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SEXUALITE DES ADOLESCENTS ET SIDA: - IUMSP

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injectables, 85% en parle avant le premier rapport. La Figure 7.9 donne les pourcentages de ceux quiabordent ces quatre sujets avant le premier rapport sexuel, parmi les répondants qui ont eu leur premierrapport dans le cadre d’une relation stable ou occasionnelle (les effectifs comprennent ceux qui ne saventpas répondre).Figure 7.9Discussion avant le premier rapport sexuel, selon le sexe et le type de relation (en % del’ensemble des répondants ayant eu un premier rapport sexuel)10080%fém. stable (907) fém. occas. (165)masc. stable (690) masc. occas. (399)66.46057.453.94020044.542.436.929.6 28.629.72316.414 14.29.53.6 4.5contraception partenaires prises de risque drogues inj.Il semble donc que les échanges sur les sujets importants pour la prévention soient rares. Les jeunesont été interrogés sur les raisons de leur difficulté à parler avec leur partenaire dans le contexte de cetterelation particulière (Tableau 7.5). Parmi les raisons proposées, sont citées le plus souvent la difficultéd’aborder ces sujets et l’inutilité de ces questions puisque le partenaire est considéré comme un partenairesûr, quand il s’agit d’une relation stable (Cf. chapitre 4). Dans le cadre d’une relation occasionnelle, c’est lefait de ne pas y penser ou d’en parler avec quelqu’un d’autre qui sont le plus souvent cités. Les filles citentplus souvent la gêne et leur préférence que ce soit l’autre qui en parle, alors que les garçons pensent plussouvent qu’il est plus important de communiquer par les gestes et le regard ou que comme ils considèrentleur partenaire comme une partenaire sûre, il est inutile de poser des questions. Ces difficultés ne varientpas avec l’âge, ni avec la filière professionnelle.Environ 10% des jeunes qui ont eu un premier rapport sexuel disent qu’ils n’ont parlé d’aucun des 7sujets cités avec leur partenaire, 2,9% des filles et 6,7% des garçons dans le cadre d’une relation stable, et21,1% des filles et 23% des garçons dans le cadre d’une relation occasionnelle. Dans le cadre d’une relationstable, ils invoquent le fait que leur partenaire est un partenaire sûr (27% des 74 personnes) et leurdifficulté à parler de ces sujets, soit parce qu’il sont gênés (21,6%), soit parce qu’ils ne savent pas commenten parler (24,3%), soit parce qu’ils estiment plus important de s’exprimer par les gestes et le regard (23%).Dans le cadre d’une relation occasionnelle, ils invoquent surtout le fait de ne pas y avoir pensé (35%).Environ 31% des jeunes n’ont parlé d’aucun des trois sujets concernant les risques de transmissionVIH et MST (partenaires et pratiques à risque, usage de drogue intraveineuse), 20% dans le cadre d’unerelation stable et 12% dans le cadre d’une relation occasionnelle. Bien peu ont abordé les trois sujets: 6,9%dans le cadre d’une relation stable et 0,6% dans le cadre d’une relation occasionnelle.64

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