THESE de DOCTORAT Lyu ABE Imagerie à Haute Dynamique ...
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Exploitation sur GI2T/REGAIN 187qui possè<strong>de</strong> un spectromètre et qui permet d’avoir accès au spectre <strong>de</strong> manière continue.Figure 9.14. Ces courbes illustrent ce que l’on pourrait attendre d’une observation simultanée à 620 nmet 500 nm dans les <strong>de</strong>ux chambres du spectromètre. Elles représentent le rapport entre lacourbe <strong>de</strong> visibilité <strong>de</strong> l’étoile simultanément observée dans le rouge et dans le bleu. Lediamètre <strong>de</strong> référence est <strong>de</strong> 3,08 mas dans le rouge (modèle <strong>de</strong> disque uniforme actuellementadmis) dont la courbe <strong>de</strong> visibilité 2 est tracée en pointillés (normalisation arbitraire).La courbe en tiret est le rapport <strong>de</strong>s visibilités 2 mesurées respectivement à 620 et 500 nmattendu pour un diamètre apparent <strong>de</strong> 3,02 dans le bleu (2% <strong>de</strong> variation du diamètre apparent).I<strong>de</strong>m pour la courbe en tirets-points pour un diamètre apparent <strong>de</strong> 2,93 mas dansle bleu (5% <strong>de</strong> variation du diamètre apparent). Ces écarts <strong>de</strong> diamètre <strong>de</strong> quelques pourcents pourraient effectivement être mis en évi<strong>de</strong>nce sur Véga si l’effet d’assombrissementgravitationnel prédit (effet von Zeipel) existe.La Figure 9.14 montre que dans le cas d’une étoile comme Véga, la variation du diamètreapparent à <strong>de</strong>s longueurs d’on<strong>de</strong> différentes (ici 620 et 500 nm) peut être mise en évi<strong>de</strong>nceen utilisant la métho<strong>de</strong> d’observation simultanée. La précision sur les mesures du contraste<strong>de</strong>s franges est estimée inférieure à 1%, ce qui ne semble pas impossible à réaliser, puisquedans ce cas, il ne s’agirait pas <strong>de</strong> déduire <strong>de</strong>ux valeurs du contraste <strong>de</strong> manière indépendantesur un ensemble <strong>de</strong> points, mais bel et bien <strong>de</strong> calculer le rapport direct <strong>de</strong>sénergies hautes fréquences pour chaque domaine <strong>de</strong> longueur d’on<strong>de</strong> (rouge sur bleupar exemple).L’avantage décisif <strong>de</strong> cette métho<strong>de</strong> différentielle est <strong>de</strong> s’affranchir <strong>de</strong> l’ajustementdu pic basse fréquence qui est une source d’erreur considérable, parfois difficilementquantifiable. Il reste à vérifier que cette métho<strong>de</strong> est stable, et peu sensible aux effets chromatiques.Le test <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> peut s’effectuer sur un ensemble d’étoiles non résolues quipeuvent en même temps servir <strong>de</strong> calibrateur (c’est-à-dire <strong>de</strong> déterminer la correction a apporterau rapport <strong>de</strong>s énergies pour chaque longueur d’on<strong>de</strong>), s’il est avéré que la métho<strong>de</strong> esteffectivement stable.L’exploitation <strong>de</strong> ce genre d’observation, et les conclusions quant à la nature du phénomène