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Montrond-les-Bains (Loire), Le Château L ... - Archeodunum SA

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<strong>Montrond</strong>-<strong>les</strong>-<strong>Bains</strong> (F-42) – <strong>Le</strong> Château103<strong>Le</strong>s dessins sont à l’échelle1/3 e , conformément aux normes envigueur.104Guyot (S.), La céramique médiévaleen Basse Auvergne, Thèse dedoctorat de l’E. H. E. S. S., 2004,vol. I, pp. 64‐106.105Guyot (S.), Etude du mobiliercéramique recueilli sur le site deChangy (<strong>Loire</strong>), D. F. S. de fouillepréventive, I. N. R. A. P., Arbois,2004, 39 p.106Arlaud (C.) et alii, Lyon, <strong>les</strong>dessous de la presqu’île, Bourse-République-Cé<strong>les</strong>tins-Terreaux,2000, Lyon, p. 172.107Goy (M.) et alii, <strong>Le</strong>s sitesmédiévaux de la Petite Perche.Route Nationale 7. Trévol « LaPetite Perche» (03 290 034 AH)(Allier), D. F. S. dactylographié,Clermont‐Ferrand, 1999‐2000,66 p., +pl.108Goy (C.) Cantrelle (S.) Humbert(S.) et Munier (C.), Besançon(Doubs). Lycée professionnelCondé, t. II, Epoques médiévaleet moderne, D. A. F. , 2000,pp. 121‐158, +pl.Etude morpho‐typologique 103La description et l’analyse de la céramique cataloguée reprennent le vocabulaire etla hiérarchisation établis lors de notre doctorat 104 .• Poterie 1 : vase fermé, marmiteLa Poterie 1 n’est représentée que par un individu composé de sept tessons. Tous ontété découverts dans la couche 2010.Il possède une lèvre arrondie, un reborden petit bourrelet externe relativement plat(diam. ouv. : 155 mm) et un col évasé. Lajonction du rebord et du col est marquée par une petite gorge et un renflement en faceinterne, alors que le col comporte un renflement externe au point le plus convexe. Lapartie inférieure du pot n’a pas été découverte.L’argile employée comprend du quartz et des paillettes de mica en petite quantité.En ce qui concerne la cuisson, trois étapes ont été observées. La cuisson s’avèreoxydante mais durant la post‐cuisson, le potier semble avoir sous‐estimé son tempspuisque celle‐ci est marquée par une période de réduction relativement conséquente,puis par une nouvelle cuisson a priori très énergique. Cette particularité jamais rencontréeà ce jour est trahie par une âme rose, puis de part et d’autre grise, puis encorede part et d’autre rose‐rougeâtre.<strong>Le</strong>s comparaisons montrent à l’instar de plusieurs autres céramiques décrites icicertaines analogies morphologiques mais pas complètes. Des distinctions sont ainsirelevées au niveau du rebord et du col, signes que la concordance des aires de diffusionmais plus particulièrement celle de la chronologie s’avère insuffisante. Néanmoins,plusieurs céramiques découvertes en 2004 à Changy (<strong>Loire</strong>) sont proches mais pastotalement identiques 105 . Cel<strong>les</strong>‐ci ont été datées des XIII e ‐XIV e sièc<strong>les</strong>, en privilégiantce dernier. En revanche, l’étude engagée sur ce même site avait permis de déceler desparallè<strong>les</strong> s’orientant vers la fin du XIV e siècle et plus particulièrement au cours duXV e siècle, voire comme c’est le cas à Lyon jusqu’au XVI e siècle 106 . Toutefois, cesmarmites en l’occurrence sont souvent associées dans ce dernier lieu à une anse coudéece qui n’est pas le cas des individus étudiés. Dans l’Allier, sur la commune de Trévol,une forme très proche est signalée dans des contextes datés à partir du XII e siècle maisprincipalement axés vers <strong>les</strong> XIII e ‐XIV e sièc<strong>les</strong> 107 . Enfin, une forme identique est observéeà Besançon (Doubs), dans des niveaux du XV e siècle 108 .• Poterie 2 : forme fermée, marmiteQuatre individus constituent le groupe technique de la Poterie 2. Ils ont été mis aujour dans <strong>les</strong> unités stratigraphiques 2011, 2012, 2030 (2 I. V.), 2067 et 2084.Ces récipients possèdent une lèvre arrondie et un rebord en collerette externe évasée(diam. ouv. : de 140 à 225 mm). <strong>Le</strong> col n’est pas considéré pour cette forme. La partiesupérieure de la panse est à profil globulaire ou ovoïde à extremum haut. En ce quiconcerne la base de la panse et le fond, ceux‐ci n’ont pas été retrouvés. Néanmoins, ceprofil adopte fréquemment un fond convexe pour <strong>les</strong> plus anciens ou plats pour <strong>les</strong> plusrécents. Deux parties supérieures d’anse sont visib<strong>les</strong> sur <strong>les</strong> poteries (3) et (6). La premièreest attachée à la lèvre et une partie du rebord interne, tandis que sur la seconde, elleprend place au sommet de l’épaule. Il faut également préciser que deux anses diamétralementopposées peuvent être envisagées pour cette forme. Enfin, il faut toutefois noterque cette dernière, la céramique (6), diffère quelque peu des autres individus.Du point de vue technique, <strong>les</strong> pâtes sont globalement homogènes. Cinq comprennentdu quartz et des paillettes de mica et deux des particu<strong>les</strong> ferriques. Enrevanche, la distinction est plus nette pour ce qui est des cuissons. <strong>Le</strong>s individus (3),(9) et (10) ont subi une cuisson et une post‐cuisson réductrices alors que <strong>les</strong> troisautres ont été cuites en mode oxydant.84

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