11.07.2015 Views

SEXUALITE DES ADOLESCENTS ET SIDA: - IUMSP

SEXUALITE DES ADOLESCENTS ET SIDA: - IUMSP

SEXUALITE DES ADOLESCENTS ET SIDA: - IUMSP

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Ceci peut-il s’expliquer par les différences entre les cursus scolaires qui placeraient les jeunes de Suisseromande ou du Tessin en avance dans les principales étapes de la scolarité ?13.2 EDUCATION SEXUELLEL’éducation sexuelle étant plus développée et plus systématique en Suisse romande et au Tessin (danscette région elle est systématique depuis seulement quelques années), les jeunes sont plus nombreux a avoireu un ou plusieurs cours d’éducation sexuelle dans ces deux régions (Figure 13.2). En Suisse alémanique14% des filles et des garçons disent n’en avoir jamais eu alors qu’ils ne sont que 3% en Suisse romande,4% parmi les filles au Tessin et 12% parmi les garçons au Tessin.Tableau 13.1Nombre de cours d’éducation sexuelle, selon le sexe et la région linguistique (en%)FémininMasculinSA SR TI SA SR TI% % % % % %jamais 13,7 3,2 4,4 13,6 3,7 12,1une séance d’éducationsexuelle43,2 17,5 42,3 39,0 20,9 45,6plusieurs séances 41,2 78,8 51,4 46,6 74,9 40,8(954) (760) (362) (1072) (738) (397)On peut s’interroger sur les conséquences de ces différences. L’éducation sexuelle fait partie d’un ensemblede sources d’information sur la sexualité parmi lesquelles la famille, les pairs ou les campagnes deprévention jouent chacun un rôle important auprès des jeunes, à différents moment de leur développement.Les détracteurs de l’éducation sexuelle à l’école avancent le fait que celle-ci serait responsable de laprécocité de l’activité sexuelle, ce qui n’a jamais été démontré et ne paraît pas raisonnable. Plusieurs étudesont montré que les jeunes qui ont reçu une éducation sexuelle en milieu scolaire, et dont c’est la sourceprincipale d’information sur ces questions, ne sont pas plus précoces que les autres, mais qu’ils utilisentplus souvent que les autres un moyen de contraception lors de leur premier rapport sexuel 105,106 . Lespremières analyses des résultats de l’enquête ne montrent pas de différence concernant l’usage de contraceptionentre les trois régions, mais une analyse plus précise pourrait être utile pour examiner les influencesde l’éducation sexuelle. On peut, d’ores et déjà, penser que les campagnes de prévention STOP <strong>SIDA</strong>diffusées dans tout le pays ont joué un rôle important, en synergie avec l’éducation sexuelle.13.3 RECOURS AUX SERVICES DU PLANNING FAMILIAL OU A UN MEDECINLes filles au Tessin ont moins souvent consulté le planning ou un médecin gynécologue que dans lesdeux autres régions, qu’elles soient ou non sexuellement actives (Tableau 13.2). Le suivi gynécologique estégalemment moins fréquent au Tessin qu’en Suisse alémanique ou en Suisse romande (Tableau 13.3).111

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!