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écologie des virus influenza aviaires en Camargue - IRD

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Influ<strong>en</strong>za <strong>aviaires</strong> <strong>en</strong> <strong>Camargue</strong>P < 0,001). Ce résultat est intéressant puisque à ce jour très peu de canards plongeurs ont étééchantillonnés et testés pour la prés<strong>en</strong>ce de <strong>virus</strong> <strong>influ<strong>en</strong>za</strong> <strong>aviaires</strong>. L'origine d'une tellevariation n'est pas expliquée à ce jour. Les <strong>virus</strong> subsistant principalem<strong>en</strong>t dans la couchesuperficielle de la colonne d'eau, les différ<strong>en</strong>ces liées aux stratégies d'alim<strong>en</strong>tation <strong>en</strong>tre cesdeux g<strong>en</strong>res pourrai<strong>en</strong>t év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t expliquer ce résultat.Concernant les autres espèces échantillonnées, seules deux espèces de Laridés, lamouette mélanocéphale et le goéland leucophée (respectivem<strong>en</strong>t Larus melanocephalus et L.michahellis) ont montré <strong>des</strong> infections aux <strong>virus</strong> <strong>influ<strong>en</strong>za</strong> <strong>aviaires</strong>. Les faibles préval<strong>en</strong>cesobservées pour ces espèces (Tableau 1) sont du même ordre que celles <strong>en</strong>registrées <strong>en</strong>Europe du Nord (Fouchier et al. 2003). Ols<strong>en</strong> et al. (2006) ont <strong>en</strong> effet estimé une préval<strong>en</strong>cemoy<strong>en</strong>ne d'infection pour ces oiseaux (mouettes et goélands, i.e. Larus sp) de 1,4%. Chez cesoiseaux cep<strong>en</strong>dant, les <strong>virus</strong> <strong>influ<strong>en</strong>za</strong> <strong>aviaires</strong> sont divisés <strong>en</strong> lignées Europé<strong>en</strong>ne etAméricaine, et certains sous­types (H13 et H16) sembl<strong>en</strong>t être restreints au g<strong>en</strong>re Larus(Fouchier et al. 2005, Ols<strong>en</strong> et al. 2006).Comme les laridés, les hérons et flamants roses sont <strong>des</strong> oiseaux d'eau coloniaux. Latransmission de <strong>virus</strong> <strong>influ<strong>en</strong>za</strong> <strong>aviaires</strong> est donc théoriquem<strong>en</strong>t possible dans cespopulations. Malgré un effort d'échantillonnage relativem<strong>en</strong>t important (N = 177 pour héronset aigrettes, N = 113 flamants roses) aucun oiseau ne s'est avéré positif (Article 3), suggérantun rôle limité de ces oiseaux dans l'épidémiologie de la maladie. Ce rôle limité concerneégalem<strong>en</strong>t les passereaux (Ols<strong>en</strong> et al. 2006), <strong>en</strong> effet, <strong>en</strong> <strong>Camargue</strong>, aucun <strong>virus</strong> n'a étédétecté sur les 1599 échantillons analysés, p<strong>en</strong>dant les migrations de printemps (Article 3) etd'automne.Le détail <strong>des</strong> effectifs et espèces analysées est prés<strong>en</strong>té <strong>en</strong> Annexe 4. Les résultatscorrespondant à la première saison d'échantillonnage, hivernage 2005­2006 et migration deprintemps 2006, ont été publiés respectivem<strong>en</strong>t dans l'Article 7 (prés<strong>en</strong>té dans leChapitre III) et l'Article 3.41

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