11.07.2015 Views

SEXUALITE DES ADOLESCENTS ET SIDA: - IUMSP

SEXUALITE DES ADOLESCENTS ET SIDA: - IUMSP

SEXUALITE DES ADOLESCENTS ET SIDA: - IUMSP

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

arrêter d’utiliser le préservatif (Figure 10.2). Aucune différence entre les sexes n’est significative. Cesrésultats sont tout à fait comparables aux résultats des statistiques pour l’évaluation de la stratégie deprévention du sida en Suisse101 qui trouvent 17,9% (IC : 12,8-23,0) de jeunes, parmi les sexuellement actifsde 17 à 20 ans qui ont déjà effectué un test.Une question permettait aux jeunes d’évaluer leur propre risque d’attraper le sida : 56,3% pensent queleur risque est le même que celui des autres jeunes de leur âge, 32,1% s’estiment moins à risque et 11,6%s’estiment plus à risque que leurs congénères. Les jeunes qui estiment que leur risque d’attraper le sida estplus élevé que les autres ont fait le test plus souvent que ceux qui s’estiment au même niveau ou à unniv eau inférieur : 25% des premiers et 16% des seconds ont effectué un test. Il n’y a pas de différenceselon le sexe ni selon la filière de formation.10.3 DIFFICULTES AU COURS <strong>DES</strong> RAPPORTS SEXUELSRarement évaluées dans les études de population, les difficultés au cours des rapports sexuels ne sontpourtant pas rares : trois quart des filles et des garçons qui ont déjà eu un rapport sexuel répondentpositivement sur une échelle à 7 niveaux de « jamais » à « très souvent ». Les filles peuvent éprouver desdifficultés au cours des rapports sexuels comme l’insuffisance de sécrétion, une gêne ou des douleurs aucours des rapports, une absence de plaisir ou une contraction vaginale involontaire : 33,5% disent que celan’arrive jamais ou presque jamais, 51,0% que cela arrive de temps en temps et 11,5% que cela arrivesouvent ou très souvent (les 2 degrés extrêmes d’une échelle à 7 niveaux). Les garçons peuvent avoir desdifficultés au cours des rapports sexuels comme une éjaculation trop précoce ou une perte d’érection : lamoitié (53,9%) des garçons disent que cela leur est déjà arrivé, alors que 9,0% d’entre eux disent que c’estarrivé souvent ou très souvent.10.4 VIOLENCES SEXUELLESUne question tirée d’un questionnaire américain et déjà utilisée au cours de l’enquête sur la santé et lesstyles de vie des adolescents en Suisse permettait d’évaluer la proportion de jeunes qui ont été victimes deviolences sexuelles avec attouchements. Elle précisait : « une agression sexuelle ou un abus sexuel, c'estqua nd quelqu'un de votre famille ou quelqu'un d'autre vous touche à un endroit ou vous ne voudriez pasqu'on vous touche, ou quand quelqu'un vous fait quelque chose qui s'adresse à votre sexualité mais quevous ne voudriez pas qu'on vous fasse ».A cette question, 13,8% (IC à 95% : 12,3-15,3) des filles et 3,1% des garçons répondent positivement,2,4% des filles et des garçons disant ne pas se souvenir. Parmi ces jeunes 27,9% des filles et 51,6% desgarçons en ont parlé à quelqu’un et 29,1% des filles et 19,9% des garçons estiment que les conséquencespour leur vie actuelle ou future sont importantes ou très importantes. Pour la moitié de ces jeunes, l’abus aeu lieu à l’adolescence, après 12 ans et il s’agissait d’attouchement pour 88% et d’un viol pour 12% d’entreeux (répartition identique parmi les filles et les garçons).Ces résultats sont très proches des prévalences établies par l’enquête sur les styles de vie et la santé desadolescents en Suisse 102 (18,6% des filles (IC à 95% : 17,4-19,8) et 3,9% des garçons) et aux différentsparamètres collectés au cours d’une étude sur les abus sexuels auprès d’adolescents genevois 103 .97

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!