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Montrond-les-Bains (Loire), Le Château L ... - Archeodunum SA

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<strong>Montrond</strong>-<strong>les</strong>-<strong>Bains</strong> (F-42) – <strong>Le</strong> Château47Pour le mode de numérotationdes structures, voir Annexe 1. <strong>Le</strong>sinventaires techniques des Espaces,des Faits et des US sont donnés enAnnexes 2, 3 et 4.permis d’employer de pelle mécanique de plus gros tonnage et il a donc été nécessaired’adapter la méthodologie aux conditions particulières de l’intervention. <strong>Le</strong>sdéblais de fouille ont été évacués progressivement, mais là encore, l’emploi d’uncamion-benne de faible capacité a ralenti considérablement <strong>les</strong> terrassements, quiont dû être échelonnés sur toute la durée du chantier. <strong>Le</strong>s sondages ponctuels et unepartie des terrassements ont été menés avec une mini-pelle équipée d’un godet lisseou manuellement.L’opération a été menée selon le principe d’une fouille en aire ouverte, avecplusieurs sondages ponctuels destinés à documenter certains secteurs plus diffici<strong>les</strong>d’accès. L’ensemble de la zone de fouille a été terrassé progressivement au cours dela fouille sous la surveillance d’un archéologue [Fig. 22 et 23]. <strong>Le</strong>s niveaux supérieursde remblais contemporains présents sur l’emprise de la fouille ont été intégralementdécapés à la pelle mécanique afin d’atteindre <strong>les</strong> niveaux archéologiques conservés.Là où <strong>les</strong> niveaux archéologiques n’étaient pas conservés, le décapage a été menéjusqu’au substrat géologique. <strong>Le</strong>s contraintes techniques liées à la forte dénivellationentre la partie haute de la cour du château et le fond de fouille à atteindre sur l’emprisede la rampe nous ont contraint à ménager des paliers lors des terrassements [Fig.24] ; plusieurs bermes ont été provisoirement conservées afin de permettre le relevédes coupes stratigraphiques nécessaires à la compréhension du site, puis démontéesau gré de l’avancement de la fouille. Dans la partie nord-ouest de la rampe d’accès,<strong>les</strong> vestiges archéologiques n’ont pas été atteints, le débouché de la rampe dans labasse cour ayant même été partiellement remblayé pour former la pente.<strong>Le</strong>s fortes dénivellations, la puissance stratigraphique conservée, <strong>les</strong> volumes desédiments à traiter et la durée allouée à l’intervention nous ont contraint à rechercheren priorité <strong>les</strong> données stratigraphiques : une vision en coupes a donc été privilégiéepar rapport à une vision planimétrique. Peu propice à un décapage par niveaux successifsdu fait de la forme à donner à la rampe d’accès, l’intervention a consisté dansun premier temps à la réalisation de sondages profonds en gradins afin d’obtenir unevision d’ensemble de la chronologie de l’occupation du secteur ; le mobilier, en particuliercéramique, a été échantillonné dans <strong>les</strong> coupes stratigraphiques de manièreà préciser la chronologie absolue. Il n’a en revanche pas été possible de traiter dansle détail par une fouille fine <strong>les</strong> couches d’occupation. En termes de planimétrie,l’accent a été mis sur le dégagement des maçonneries et leur analyse en relation avecla stratigraphie, de manière à corréler <strong>les</strong> niveaux de remblais, de sols, d’occupationavec <strong>les</strong> différents états des bâtiments. Cette méthodologie, si elle ne permet qu’unéchantillonnage du mobilier archéologique, nous a permis de traiter l’ensemble dela zone dans le temps imparti, de réaliser l’étude des élévations de l’enceinte et de latour-porte, d’obtenir une vision fiable de la chronologie de ce secteur du château etde restituer <strong>les</strong> différents états des constructions.<strong>Le</strong>s cotes altimétriques, données en valeur absolue par rapport au niveau de lamer, ont été calculées à partir des points cotés figurant sur le plan de masse du sitedressé par le Cabinet de géomètres C. Toinon – C. Pigeon (Feurs). Un cheminementréalisé au niveau de chantier a permis d’implanter trois repères altimétriques sur lazone de fouille afin de procéder au calcul ultérieur de toutes <strong>les</strong> cotes des structures.L’enregistrement des données de terrain a été informatisé sous forme d’inventairesdétaillés des Unités Stratigraphiques et des Faits 47 . Pour faciliter l’enregistrement,trois secteurs distincts ont été définis : le Secteur I correspond à l’enceintehaute et à la résidence seigneuriale, qui avait déjà fait l’objet d’un enregistrementarchéologique ; le Secteur II correspond à la basse cour et à son enceinte ; le SecteurIII, où un seul sondage a été ouvert, correspond à l’extérieur de l’enceinte côté sud.<strong>Le</strong>s Faits et <strong>les</strong> U.S. ont été numérotés en fonction de ces secteurs, et commencentpar un 2 s’ils appartiennent au secteur 2… Ce mode de numérotation permet de46

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