SANTE DES 14-20 ANS de la PROTECTION JUDICIAIRE ... - Inserm
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Avec l'âge, <strong>la</strong> consommation s'accroît et ce, quelle que soit <strong>la</strong> substance. Ainsi, à 18-<strong>20</strong> ans, c'està-dire<br />
à l'âge <strong>de</strong> <strong>la</strong> majorité légale, plus d’un tiers (36%) sont <strong>de</strong>s consommateurs réguliers (10 et<br />
plus au cours <strong>de</strong>s 30 <strong>de</strong>rniers jours) <strong>de</strong> cannabis, 3% sont <strong>de</strong>s consommateurs habituels (40 fois et<br />
plus au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie) d’ecstasy, 2% <strong>de</strong> cocaïne et 2% <strong>de</strong> l’héroïne… Sans oublier que, dans <strong>la</strong><br />
majorité <strong>de</strong>s cas, les filles sont plus nombreuses à en prendre que les garçons.<br />
Évolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> drogues <strong>de</strong>s jeunes PJJ 1997-<strong>20</strong>04<br />
Rappelons qu’en 1997, on n’avait pas <strong>de</strong> question sur <strong>la</strong> consommation durant les 30 <strong>de</strong>rniers jours<br />
(pour le cannabis et les produits à inhaler) et durant les 12 <strong>de</strong>rniers mois (pour les autres drogues),<br />
<strong>la</strong> comparaison a donc porté sur <strong>la</strong> consommation au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie et au cours <strong>de</strong>s 12 <strong>de</strong>rniers<br />
mois (pour le cannabis et les produits à inhaler) et uniquement durant <strong>la</strong> vie (pour les autres<br />
drogues).<br />
En l’espace <strong>de</strong> 7 ans, <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> drogues illicites a augmenté, en particulier parmi les<br />
filles. Mais l’augmentation n’est pas i<strong>de</strong>ntique quels que soit <strong>la</strong> substance et le sexe.<br />
Chez les garçons, <strong>la</strong> proportion <strong>de</strong> consommateurs (vie) du cannabis est passée <strong>de</strong> 59% (1997) à<br />
64% (<strong>20</strong>04) soit une augmentation <strong>de</strong> +8%. Chez les filles, cette proportion est passée <strong>de</strong> 59% à<br />
66%, soit une augmentation <strong>de</strong> +12%.<br />
Chez les garçons, <strong>la</strong> proportion <strong>de</strong> consommateurs réguliers a augmenté <strong>de</strong> 31% (1997) à 38%<br />
(<strong>20</strong>04), soit une augmentation <strong>de</strong> +23% ; chez les filles, elle est passée <strong>de</strong> 21% (1997) à 35%<br />
(<strong>20</strong>04) soit une augmentation <strong>de</strong> +67%.<br />
La proportion <strong>de</strong> consommateurs (vie) d’ecstasy est passée <strong>de</strong> 12% à <strong>14</strong>% chez les garçons<br />
(+17%), et <strong>de</strong> 7% à 24% chez les filles (+24%).<br />
La proportion <strong>de</strong> consommateurs (vie) d’amphétamines a doublé chez les garçons (elle est<br />
passée <strong>de</strong> 5% à 10%), mais a été multipliée par six chez les filles (est passée <strong>de</strong> 2.5% à <strong>14</strong>%).<br />
La proportion <strong>de</strong> consommateurs (vie) <strong>de</strong> cocaïne est passée <strong>de</strong> 5% à 9% chez les garçons,<br />
et <strong>de</strong> 4% à 21% chez les filles.<br />
La proportion <strong>de</strong> consommateurs (vie) d’héroïne est restée stable chez les garçons (5%),<br />
mais a triplé chez les filles en passant <strong>de</strong> 3.5% à 11%.<br />
On note toutefois une légère baisse <strong>de</strong>s produits à inhaler et <strong>de</strong>s hallucinogènes, chez les garçons ,<br />
et une consommation stable chez les filles,<br />
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