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SEXUALITE DES ADOLESCENTS ET SIDA: - IUMSP

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de celles qui ont déjà fait un test de grossesse. Sur les 22 grossesses (lorsque la jeune fille s’est trouvéeenceinte pour la première fois), 4 ont eu lieu après le premier rapport sexuel et les autres plus tard, 8 (40%)n’ont pas utilisé de contraception, une a utilisé une méthode naturelle, 3 ont oublié leur contraception oraleet 8 ( 40%) disent que le préservatif s’est déchiré. Parmi ces 22 grossesses, 16 ont fait l’objet d’ une interruptionvolontaire. La jeune fille a informé son partenaire dans 13 cas sur 20 (65%) et elle a pris ellemêmela décision de poursuivre ou non la grossesse sauf dans 3 cas sur 18 où la décision a plutôt été prisepar les autres que par elle. Ces chiffres sont à considérer avec prudence en raison du petit effectif de casconcernés. Le point de vue des garçons sur ces questions qui faisaient référence à leur partenaire donne lesmêmes informations. Il n’y a pas de différence décelable selon la filière de formation.Dans l’étude sur les styles de vie et la santé des adolescents en Suisse, le taux d’antécédent de grossessechez les adolescentes a été estimé à 4,8% (IC à 95% : 3,8-5,8) 98 . Avec un taux de 2,5 (1,5-3,5), on obtientune seconde estimation qui permet de situer à 3% environ cette prévalence, au vu des biais évaluésprécédemment. Cette estimation concerne la population des adolescentes en formation, mais la survenued’une gro ssesse est plus élevée parmi les jeunes filles de moins de 20 ans qui ont interrompu touteformation, qu’elles aient ou non un emploi ou qu’elles soient marginalisées ou dans des situations plusprécaires 99 .10.2 MALADIES SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES <strong>ET</strong> TESTS DE DEPISTAGE <strong>DES</strong>ANTICORPS ANTI-HIVL’estimation de l’incidence des maladies sexuellement transmissibles est difficiles. Dans la présenteenquête, 6,9% des filles et 3,2% des garçons sexuellement actifs disent qu’ils ont déjà été traités pour unemaladie sexuellement transmissible (le taux de réponse à cette question est de 91,6%, 11,3% ayantabandonné le questionnaire avant de pouvoir répondre à cette question).Ces chiffres correspondent aux résultats de l’enquête sur la santé et les styles de vie des adolescents enSuisse qui estimaient à 9% des filles et 1% des garçons la proportion de jeunes concernés (la formulationde la question était identique) 100.Figure 10 .2 Circonstances qui conduisent à effectuer un test de dépistage des anticoprs anti-VIH,selon le sexe (en %)10080%fém. (152) masc. (145)6058.650.3402026.332.926.2 24.818.423.40après un rapport sans préservatifen couple pour arréter le préservatifpour être sûr/eautres raisonsLa moitié des répondants ont déjà pensé à faire un test de dépistage des anticorps anti-VIH et 16,7%en ont déjà effectué un (11,7% une fois et 5,1% plus d’une fois). Le test est fait dans la moitié des cas pourse rassurer, dans un quart des cas après un rapport sans préservatif et dans un quart des cas en couple pour96

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