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SEXUALITE DES ADOLESCENTS ET SIDA: - IUMSP

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par contre semble être liée à une diminution de l’utilisation du préservatif (différence non significative chezles filles, qui sont 5,6% [N= 60] à signaler l’usage de drogue, mais significative parmi les garçons qui sontplus nombreux, 12,4% [N=134]).Figure 9.14Utilisation du préservatif au premier rapport sexuel et usage de drogue ou d’alcool, selonle sexe (en %)100%fém. (1069) masc. (1086)8075.277.3 75.8 74.375.778.368.365.7*6040200pas alcool alcool pas drogue drogueLa proportion de jeunes qui ont consommé, l’un ou l’autre ou les deux, de l’alcool lors d’un rapportsexuel dans une relation stable ne varie pas entre le premier ou le dernier rapport sexuel. La consommationde drogue par contre est plus fréquente lors du dernier rapport avec un partenaire stable (12,0% chez lesfilles et 18,5% chez les garçons) que lors du premier rapport sexuel, lors d’une relation stable(respectivement 4,3% et 8,6%). Ces fréquences ne varient pas lors des différents rapports occasionnels. Aupremier comme au dernier rapport sexuel occasionnel, 35% environ des garçons et des filles sont sousl’influence de l’alcool et 14% des filles 20% des garçons sous l’influence de drogue. Le cumul d’alcool et dedrogue est sensiblement le même dans les différentes relations que au cours du premier rapportsexuel.Cette consommation est liée à une diminution de l’utilisation d’un moyen de contraception efficace(préservatif ou pilule) lors d’une relation stable (Figure 9.15). Lors du dernier rapport stable, comme lorsdu dernier rapport occasionnel, l’usage du préservatif n’est moins fréquente que en cas de consommationde drogue, comme c’était déjà le cas au premier rapport sexuel (la différence n’est alors significative quepour les garçons).Ces résultats concernent une population de jeunes en formation et ne nous disent rien des comportementsdes jeunes plus marginalisés, des jeunes qui se trouvent déjà au travail ou qui ont interrompu leurformation. Une étude nous a montré que les jeunes marginalisés se trouvent plus souvent dans des circonstancesà risque pour ce qui est de la sexualité et de l’usage de drogue, on peut donc faire l’hypothèsede plus grandes difficultés et de besoins plus importants de prévention pour cette population.91

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