong>de</strong>s fréquentations variés, force<br />
est <strong>de</strong> constater leur gran<strong>de</strong> solitu<strong>de</strong>, en particulier parmi les filles. En effet, malgré un réseau<br />
amical important, ils (et surtout elles) se sentent souvent isolé(e)s. Si le sentiment <strong>de</strong> solitu<strong>de</strong> a<br />
diminué <strong>de</strong>puis 7 ans, il concerne actuellement encore 6 filles sur 10…<br />
Il convient <strong>de</strong> mettre en avant quelques chiffres clefs :<br />
<br />
<br />
<br />
Les jeux vidéo occupent une p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> première importance dans <strong>la</strong> vie quotidienne <strong>de</strong> ces<br />
jeunes et 7 sur 10 (garçons comme filles) y jouent au moins pendant <strong>de</strong>ux heures par jour.<br />
Les filles sont plus nombreuses que les garçons à fréquenter les cafés, mais peu<br />
nombreuses à regar<strong>de</strong>r <strong>la</strong> télévision.<br />
Le sport est peu pratiqué par les plus jeunes, avec seulement 12% <strong>de</strong>s <strong>14</strong>-15 ans qui en font<br />
en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l’école.<br />
<strong>14</strong>:09 10/10/<strong>20</strong>05 49