<strong>Montrond</strong>-<strong>les</strong>-<strong>Bains</strong> (F-42) – <strong>Le</strong> Château2Lamure J.M. de, Histoire des ducsde Bourbon et des comtes de Forez,éd. Chantelauze, Paris, 1860, 4 vol.3Vachez M. A., <strong>Le</strong> château de<strong>Montrond</strong> en Forez, Lyon, 1869.4Poncin Edmond de, Inventaire duchâteau de <strong>Montrond</strong>, Tours, 1906.5Poncin Edmond de, « Un plan duchâteau de <strong>Montrond</strong> », dans Bulletinde la Diana, Tome 24, 1933, p.297-300.6Gonon F., Notes historiques sur<strong>Montrond</strong> et sa région, Saint-Étienne, 1936.7Bernard Louis, « <strong>Le</strong>s ruines duchâteau de <strong>Montrond</strong> vont renaîtrede leur cendres », dans Bulletin duVieux Saint-Etienne, n° 75, 1969.8Bourbon M., « Château de <strong>Montrond</strong>», dans Bull. Diana, Tome 42,1972, p. 131-145.9Perroy E., <strong>Le</strong>s famil<strong>les</strong> nob<strong>les</strong> duForez au XIII e siècle, Tome2, LaDiana, 1977, p. 746 et suivantes.10Verrier Jacques, « Visite au châteaude <strong>Montrond</strong> », dans Bulletindu Groupe de Recherches Archéologiquesde la <strong>Loire</strong>, n° 8, 1997,p. 29-39.11<strong>Le</strong> Barrier Christian, <strong>Montrond</strong><strong>les</strong>-<strong>Bains</strong>,Château, Rapport d’évaluationgénérale du bâti, AFAN,1999.12Vicart Tommy, <strong>Montrond</strong>-<strong>les</strong>-<strong>Bains</strong>, Château, Rapport de diagnosticarchéologique, AFAN, 1999.13<strong>Le</strong> Barrier Christian, <strong>Montrond</strong><strong>les</strong>-<strong>Bains</strong>,Château, Rapport dediagnostic, INRAP, 2001.14Christophe Mathevot, Recherchesur l’origine des espaces castrauxen Forez, thèse en cours, UniversitéLyon II.15Mathevot Christophe, « Naissancedes espaces castraux en Forezaux X e et XI e sièc<strong>les</strong> : état de laquestion », dans Histoire et Archéologiedu Forez médiéval, Volume I,Feurs, 2005.16Chartes du Forez antérieuresaux XIV e s., publiées par Guichard,comte de Neufbourg, E. Perroy,J.-E. Dufour, M. Gonon, 1933-1962,903.17Chartes du Forez…, 19.1.2 <strong>Le</strong> castrum Monte Rotundi : données archivistiques eticonographiques (C.M.)1.2.1 État de la recherche<strong>Montrond</strong> n’a pas échappé aux historiens du Forez. Dès 1675 2 , le chanoine deLamure évoque régulièrement le château dans son Histoire des ducs de Bourbon etfait émerger <strong>les</strong> grandes dates qui seront reprises par ses successeurs. M.A. Vachezest le premier chercheur à consacrer une monographie sur <strong>Montrond</strong> dès 1869 3 . Lavision est avant tout historique mais l’auteur accompagne sa recherche d’une brèvedescription architecturale très romantique.Un dépouillement d’archives permettra au comte de Poncin de publier en 1906 4un inventaire daté de 1575. <strong>Le</strong> document est précieux et fournit un état des lieuxdétaillé. L’auteur complètera sa recherche par la réalisation d’un plan partiel du site(le premier) qui ne sera publié qu’en 1933 et qui ne propose pas de correspondanceavec la visite 5 . Peu de temps après, le château reçoit une protection au titre de l’État(Inscription MH du 13 mars 1934). F. Gonon propose dans la foulée une synthèsehistorique plus poussée qui sera publiée en 1936 mais qui n’apporte pas d’élémentsnouveaux 6 .A la fin des années 1960 naît une vision patrimoniale du site que l’on espèrerestaurer. L’association des Amis du château de <strong>Montrond</strong> est alors créée en 1969 7 etorganise des chantiers de consolidation et d’aménagement. L’armée française apporterasa contribution en mettant à disposition du personnel et des engins mécaniquesen 1974-75. Ce déploiement d’énergie n’est alors pas accompagné d’un état deslieux avant travaux.C’est en tout cas l’occasion d’une nouvelle synthèse historique publiée en 1972 8 quimet en avant Artaud de Saint-Germain, puissant possesseur du château au XVI e siècle.En 1976 9 , Edouard Perroy publie une mise au point et une étude poussée surla famille de Saint-Germain et permet de mieux cerner leur ascension remarquableentre 1302 et 1574.Il faudra attendre 1997 10 pour qu’une étude de terrain réalisée par Jacques Verrierpropose enfin une interprétation sur plan de la visite de 1575. Une première approchedes états successifs du château est abordée.C’est dans le cadre de l’archéologie préventive que vont être réalisées <strong>les</strong> premièresinvestigations poussées qui se sont concentrées sur la partie haute du château.Christian <strong>Le</strong> Barrier intervient une première fois pour une évaluation générale dubâti de la haute-cour en 1999 11 . L’opération est suivie d’une série de sondages réaliséspar Tommy Vicart 12 . La seconde étude du bâti conduite par Christian <strong>Le</strong> Barrieraura lieu en 2001 13 .Ces opérations de terrain proposent 4 phases principa<strong>les</strong> du bâti de la haute-courmais ne prennent pas en compte l’enceinte extérieure. Seul un sondage de TommyVicart permet d’affirmer la présence de structures bâties entre l’enceinte extérieureet l’enceinte intermédiaire.1.2.2 Étude archivistique<strong>Le</strong>s originesLa question des origines de <strong>Montrond</strong> n’a été que superficiellement abordée jusqu’icimais fait aujourd’hui l’objet d’une recherche universitaire s’insérant dans uneproblématique plus vaste 14 . A. Vachez pense que <strong>Montrond</strong>, création comtale, existeau moins depuis le XI e siècle. Il évoque à cet effet sa situation et celle de Bellegarde40
1. <strong>Le</strong> site et l’intervention archéologique(qu’il fait remonter au XI e siècle) sur la route de Lyon à Clermont, la voie lyonnaise.Hypothèse qui sera encore reprise par M. Bourbon en 1972 et Christian <strong>Le</strong> Barrier en2001. Or ni <strong>Montrond</strong> ni Bellegarde ne font partie des premiers châteaux forézienscités par <strong>les</strong> textes 15 . Bellegarde n’apparaît qu’en 1260 16 et <strong>Montrond</strong> en 1202, dateoù un acte est passé in castro Montis Rotundi 17 .<strong>Le</strong> castrum semble en revanche indéniablement érigé en bord de <strong>Loire</strong> en vued’un franchissement, le long de la Voie Lyonnaise 18 . Cette voie relie avant tout Lyonà Montbrison. La route quitte Lyon à Saint-Just, passe à Francheville, suit un tracérectiligne en direction du sud-ouest, gagne Messimy, Rontalon et, remontant vers lenord, fait un crochet par Rochefort avant de redescendre sur Saint-Martin-en-Haut.De là, elle se dirige vers Saint-Symphorien-le-Châtel et, s’incline ensuite vers l’ouest,parvient à Viricel<strong>les</strong>, longe la vallée de l’Anzieux jusqu’aux abords de Bellegarde.Elle se poursuit par Saint-André-le-Puy pour atteindre la <strong>Loire</strong> au port de <strong>Montrond</strong>.<strong>Le</strong> fleuve franchi, la Voie lyonnaise continue par Fontannes, Grézieux-le-Fromentalet Savigneux jusqu’à Montbrison 19 . Au XV e siècle, <strong>Montrond</strong> est encore un carrefourimportant, à la croisée de la Voie Lyonnaise et d’un axe nord/sud 20 .L’essor de cet axe se situe probablement à partir de la seconde moitié duXII e siècle. <strong>Le</strong> contrôle des routes devient alors une préoccupation de premier plan.Guy II, maître en Forez après la permutatio de 1173, structure son comté, organise ettaxe la « circulation » des hommes et des marchandises. Il exempte de péages sur <strong>les</strong>routes foréziennes successivement : <strong>les</strong> Hospitaliers (1158 21 ), l’abbaye de Valbenoite(1184 22 ), <strong>les</strong> Cisterciens (1201 23 ), et entre 1180 et 1200 <strong>les</strong> abbayes de l’Île Barbe,de La Benisson-Dieu et de La Chaise-Dieu 24 . C’est la preuve que le pouvoir comtalmet en place un dense réseau de péages. En 1198, en prévision d’une retraite prochaine,Guy II fait même confirmer en faveur de son fils le futur Guy III, par PhilippeAuguste la garde des chemins dans toute la terre du comté. 25Dans cette optique de contrôle et de taxation des routes, il est aussi question derelier la jeune capitale politique montbrisonnaise (en pleine expansion) au Lyonnaiset donc de franchir la <strong>Loire</strong>. Feurs et Saint-Rambert demeurent trop éloignés et imposentun détour. Il existe un bac à Cuzieu et à Veauche, tous deux défendus par un castrumallodial : le comte va s’employer à <strong>les</strong> faire tomber dans sa vassalité, Cuzieu en1190 26 et Veauche vers 1200 27 . Si le contrôle des passages est assuré, <strong>les</strong> revenus despéages échappent encore au comte. <strong>Le</strong> comte aurait donc intérêt à susciter <strong>Montrond</strong>durant le dernier quart du XII e siècle.La création ne semble en tout cas pas antérieure, elle s’insère dans un territoiredéjà structuré. L’église de Mailiaco, alias de Monsreon, distante de 2 km et signaléeau début du XII e siècle, 28 est antérieure à la paroisse de <strong>Montrond</strong>. Il faut attendre1206 pour que soient cités le chapelain de <strong>Montrond</strong>, la chapelle (1274) puis l’ecc<strong>les</strong>iade <strong>Montrond</strong> en 1330 29 . <strong>Le</strong> château est érigé sur la paroisse de Meylieu etest ensuite à l’origine de la paroisse de <strong>Montrond</strong> dont l’église se trouve au pied ducastrum 30 .Châtellenie « rentable » et apanage comtal (XIII e siècle)Durant toute la première moitié du XIII e siècle, <strong>Montrond</strong> constitue l’apanage viagerdes cadets des comtes de Forez avec <strong>les</strong> châteaux de Saint-Héand et de Sury-le-Bois.La châtellenie semble en possession de Renaud, archevêque de Lyon et fils cadet deGuy II dès 1226 31 . On y apprend à cette date l’existence d’une grange à blé mais onne peut affirmer qu’elle soit dans le castrum.<strong>Le</strong> comte Guy IV, qui teste avant de partir en croisade en 1239, lègue <strong>Montrond</strong>à Renaud, son fils cadet destiné à la cléricature, et y rajoute Virigneux 32 . Ce dernierdoit hommage au comte pour ces fiefs qui ne peuvent être aliénés et doivent retournerà la maison de Forez à sa mort. Puis Renaud, finalement entré dans le siècle etdevenu comte, <strong>les</strong> attribue à son fils Louis, par son testament de 1270 33 .18Via lugdunensis, via Lioneysa,via Lugduni, iter Lyoneys, estradaLyonesi ; Chartes du Forez…, 1192,p. 12. - Chartes du Forez…, 3023,n. 2, p. 6. - Chartes du Forez…, 632.– Guigue M. C., <strong>Le</strong>s voies antiquesdu Lyonnais, Mémoire de la Sociétélittéraire, historique et archéologiquede Lyon, 1876, p. 142, 145, 341, 343,347, 351. – Dufour, Dictionnairetopographique du département de la<strong>Loire</strong>, Chalon-sur-Saône, 1947, col.186. – Archives départementa<strong>les</strong> dela <strong>Loire</strong>, B 1873, f. 22; B 1892, f. 116v°; B 2013 – Archives départementa<strong>les</strong>du Rhône, 48 H 2374, f. 2374, f.5, 29.19Guigue M. C., <strong>Le</strong>s voies antiquesdu Lyonnais, Mémoire de laSociété littéraire, historique etarchéologique de Lyon, 1876, p.142-143, n. 341-346, 351, 354; p.155, n. 392. – Archives départementa<strong>les</strong>du Rhône, 4 G 53, f.111 v°; 43 H 1489, f. 14, 16 v°,18 v°, 27; 48 H 2374, f. 1, 5, 29. -Chartes du Forez…, 1160, 1192 (p.11), 632. – Archives départementa<strong>les</strong>de la <strong>Loire</strong>, B 1873, f. 22; B1889, f.76 v°; B 1911, f. 13. - Bull.Diana, II, 1881-1884, p. 491, n.1,494 (carte). – Dufour, Dictionnairetopographique du département dela <strong>Loire</strong>, Chalon-sur-Saône, 1947,col 186.20En 1425, est citée la route (magnumiter) de <strong>Montrond</strong> à Bellegarde(Archives départementa<strong>les</strong> de la<strong>Loire</strong>, B1892, f°166 v°) et en 1428,la route de <strong>Montrond</strong> à Cuzieu(Archives départementa<strong>les</strong> de la<strong>Loire</strong>, B1889, f° 113 v°).21Chartes du Forez…, 301.22Chartes du Forez…, 1293.23Chartes du Forez…, 1574.24Chartes du Forez…, 1307, 307 et1570.25Chartes du Forez…, 1563, 4,1301.26Chartes du Forez…, 36.27Chartes du Forez…, 17. Vers1200, le chancelier du comterend une sentence à Veauche.28Bernard Auguste, « Pancarte dudroit de cire et d’encens de l’églisede Lyon », dans Cartulaire de l’abbayede Savigny suivi du Petit cartulairede l’abbaye d’Ainay, 2 e vol.,41
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