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THESE de DOCTORAT Lyu ABE Imagerie à Haute Dynamique ...

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Exploitation sur GI2T/REGAIN 165qui est définie à un instant t donné, vu le caractère fluctuant et aléatoire <strong>de</strong> S, mais dont lamoyenne est supposée stable. On en déduit le spectre <strong>de</strong> puissance,|TF(I)| 2 = |TF(O)| 2 × |TF(S)| 2 (9.7)Pour un grand nombre <strong>de</strong> poses, dont chacune "fige" l’état <strong>de</strong> la turbulence, l’équation Eq.9.2peut s’écrire∑|TF(I)| 2 = ∑ (|TF(O)| 2 × |TF(S)| 2) (9.8)et en supposant que le spectre <strong>de</strong> puissance <strong>de</strong> O ne varie pas dans le lapse <strong>de</strong> temps <strong>de</strong>l’enregistrement <strong>de</strong>s images, il vient,∑|TF(I)| 2 = |TF(O)| 2 × ∑ (|TF(S)| 2) (9.9)soit en moyenne,< |TF(I)| 2 >= |TF(O)| 2 × < |TF(S)| 2 > (9.10)où < • > désigne la moyenne d’ensemble. Pour remonter au spectre <strong>de</strong> puissance <strong>de</strong> O, ilreste à estimer le spectre <strong>de</strong> puissance <strong>de</strong> S, en faisant l’hypothèse que sa moyenne resterastable. Dans la pratique, S est déterminée en observant une étoile simple non résolue dans lesconditions les plus proches possibles <strong>de</strong> celles <strong>de</strong> l’observation <strong>de</strong> l’objet <strong>de</strong> science. On voit icique l’information <strong>de</strong> phase absolue est perdue, et qu’on ne peut donc remonter qu’au moduledu spectre <strong>de</strong> l’objet O, sa phase étant perdue. Des techniques plus élaborées permettent <strong>de</strong>retrouver la phase <strong>de</strong> l’objet.Cette technique est également utilisée en interférométrie optique à longue base et dans lecas <strong>de</strong> plusieurs ouvertures séparées.9.2.5 Formalisme & VisibilitéEn se plaçant dans le cas <strong>de</strong> 2 télescopes <strong>de</strong> diamètre D séparés par la base B, on montreque la recombinaison cohérente <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux on<strong>de</strong>s Ψ 1 et Ψ 2 d’intensité I 1 et I 2 issues <strong>de</strong>s 2télescopes et provenant du même objet forment une image dont l’intensité est,I(⃗x) = I 1 + I 2 + 2 √ (< Ψ 1 Ψ ∗ 2 >I 1 I 2 √< |Ψ1 | 2 >< |Ψ 2 | 2 > cos B2 π ⃗ )· ⃗xλ F − Φ(9.11)F, focale du télescope, Φ la phase regroupant les différents termes <strong>de</strong> phase provenant <strong>de</strong>l’objet et <strong>de</strong> l’instrument.On note,γ 12 =| < Ψ 1 Ψ ∗ 2 > |√< |Ψ1 | 2 >< |Ψ 2 | 2 >(9.12)la quantité qui est appelée le <strong>de</strong>gré complexe <strong>de</strong> cohérence mutuel et il représente l’aptitu<strong>de</strong><strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux on<strong>de</strong>s (1 et 2) à interférer. Il est relié au spectre <strong>de</strong> l’objet par la relation(théorème <strong>de</strong> Van-Cittert - Zernike),

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