26.11.2014 Views

SANTE DES 14-20 ANS de la PROTECTION JUDICIAIRE ... - Inserm

SANTE DES 14-20 ANS de la PROTECTION JUDICIAIRE ... - Inserm

SANTE DES 14-20 ANS de la PROTECTION JUDICIAIRE ... - Inserm

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Constat 44 : Les jeunes PJJ, les filles plus que les garçons, ont été victimes <strong>de</strong> coups, <strong>de</strong><br />

violences verbales et surtout <strong>de</strong> violences sexuelles.<br />

34% <strong>de</strong>s garçons contre 52% <strong>de</strong>s filles ont été victimes <strong>de</strong> coups durant les 12 <strong>de</strong>rniers<br />

mois, 6% <strong>de</strong>s garçons contre 41% <strong>de</strong>s filles ont subi <strong>de</strong>s violences sexuelles.<br />

Comparés aux jeunes sco<strong>la</strong>ires du même âge, les sco<strong>la</strong>ires PJJ ont été plus victimes <strong>de</strong><br />

violences sexuelles, différence plus importante chez les filles (OR=5.2) que chez les garçons<br />

(OR=2.3).<br />

CONCLUSIONS PARTIE 2<br />

Malgré une santé jugée globalement satisfaisante, les problèmes existent, surtout ceux qui<br />

ont une forte composante psychosociale, comme lescci<strong>de</strong>nts, l’asthme,les allergies, <strong>la</strong><br />

fatigue, les troubles du sommeil, les tentatives <strong>de</strong> suici<strong>de</strong>, <strong>la</strong> fugue, <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong><br />

substances psychoactives, les conduites <strong>de</strong> violence. Sur tous ces points, les jeunes PJJ se<br />

révèlent très vulnérables.<br />

La comparaison entre les sexes, et surtout <strong>la</strong> comparaison <strong>de</strong>s jeunes PJJ aux jeunes<br />

sco<strong>la</strong>ires, révèle les spécificités <strong>de</strong>s filles. Les filles PJJ sont non seulement en plus mauvaise<br />

santé physique et mentale que les garçons PJJ, mais, comparées à leur groupe sexuel<br />

d’appartenance, elles sont aussi nettement plus « extrêmes ». Leurs conduites <strong>de</strong> violences,<br />

souvent répétées et surtout leur consommation <strong>de</strong> drogues illicites montrent <strong>la</strong> gravité <strong>de</strong><br />

leur situation. A noter qu’une fille sur 6 (contre 1 garçon sur 10) bat ses parents.<br />

Force est <strong>de</strong> constater que <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s troubles et conduites étudiés existent dès l’âge <strong>de</strong><br />

<strong>14</strong>-15 ans, âge où <strong>la</strong> quasi totalité <strong>de</strong> ces jeunes est encore sco<strong>la</strong>risé. Ainsi leurs troubles<br />

sont présent bien avant leur désco<strong>la</strong>risation et il est probable qu’ils aient même accéléré<br />

leur sortie du système sco<strong>la</strong>ire.<br />

Entre 1997 et <strong>20</strong>04, on observe peu d’évolution <strong>de</strong>s troubles et conduites, en tout cas pas<br />

plus qu’en popu<strong>la</strong>tion générale. Avec une exception : l’augmentation <strong>de</strong>s drogues illicites<br />

autres que le cannabis chez les filles.<br />

<strong>14</strong>:09 10/10/<strong>20</strong>05 179

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!