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thèse - CESBIO

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3.3.3 Partition de l’évapotranspiration par l’approche à coefficient culturaldoubleComme l’approche à coefficient cultural double du modèle FAO-56 permet de calculerséparément l’évaporation du sol et la transpiration de la végétation, il est plus intéressant devalider cette partition du flux d'évapotranspiration d’une part, et de quantifier les pertes en eaupar évaporation du sol liées à la technique d’irrigation (gravitaire) d’autre part.La figure 3.7 illustre la performance de la partition de l’évapotranspiration durant 2004.D’après cette figure, nous constatons que l’approche double donne de bons résultats pourl’estimation des deux composantes de ETR malgré sa simplicité et la complexité du site étudié.L’évolution de la transpiration (T) mesurée et celle estimée est similaire (Figure 3.7-a). La valeurde RMSE entre la transpiration mesurée par la technique de flux de la sève et la transpirationestimée par l’approche double du modèle FAO-56 est de 0.59 mm par jour. Quant àl’évaporation du sol (Es), le modèle ne simule pas bien ce terme. On constate que dans lesconditions sèches (absence de pluie et d’irrigation), l’évaporation simulée et celle mesurée sontpresque nulles (du JJ = 210 à JJ=235 et du JJ = 245 à JJ=265, figure 3.7-b). Mais, lorsque lasurface du sol est humide, les deux termes augmentent mais différemment. On constate quel’évaporation mesurée est supérieure à celle estimée, ceci s’explique par le fait que les mesureseffectuées ne donnent pas uniquement l’évaporation du sol mais aussi la transpiration de l’herbeprésente dans le site qui s’ajoute. Globalement le modèle FAO-56 à coefficient cultural doubledonne des résultats acceptables pour la partition de l’évapotranspiration malgré sa simplicité.Cette partition nous permet aussi d’évaluer les pertes en eau par évaporation du sol qui ne sontpas utiles à la croissance des plantes. La figure 3.8 illustre le rapport entre la transpiration etl’évapotranspiration totale ETR (T/ET) (fig. 3.8-a), ainsi que le rapport entre l’évaporation du solet ETR (Es/ET) (fig. 3.8-b). On constate que pendant certaines périodes le rapport (T/ET) dépassela valeur 1. Ceci est dû aux erreurs de mesures. En effet, la méthode de l’extrapolation du flux dela sève d’un arbre à un champ peut surestimer la transpiration (Williams et al., 2004). Nousconstatons aussi que dans les conditions sèches, la transpiration (mesurée ou simulée) représente100% de l’évapotranspiration mais seulement 70% après l’irrigation. Une quantité importanted’eau se perd par évaporation du sol (30% de ETR) et peut être économisée par un choixjudicieux de la technique d’irrigation (le goutte à goutte par exemple).58

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