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écologie des virus influenza aviaires en Camargue - IRD

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Discussion générale et perspectivesdéveloppem<strong>en</strong>t d'anticorps spécifiques <strong>des</strong> sous­types circulants). Certaines étu<strong>des</strong> ontmontré <strong>des</strong> taux de séro­préval<strong>en</strong>ces particulièrem<strong>en</strong>t élevés et différ<strong>en</strong>ts selon les espècesétudiées (De Marco et al. 2004). En <strong>Camargue</strong>, il est probable que l'évolution du nombred'animaux possédant ces anticorps soit inversem<strong>en</strong>t proportionnelle à la préval<strong>en</strong>ce d'oiseauxinfectés au cours de l'hiver. Il serait égalem<strong>en</strong>t intéressant de voir si <strong>des</strong> mécanismesd'immunité croisée permett<strong>en</strong>t aux canards d'être résistants à plusieurs souches circulantdurant la même saison. De nombreuses axes de recherches sont <strong>en</strong>visageables sur ces aspectset apporteront sans aucun doute <strong>des</strong> informations importantes concernant la dynamiquetemporelle d'infection par les <strong>virus</strong> <strong>influ<strong>en</strong>za</strong> <strong>aviaires</strong>, chez les canards hivernant <strong>en</strong><strong>Camargue</strong>.Concernant <strong>des</strong> aspects plus méthodologiques, l'amélioration <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> dedétection <strong>des</strong> <strong>virus</strong> et la mise au point de protocoles standardisés pour le typage viral parqRT­PCR a permis d'accroître considérablem<strong>en</strong>t la qualité <strong>des</strong> analyses. Un certain nombred'incertitu<strong>des</strong> concernant les résultats de ce travail sont cep<strong>en</strong>dant à énoncer. Il est parexemple probable que de nombreux <strong>virus</strong> n'ai<strong>en</strong>t pas été détectés du fait de la mauvaisequalité du prélèvem<strong>en</strong>t (e.g. charge virale trop faible dans l'échantillon due à un prélèvem<strong>en</strong>tréalisé <strong>en</strong> début ou fin de période d'excrétion, prés<strong>en</strong>ce d'inhibiteurs de PCR). Les métho<strong>des</strong>ayant évolué au cours <strong>des</strong> trois années d'étu<strong>des</strong>, la s<strong>en</strong>sibilité n'a pas été la même <strong>en</strong>tre lestrois saisons d'hivernage et r<strong>en</strong>d difficile l'interprétation <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>ces de préval<strong>en</strong>cesmesurées. De nombreuses questions et approches expérim<strong>en</strong>tales pourrai<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t êtreapprofondies dans ce domaine afin d'apporter, à plus large échelle, <strong>des</strong> informations sur lesmétho<strong>des</strong> permettant de détecter et caractériser les <strong>virus</strong> <strong>influ<strong>en</strong>za</strong> <strong>aviaires</strong> dans lespopulations naturelles de manière optimale. La caractérisation, dans les fèces, d'inhibiteurspot<strong>en</strong>tiels (e.g. bactéries) <strong>des</strong> réaction de PCR et la détermination d'une quantité minimale defi<strong>en</strong>tes nécessaire pour détecter la prés<strong>en</strong>ce du <strong>virus</strong> chez un individu infecté sont parexemple <strong>des</strong> aspects qu'il serait intéressant d'étudier.1.2. Détection de <strong>virus</strong> chez les laro­limicoles.Certaines espèces d'oiseaux appart<strong>en</strong>ant à l'ordre <strong>des</strong> Charadriiformes sembl<strong>en</strong>t être infectéespar <strong>des</strong> <strong>virus</strong> particuliers, appart<strong>en</strong>ant aux sous­types H13 et H16 (Hinshaw et al. 1982;146

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