SANTE DES 14-20 ANS de la PROTECTION JUDICIAIRE ... - Inserm
SANTE DES 14-20 ANS de la PROTECTION JUDICIAIRE ... - Inserm
SANTE DES 14-20 ANS de la PROTECTION JUDICIAIRE ... - Inserm
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
nationale observée <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce<br />
en 1996 <strong>de</strong>s nouveaux cycles en collège 7 .<br />
Les perturbations du rythme <strong>de</strong> vie<br />
Les habitu<strong>de</strong>s alimentaires<br />
On constate une détérioration <strong>de</strong>s<br />
habitu<strong>de</strong>s alimentaires et, à l’instar <strong>de</strong> ce<br />
qui se passe en popu<strong>la</strong>tion sco<strong>la</strong>ire, les<br />
filles s’alimentent moins régulièrement<br />
que les garçons.<br />
Le petit déjeuner : 18% <strong>de</strong>s garçons et<br />
27% <strong>de</strong>s filles ne le prennent jamais pour<br />
un peu moins <strong>de</strong> 15% pour les <strong>de</strong>ux sexes<br />
en moyenne en popu<strong>la</strong>tion générale.<br />
Le repas du midi n’est pas systématique<br />
pour tous : 33% <strong>de</strong>s garçons et 48% <strong>de</strong>s<br />
filles ne le prennent pas tous les jours.<br />
Le goûter est le repas le moins pris.<br />
Le repas du soir est le repas le plus prisé,<br />
puisque 82% <strong>de</strong>s garçons et 64% <strong>de</strong>s filles<br />
le prennent tous les jours.<br />
Depuis 1997, le petit déjeuner comme le<br />
déjeuner <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong> moins en moins<br />
systématiques alors que le grignotage<br />
augmente. Ce <strong>de</strong>rnier est <strong>la</strong>rgement et<br />
également répandu (69% <strong>de</strong>s garçons et<br />
66% <strong>de</strong>s filles) tant chez les jeunes qui<br />
s’alimentent régulièrement que chez ceux<br />
qui sautent régulièrement un repas. Par<br />
contre le fait <strong>de</strong> sauter <strong>de</strong>s repas et <strong>de</strong><br />
jeûner (ne pas manger pendant 1 jour ou<br />
plus) est plus le fait <strong>de</strong>s filles. Tous ces<br />
comportements sont en augmentation avec<br />
l’âge.<br />
Les activités physiques<br />
Le sport est pratiqué par 50,3% <strong>de</strong>s<br />
garçons et 22,7% <strong>de</strong>s filles, <strong>de</strong> façon<br />
moindre qu’en popu<strong>la</strong>tion sco<strong>la</strong>ire mais<br />
leur nombre augmente avec l’âge, à<br />
l’inverse <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion sco<strong>la</strong>ire.<br />
7 Repères et références statistiques sur les<br />
enseignements, <strong>la</strong> formation et <strong>la</strong> recherche, <strong>20</strong>04.<br />
Le statut pondéral<br />
Le poids et <strong>la</strong> taille déc<strong>la</strong>rés par les jeunes<br />
permettent <strong>de</strong> calculer l’indice <strong>de</strong> masse<br />
corporelle (IMC) =P/T 2 (poids / taille 2 ),<br />
qui varie en fonction <strong>de</strong> l’âge et du sexe 8 .<br />
PJJ (IMC supérieure<br />
au 97 ème percentile)<br />
Garçons Maigreur 1,6%<br />
Obésité 9,2%<br />
Filles Maigreur 5,6%<br />
Obésité 7,6%<br />
La prévalence <strong>de</strong> l’obésité est sensiblement<br />
supérieure aux données en popu<strong>la</strong>tion<br />
générale 9 , aussi bien chez les garçons que<br />
chez les filles. Cette différence semble<br />
toutefois avant tout refléter l’impact <strong>de</strong><br />
l’urbanisation et <strong>de</strong> <strong>la</strong> précarité sur<br />
l’obésité. La répartition <strong>de</strong>s repas et le<br />
grignotage sont aussi <strong>de</strong>s éléments à<br />
prendre en compte.<br />
L’insuffisance pondérale chez les filles est<br />
à prendre en compte, comparée à<br />
l’estimation <strong>de</strong> 1,1% en popu<strong>la</strong>tion<br />
générale.<br />
En ce qui concerne <strong>la</strong> perception <strong>de</strong> leur<br />
poids, les filles expriment une<br />
insatisfaction nettement plus marquée que<br />
les garçons : 34% s’estiment trop grosses<br />
et 11% se considèrent comme maigres.<br />
Le sommeil<br />
Malgré un temps <strong>de</strong> sommeil satisfaisant<br />
avoisinant 8 heures et une perception<br />
globale plutôt positive <strong>de</strong> leur sommeil, les<br />
jeunes déc<strong>la</strong>rent fréquemment <strong>de</strong>s<br />
troubles : endormissements difficiles,<br />
réveils nocturnes et cauchemars.<br />
Leur fréquence est plus importante chez<br />
les filles que chez les garçons<br />
8 L’obésité <strong>de</strong> l’enfant est définie par <strong>de</strong>s valeurs<br />
supérieures au 97 ème percentile <strong>de</strong> l’IMC et <strong>la</strong><br />
maigreur par <strong>de</strong>s valeurs inférieures au 3 ème<br />
percentile.<br />
9 De Peretti C., Surpoids et obésité chez les<br />
adolescents sco<strong>la</strong>risés en c<strong>la</strong>sse <strong>de</strong> troisième,<br />
DREES, Etu<strong>de</strong>s et résultats, <strong>20</strong>04, n° 283 ;<br />
Baromètre santé <strong>20</strong>00, Popu<strong>la</strong>tion 12-25 ans (IMC<br />
supérieure au 97 ème percentile).<br />
8