SANTE DES 14-20 ANS de la PROTECTION JUDICIAIRE ... - Inserm
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Évolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> perception du poids <strong>de</strong>s jeunes PJJ 1997-<strong>20</strong>04<br />
Parmi les garçons, il n’y a pas d’évolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> perception du poids, mais une détérioration<br />
<strong>de</strong>s habitu<strong>de</strong>s alimentaires. Ainsi, le petit déjeuner comme le déjeuner <strong>de</strong>vient <strong>de</strong> moins en moins<br />
systématique (en 1997 respectivement 50% et 72% le prenaient systématiquement, ils ne sont plus<br />
que 42% et 67% en <strong>20</strong>04).<br />
Parmi les filles, les tendances vont dans le même sens pour <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>rité <strong>de</strong>s repas. Mais, en plus,<br />
elles sont <strong>de</strong> plus en plus nombreuses à grignoter entre les repas (66% en <strong>20</strong>04 contre 58% en<br />
1997) et <strong>de</strong> moins en moins nombreuses à ne pas manger pendant au moins un jour (17% en <strong>20</strong>04<br />
contre 27% en 1997).<br />
Commentaires<br />
Malgré les messages <strong>de</strong> prévention maintenant mieux diffusés auprès du grand public<br />
(surtout par l’intermédiaire <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> télévision et <strong>de</strong>s journaux féminins), on constate une<br />
détérioration <strong>de</strong>s habitu<strong>de</strong>s alimentaires et les jeunes, garçons et filles, sont moins enclins à<br />
manger systématiquement le matin et le midi ; les filles plus nombreuses à grignoter. Toutefois, il<br />
n’y a pas <strong>de</strong> liaison entre <strong>la</strong> fréquence du grignotage et le fait <strong>de</strong> manger régulièrement les repas<br />
quotidiens.<br />
Dans le même temps, les filles qui se considèrent comme « maigre » gagnent du terrain…<br />
Tout se passe donc comme si <strong>la</strong> détérioration <strong>de</strong>s habitu<strong>de</strong>s alimentaires (« manger moins<br />
régulièrement », surtout le matin, « grignoter plus ») al<strong>la</strong>it <strong>de</strong> pair avec un glissement <strong>de</strong> l’image<br />
corporelle vers une plus gran<strong>de</strong> maigreur, socialement, certainement plus acceptable que le<br />
surpoids…<br />
La différence entre garçons et filles reste importante, autant sur les habitu<strong>de</strong>s alimentaires que sur<br />
<strong>la</strong> perception du corps. Les garçons mangent plus régulièrement, sautent moins souvent <strong>de</strong>s repas,<br />
grignotent autant que les filles et sont moins nombreux qu’elles à se trouver « trop gros »…<br />
Ces différences entre sexes sont habituellement retrouvées parmi les jeunes <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion<br />
générale…<br />
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