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Montrond-les-Bains (Loire), Le Château L ... - Archeodunum SA

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<strong>Montrond</strong>-<strong>les</strong>-<strong>Bains</strong> (F-42) – <strong>Le</strong> ChâteauEn quelques chiffres…Nature de la pâteContrairement au matériel de nombreux de sites, celui étudié ici s’avère relativementhomogène du point de vue de la nature de pâte. La majeure partie des individus s’inscriten effet au sein d’un seul groupe technique : <strong>les</strong> pâtes mi‐fines (XX). La secondevariété se limite à seulement sept individus‐vases qui adoptent une pâte considéréecomme fine (X).Nature de la pâte I. V. Oxydante‐oxydante(en I. V.)Oxydante‐réductrice(en I. V.)Réductrice-oxydante(en I. V.)Réductrice‐réductrice(en I. V.)Fine (X) 7 (2,49 %) 7 (100 %) - - -mi‐fine (XX) 274 (97,51 %) 124 (45,26 %) 10 (3,65 %) 1 (0,36 %) 139 (50,73 %)mi‐grossière(XXX)- - - - -• <strong>Le</strong>s pâtes fines (X) : <strong>les</strong> pâtes concernent seulement 7 individus (soit 2,49 % dumatériel) sur l’ensemble du mobilier. Toutes ont subi une cuisson oxydante et unepost‐cuisson oxydante. <strong>Le</strong>s pâtes rosâtres sont relativement claires et dépourvues dedégraissants de taille importante. Quelques quartz et des oxydes ferriques sont observésdans <strong>les</strong> argi<strong>les</strong> mais en quantité limitée. <strong>Le</strong>s paillettes de mica sont en revancheabsentes. Parmi ces individus‐vases, deux variétés distinctes se côtoient, six moderneset une gallo‐romain. La première est identifiable par l’engobe recouvert par uneglaçure vert pomme alors que la seconde est enduite d’un engobe marron‐noir.97<strong>Le</strong>s oxydes varient de colorationen fonction de l’apport en oxygènedurant la cuisson et la post‐cuisson.Ainsi, une cuisson oxydanteengendrera une teinte rose à rougeâtre(ferrique) alors qu’une cuissonréductrice produira une couleurnoire (ferreux).• <strong>Le</strong>s pâtes mi‐fines (XX) : l’homogénéité de ce groupe technique est quelque peuatypique pour un mobilier provenant d’une fouille préventive. Certes, cette excavationest relativement limitée en surface mais le mobilier n’appartient pas qu’à uneseule période.<strong>Le</strong> matériel, qu’il soit médiéval ou moderne, est constitué majoritairementd’une pâte à cuisson et à post‐cuisson réductrice‐réductrice comme le prouve letableau ci‐dessus – nous y reviendrons. <strong>Le</strong>s argi<strong>les</strong> employées sont relativementfines, où <strong>les</strong> dégraissants et <strong>les</strong> impuretés prennent une place non négligeable.Ainsi, <strong>les</strong> cristaux de quartz sont <strong>les</strong> plus répandus puisqu’ils sont relevés au seinde 133 individus‐vases (soit 48,54 %). Ces nodu<strong>les</strong> sont d’une taille respectableatteignant parfois 1,5 mm de longueur. L’observation macroscopique a égalementpermis de repérer des arêtes sur ces cristaux, envisageant le broyage deblocs plus conséquents. Cette spécificité contribue en admettre un apport anthropiqueplutôt que naturel. <strong>Le</strong>s oxydes 97 sont également observés. Ils ne sontprésents qu’en quantité limitée. <strong>Le</strong>s oxydes ferriques observés dans <strong>les</strong> pâtesoxydantes sont remarqués dans 9 individus‐vases (soit 3,28 %) alors que <strong>les</strong> ferreux,visib<strong>les</strong> dans <strong>les</strong> autres pâtes à l’exception des oxydantes, sont au nombrede 8 (soit 2,92 %). Enfin, la présence des feldspaths est négligeable. Quant auximpuretés, seul le mica est considéré ici. <strong>Le</strong>s paillettes sont présentes en faiblenombre sur <strong>les</strong> parois mais également dans l’âme.Nature des cuissonsA l’issue des analyses, <strong>les</strong> quatre variétés de cuissons ont été observées. Deuxgroupes techniques se distinguent toutefois, <strong>les</strong> cuissons et <strong>les</strong> post‐cuissonsoxydantes‐oxydantes et <strong>les</strong> réductrices‐réductrices. El<strong>les</strong> représentent la majeurepartie du mobilier avec respectivement 124 individus‐vases (soit 45,26 % dumatériel) et 139 I. V. (soit 50,73 %). <strong>Le</strong>s deux autres groupes techniques se limitentà 10 I. V. (soit 3,65 %) pour <strong>les</strong> oxydants‐réducteurs et 1 I. V. (soit 0,36 %)pour le réducteur‐oxydant.78

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