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SANTE DES 14-20 ANS de la PROTECTION JUDICIAIRE ... - Inserm

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d’autre part à l’aggravation ressentie par les éducateurs et les personnels en charge <strong>de</strong>s jeunes<br />

PJJ.<br />

2. En 1997, toutes proportions gardées (après comparaison avec <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion sco<strong>la</strong>ire), les<br />

jeunes filles PJJ étaient bien plus en difficultés par rapport aux jeunes filles <strong>de</strong> leur âge que les<br />

garçons PJJ. On fait l’hypothèse que cette différence entre les sexes persiste en <strong>20</strong>04.<br />

3. La précocité <strong>de</strong>s troubles et conduites est souvent évoquée, en particulier à propos <strong>de</strong>s<br />

violences graves et <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> drogues. On fait donc l’hypothèse qu’il y a plus <strong>de</strong><br />

<strong>14</strong>-15 ans actuellement sous mandat judiciaire qu’en 1997 et ce « au titre <strong>de</strong> l’enfance<br />

délinquante » et donc à présenter plus <strong>de</strong> troubles et conduites « à risque ».<br />

En comparaison avec <strong>la</strong> « popu<strong>la</strong>tion adolescente sco<strong>la</strong>risée », on fait l’hypothèse que les « jeunes<br />

PJJ sco<strong>la</strong>risés » :<br />

1. Ont une situation sociale plus détériorée (taux <strong>de</strong> chômage parental plus élevé, taux <strong>de</strong><br />

monoparentalité plus élevé) ;<br />

2. Ont <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions familiales plus détériorées (plus mauvaises re<strong>la</strong>tions avec le père, plus<br />

mauvaises re<strong>la</strong>tions avec <strong>la</strong> mère) ;<br />

3. Ont une situation sco<strong>la</strong>ire plus détériorée (plus <strong>de</strong> redoublements) ;<br />

4. Sont plus nombreux à consommer régulièrement du tabac, <strong>de</strong> l’alcool, du cannabis et les<br />

autres drogues illicites ;<br />

5. Sont plus nombreux à être déprimés, à avoir fait une tentative <strong>de</strong> suici<strong>de</strong> et une fugue ;<br />

6. Sont plus nombreux à avoir <strong>de</strong>s rythmes <strong>de</strong> vie irréguliers (sommeil, alimentation) ;<br />

7. Sont plus nombreux à avoir <strong>de</strong>s conduites <strong>de</strong> violences, en particulier les violences les plus<br />

graves que sont les violences sur <strong>de</strong>s personnes (bagarres, coups, utilisation d’une arme).<br />

Limitations <strong>de</strong> cette enquête épidémiologique ?<br />

Le taux <strong>de</strong> réponse <strong>de</strong>s jeunes est faible et l’enquête concerne surtout les jeunes les plus insérés ou les<br />

mieux socialisés (les répondants sont plus sco<strong>la</strong>risés que les non-répondants, plus sous mesures civiles,<br />

plus féminins et plus jeunes). Toutes les prévalences obtenues sont donc <strong>de</strong>s prévalences « a minima »<br />

d’une popu<strong>la</strong>tion « PJJ secteur public ».<br />

<strong>14</strong>:09 10/10/<strong>20</strong>05 12

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