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thèse - CESBIO

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eau fournie par l’Office Régional de Mise en Valeur Agricole du Haouz (ORMVAH) (140 mm).Nous avons aussi trouvé que la quantité d’irrigation dépend du stade de croissance de lavégétation. Elle augmente avec la quantité de végétation (NDVI) et atteint sa valeur maximaledurant les mois de mars et d’avril qui correspondent à la période de remplissage des grains.La validation des résultats de la spatialisation des besoins en eau du blé avec lesobservations dont nous disposons sur trois parcelles du blé (mesure par l’eddy covariance)montre que l’approche double du modèle FAO-56 donne des résultats acceptables (RMSE = 0.88mm par jour) pour la spatialisation des besoins en eau de la culture du blé. Cependant, une surestimation des besoins en eau par le modèle est due au stress hydrique qui n’est pas pris encompte par le modèle, et une sous estimation reliée à l’évaporation du sol qui est calculée par uneéquation simple. La validation du modèle FAO-56 sous des conditions d’absence du stresshydrique et d’absence d’évaporation du sol montre que le modèle simule bienl’évapotranspiration avec un Root Mean Square Error (RMSE) de 0.40 mm par jour.PerspectivesNotre étude, a été basée sur une approche combinant la modélisation, l’expérimentation etla télédétection pour estimer les besoins en eau des cultures. Nous dégageons deux types deperspectives: des perspectives concernant la modélisation à l’échelle locale et d’autres concernantl’application de la télédétection pour la spatialisation du modèle FAO-56.Pour les perspectives de la modélisation à l’échelle parcellaire, nous avons vu que lemodèle FAO-56 (approche simple et double) donne des résultats acceptables dans l’estimationdes besoins en eau des cultures (évapotranspiration). Cependant, nous avons trouvé quel’approche double du modèle FAO-56 ne simule pas bien l’évaporation du sol après lesévénements de pluie ou d’irrigation (gravitaire). Elle surestime l’évaporation du sol commed’autres modèles plus compliqués (STICS par exemple). L’estimation de l’évaporation du solselon le type d’irrigation et selon le type de la culture (annuelle ou pérenne) reste une questionposée quand on utilise des modèles simples. La validation de la partition du flux del’évapotranspiration a été faite uniquement pour la culture de l’olivier à l’aide des mesures deflux de la sève. Cette partition nous a permis de quantifier les pertes en eau par évaporationdirecte du sol. Ceci sera utile aussi pour le cas de l’oranger pour lequel nous avons évalué cespertes par une comparaison générale entreKCdu site irrigué par goutte à goutte et celui du site89

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