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Montrond-les-Bains (Loire), Le Château L ... - Archeodunum SA

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2. La tour-porte et la courtine de la basse cour<strong>Loire</strong> (US 3007 et 3006 sur le flanc sud de l’enceinte). De plus amp<strong>les</strong> recherchesseraient nécessaires pour déterminer la topographie naturelle du site sur <strong>les</strong> autressecteurs, mais <strong>les</strong> données recueillies lors de la fouille tendent à démontrer que latopographie du site est en grande partie due à la géologie, même si le terrain naturela été aménagé pour permettre la construction des bâtiments et accentuer le relief.Dans tous <strong>les</strong> cas, le Sondage 5 [Planche XII], ouvert au pied de la tour-porte ducôté sud, a montré que <strong>les</strong> maçonneries étaient directement installées sur <strong>les</strong> sédimentsreconnus au pied du dyke de part et d’autre de l’enceinte de la basse cour[Fig. 65]. Ces niveaux sédimentaires présentent un fort pendage en direction du suddans l’emprise du sondage, de l’ordre de 47 cm/m. <strong>Le</strong> relief naturel dut partiellementêtre accentué lors de la construction de l’enceinte, comme en témoignent deuxremblais anthropiques en pied de courtine (US 3005 et 3004) formant le SOL 302qui venait côtoyer le seuil de la tour-porte. Une fine couche de terre brune humifère(US 3003) semble témoigner de l’existence d’un sol gazonné ou simplement en fricheà la surface de ces remblais 70 .En contrebas de l’enceinte, le terrain est en revanche relativement plat sur tout lepourtour du château. Toutefois, la jonction entre le talus et la plaine montre un relieftrès arasé, visible à l’œil nu, pouvant témoigner de l’existence d’un ancien fosséencerclant l’enceinte castrale. Deux profils du relief au pied de l’enceinte ont été réalisésau moyen d’un tachéomètre [Planche XX]. Ces deux profils mettent successivementen évidence le talus, un léger creux pouvant correspondre à un fossé au pied dutalus, puis à nouveau un léger bombement pouvant témoigner de l’existence d’unelevée de terre formant contrescarpe. L’emprise de la fouille n’a pas permis de vérifierl’hypothèse, mais ce type de structure est suffisamment fréquent au bas Moyen âgepour être envisageable, d’autant que le relief naturel du site se prête particulièrementbien à ce type d’aménagement. <strong>Le</strong> fossé dut être comblé et la levée de terre arasée aumoment de la transformation des abords du site en champs cultivés au XIX e siècle.Cette hypothèse pose la question de l’accès à la tour-porte. En effet, la forte penteformée par le talus au pied de la tour interdit l’existence d’un accès direct par unchemin montant tout droit par le talus. De même, aucune trace de replat identifiableà un chemin d’accès latéral montant à flanc de talus n’est observable. De fait, il fautenvisager la possibilité d’un accès par un pont dormant ou un pont-levis situé dansl’axe de la porte et enjambant le fossé. Aucune trace d’un tel aménagement n’estvisible aujourd’hui au sol, mais une construction en bois n’aura laissé que peu de traces.La fouille d’une partie de ce secteur pourrait peut-être permettre de répondre enpartie à ces questions. Notons que la porte nord-est de l’enceinte montre un dispositifassez similaire dans le principe même s’il résulte d’un aménagement probablementattribuable au XIX e siècle : l’accès au site se fait aujourd’hui par une rampe d’accèsbâtie en pierres et située dans l’axe de la porte. Ce dispositif, bien que tardif, semblereprendre un système plus ancien.70<strong>Le</strong> sol actuel (SOL 301) est plushaut de 0,35 m environ au pied dela courtine, probablement du fait dela démolition des maçonneries (US3002).59

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