Figure 1. 1. Schéma de calcul des besoins en eau des cultures ou de l’évapotranspiration maximale ET cselon la méthode de la FAO- 56 (Allen et al., 1998).Il est donc important de quantifier la quantité d’eau perdue par évapotranspiration. Lestravaux réalisés depuis plusieurs décennies jusqu'à nos jours sur la détermination des besoinsen eau des cultures, s'orientent essentiellement, soit vers des approches expérimentales(méthodes dites directes), soit vers des approches basées sur des modèles (méthodes ditesindirectes). Pour les méthodes directes, nous pouvons citer: la méthode du bilan hydrique(Damagnez, 1968; Katerji and Hallair, 1984; Palomo et al., 2002), la méthode lysimètrique(Ducrocq, 1987 ; Marek et al., 1988) et des méthodes microclimatiques basées sur le biland'énergie de la surface du couvert végétal (rapport de Bowen, méthode des corrélationsturbulentes ou méthodes aérodynamique). Leur mise en oeuvre nécessite toutefois unéquipement très sophistiqué et coûteux. Dans ce sens, de nombreuses techniques ont étédéveloppées au cours des dernières années pour mesurer la perte en eau parévapotranspiration ou par transpiration. Parmi ces dernières figurent la technique de flux de lasève (Sakuratani, 1981; Granier, 1985, 1987 ; Edwards et al., 1996; Burgess et al., 2001;Fernández et al., 2001) qui permet de mesurer seulement la transpiration de la plante et laméthode d’eddy-covariance (Running et al., 1999) qui mesure l’évapotranspiration à l’échellede la parcelle. A l’échelle régionale, l’évapotranspiration peut être déterminée par la méthodede scintillation en utilisant le scintillomètre micro-onde (Green et al., 2000).Parmi les méthodes indirectes, l’approche climatique basée sur la méthode FAO-56 estgénéralement la plus utilisée. Elle est basée sur le modèle suivant :ET = KEquation 1. 1c c×ET 012
Où ET représente l’évapotranspiration d’une surface étendue de gazon bien alimentée en0eau, ayant une hauteur uniforme de 8 à 15 cm, en pleine période de croissance, couvrantcomplètement le sol et ne souffrant pas de stress hydrique (Allen et al., 1998).au coefficient cultural, fonction du type de la culture et de son stade végétatif.KccorrespondDevant la difficulté de respecter les conditions standards pour le calcul de ET0,différentes formules empiriques ont été développées pour estimer ET . Ces formules0empiriques peuvent être classées en trois groupes : les méthodes de température (Blaney andCriddle, 1950; Hargreaves and Samani, 1985), les méthodes de rayonnement (Makkink, 1957;Turc, 1961; Priestly and Taylor, 1972) et les méthodes combinées (Penman, 1948; Allen etal., 1998). Leur utilisation est basée sur plusieurs considérations comme le type du climat et ladisponibilité des paramètres nécessaires. L’utilisation de formules empiriques non adéquatespeut surestimer ou sous estimer les besoins en eau des cultures (Saeed, 1986; Jensen et al.,1990; Kashyap and Panda, 2001; Droogers and Allen, 2002)Le second terme de la formule (Eq. 1.1) de calcul des besoins en eau des cultures est lecoefficient cultural ( K ). Sa valeur est affectée par plusieurs paramètres: aérodynamiques,cbiologiques, physiques, physiologiques, phénologiques et agronomiques. Le coefficientcultural est donc toujours établi expérimentalement au début, pour une région et une culturedonnées, puis ensuite confiné dans des tables pour une utilisation ultérieure dans la mêmerégion ou dans une région similaire.D’autres modèles plus compliqués que le modèle FAO-56 ont été développés poursimuler l’évapotranspiration et dans certains cas ses composantes (évaporation du sol et latranspiration de la plante). Ces modèles sont de type SVAT simple « Soil-Vegetation-Atmosphere-Transfert » (Sinclair and Seligman, 1996, Olioso et al., 1999; Boulet et al.,2000), et complexe comme SiSPAT« Simple-Soil-Plant-Atmosphere-Transfert » (Braud et al.,1995). Ces modèles de transfert sol- végétation- atmosphère permettent de quantifier leséchanges d’eau et d’énergie entre le sol, la végétation et l’atmosphère. Ils permettentnotamment de mieux connaître les besoins en eau des plantes et les conditions génératrices destress hydrique. Comme le modèle FAO-56 à coefficient cultural double, ils permettent, decalculer séparément l’évaporation du sol et la transpiration de la végétation. Cependant, cesmodèles nécessitent la connaissance d’un nombre important de variables, ce qui rend difficileà l’heure actuelle leur utilisation à l’échelle régionale.13
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les valeurs deKCdonnées par Allen
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Kc- irrigation localiseIrrigation-g
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ETc simulée, (mm/jour)8642RMSE=0.8
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Les travaux menés dans le cadre de
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eau fournie par l’Office Régiona
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES91
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Barret, DJ., Hatton, TJ., Ash, JE.,
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Chehbouni, A., D.C. Goodrich, M.S.
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tests, root flow and diagnostics of
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Katerji, N., and Hallaire, M. 1984:
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Wanjura, D. F., and Mahan, J. R., 1
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Un grand nombre de méthodes empiri
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T max : est la température journal
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ANNEXE B : DESCRIPTION DE LAMETHODE
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ρk gw= k wm bρc+ kρdw(1− m bc)