Montrond-les-Bains (Loire), Le Château L ... - Archeodunum SA

Montrond-les-Bains (F-42) – Le ChâteauL’engobe est également relevé surplusieurs tessons découverts dans les unitésstratigraphiques 2022, 2038, 2067,2111 et 2114. Il couvre l’ensemble de laface interne, lui-même recouvert par uneglaçure relativement épaisse de couleurvert pomme. Cet individu – un seul récipientest privilégié – adopte les spécificitésd’un vase assez tardif, probablementdu XVIII e siècle.• Glaçure : la glaçure est le revêtement majoritaire du lot, ce qui n’apparaît pas absurdeau regard de la chronologie. Elle est appliquée inégalement sur les faces interneet externe, avec toutefois une majeure partie pour la première. Parmi elles, six teintessont observées sur les parois de 59 individus‐vases, dont les nuances sont assezvariées. Ainsi, le brun est remarqué sur 32 individus‐vases (soit 54,54 % des glaçures),puis vient le kaki avec 19 I.V. (soit 32,20 %), le vert pomme sur engobe avec3 tessons – un individu est privilégié –, le vert‐jaune et le marron avec 2 I. V. chacun(soit 3,39 %) et enfin le jaune avec 1 I. V. (soit 1,69 %).Il faut préciser en outre que trois individus arborent des décorations à la barbotineblanche, revêtue de glaçure. Ainsi, deux individus glaçurés bruns jouissent de bandesjaunes. Le dernier revêt de la glaçure marron, soulignée par une bande et despoints alignés jaune‐vert ou vert.• Faïence : un seul individu‐vase datable des XVIII e ‐XIX e siècles est repéré dans lelot. Il a été découvert dans l’us 2144.100Les dessins sont à l’échelle1/2 e , conformément aux normes envigueur.Décorations : bande rapportée et incision 100Les décorations apposées ou inscrites dans ou sur l’argile des parois sont au nombrede sept. Il s’agit de quatre bandes appliquées et de trois traces d’incisions.• Bande rapportée : les bandes rapportées ornent quatre individus‐vases. Les I. V.(17) et (18) sont munis d’appliques à section triangulaire pourvues de cannelures irrégulières.Cette irrégularité trahit un façonnage à l’aide d’un bâtonnet plutôt qu’unemolette. Ces bandes sont implantées sur deux fonds de récipients consacrés a priorià la conservation des liquides. Seules quelques traces de rubéfaction trahissent unfoyer à proximité – ante destruction. La localisation de ces bandes ne doit pas tra-80