On trouve d’autres modèles de type spécifique (ou monospécifique) ou parcellaires quisont généralement des modèles d’écosystèmes naturels ou agronomiques. Les modèles STICS(Brisson et al., 1998), CERRES (Ritchie, 1986) et SUCROS87 (Spitters et al., 1989) fontpartie intégrante de ces derniers. Ces modèles utilisent quatre catégories de données d’entrée:les données climatiques, les données du sol, les itinéraires techniques et les caractéristiquesvariétales.Après le développement des modèles physiques qui permettent de décrire lesprocessus de transfert d’eau et d’énergie entre le sol, la végétation et l’atmosphère, cesmodèles doivent être validés à l’aide des observations sur le terrain d’où l’intérêt descampagnes de mesure effectuées dans le cadre du projet SudMed (les cultures suivies de 2002à 2005 comprennent deux parcelles d'oliviers, deux parcelles d'orangers, et quatre parcelles deblé. (Pour plus de détail, voir le chapitre 2).Si nous disposons de modèles réalistes qui permettent de quantifier les besoins en eaudes cultures, nous pourrons apporter une aide aux décideurs pour la gestion et laprogrammation des irrigations à l’échelle parcellaire. Mais, si les décideurs veulent gérer leursressources en eau à l’échelle régionale au lieu de l’échelle parcellaire, l’un des problèmesmajeurs rencontrés est la variabilité des paramètres du modèle. D’ou l’intérêt de latélédétection spatiale qui permette d’extrapoler les informations locales à l’échelle spatiale.1.6 Apport de la télédétection spatiale pour l’estimation desbesoins en eau des culturesQu'est-ce que la télédétection ?La télédétection est la technique qui, par l'acquisition d'images, permet d'obtenir del'information sur la surface de la Terre sans contact direct avec celle-ci. Elle englobe tout leprocessus qui consiste à capter et à enregistrer l'énergie d'un rayonnement électromagnétiqueémis ou réfléchi, à traiter et à analyser l'information, pour ensuite mettre en application cetteinformation dans plusieurs domaines : météorologie, climatologie, océanographie, hydrologie,agriculture,..….Dans le domaine agricole, la télédétection spatiale pourrait être un outil puissant pourla surveillance des cultures à différentes échelles d’espace (haute résolution SPOT 3 ,3 Satellite Pour l'Observation de la Terre14
LandSat 4 …, basse résolution NOAA 5 ). La télédétection dans le domaine des micro-ondes,(Jackson et al., 1983; Jackson and Schmugge, 1989; Kerr and Njoky, 1988), dans l’infrarougethermique (Jackson, 1985; Taconet, 1986; Laguarde and Choisnel, 1989, Brasa et al., 1998),dans le visible et le proche infrarouge (Tucker, 1979; Asrar et al., 1984; Caselles et Delegido,1987; Caselles et al., 1998; Huete, 1988) permet l’accès à un certain nombre decaractéristiques du couvert végétal à différentes échelles de temps et d’espace. Latélédétection dans le domaine thermique permet d’estimer la température de la surface quivarie fortement en fonction de l’environnement micro-climatique des feuilles et de l’étatd’alimentation hydrique de la plante. Le coefficient cultural, l’albédo de surface et la fractiondu couvert peuvent être estimés par des mesures dans le visible et le proche infrarouge, alorsque la quantité en eau dans le sol et dans la végétation par les mesures dans les micro-ondes.Beaucoup de travaux utilisant la télédétection spatiale ont été développés pour laplanification et la gestion de l’eau d’irrigation (Carlson and Buffum, 1989; Thuinnissen etNieuwenhuis, 1990; Chanzy, 1991; Moran, 1994; Wanjura and Mahan, 1994; Moran et al.,1997; Schmugge and Kustas, 1999; Luquet, 2002). Ces travaux sont basées sur des relationsentre la température de surface la transpiration: une plante en conditions de stress hydriquelimite sa transpiration par la fermeture de ses stomates conduisant à des températures foliairesélevées. Plusieurs approches ont été développées pour exploiter l’information issue de latélédétection infrarouge thermique dans le but d’estimer l’état hydrique d’une culture(Jackson et al., 1981; Wanjura et al., 1984; Asrar et al., 1985; Krieg et al., 1993; Moran,1994). Dans ce sens, plusieurs indicateurs de stress ont été développés: SDD (Stress DegreeDay, Idso et al., 1977), CT (Canopy Temperature, Berliner et al., 1984; Moran, 2001), CWSI(Crop Water Stress Index, Jackson et al., 1981), WDI (Water Deficit Index, Moran et al.,1994; Luquet, 2002).La télédétection permet d’avoir des informations continues sur l’état de la végétationpar le biais des indices de végétation. L’indice de végétation le plus répandu et le plus utiliséest le NDVI (Normalized Difference Vegetation Index). Ce dernier est définie par le rapportde la différence entre les reflectances de surface dans les domines proche infrarouge et lerouge sur la somme de celles-ci (Rouse et al., 1974; Jackson, 1983). Cependant dans les zonesarides et semi-arides, la végétation étant éparse, le sol affecte considérablement le NDVI4 Land Satellite5 National Oceanic and Atmospheric Administration15
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les valeurs deKCdonnées par Allen
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1Kc-FAO-56Measured KcCoefficient cu
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Kc- irrigation localiseIrrigation-g
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4.1 IntroductionEn général, l’e
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ETc simulée, (mm/jour)8642RMSE=0.8
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eau fournie par l’Office Régiona
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES91
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Barret, DJ., Hatton, TJ., Ash, JE.,
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Chehbouni, A., D.C. Goodrich, M.S.
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tests, root flow and diagnostics of
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Katerji, N., and Hallaire, M. 1984:
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Ritchie J.T., 1986. The CERES-Maize
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Wanjura, D. F., and Mahan, J. R., 1
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Un grand nombre de méthodes empiri
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T max : est la température journal
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ANNEXE B : DESCRIPTION DE LAMETHODE
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ρk gw= k wm bρc+ kρdw(1− m bc)