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THESE de DOCTORAT Lyu ABE Imagerie à Haute Dynamique ...

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Principes <strong>de</strong> coronographie 35étoiles les plus proches sont en-<strong>de</strong>çà <strong>de</strong> la limite du pouvoir <strong>de</strong> résolution <strong>de</strong>s plus grands instrumentsà pupille compacte. Il suffit donc <strong>de</strong> placer un masque occultant qui a les dimensions<strong>de</strong> la figure <strong>de</strong> diffraction dans un plan image. De la même manière que pour le coronographesolaire, l’énergie lumineuse n’est vraiment réduite qu’après avoir formé une image <strong>de</strong> la pupillesur laquelle on place un diaphragme (Cf. Figure 3.1).Le coronographe <strong>de</strong> Lyot est actuellement la seule technique permettant d’obtenir une extinctionsuffisante pour une exploitation astrophysique sur <strong>de</strong>s objets autres que le Soleil. Cependant,<strong>de</strong>s limitations évi<strong>de</strong>ntes apparaissent, même dans l’espace, pour l’observation directe<strong>de</strong> planètes extra-solaires. Premièrement, la taille du masque ne permet pas d’accé<strong>de</strong>rà l’environnement proche <strong>de</strong>s étoiles (à l’échelle <strong>de</strong> la résolution angulaire <strong>de</strong> l’instrument). Ilest nécessaire <strong>de</strong> masquer l’objet brillant central jusqu’à <strong>de</strong>ux ou trois anneaux <strong>de</strong> la tache <strong>de</strong>diffraction (Malbet 1996 [80]) s’il on veut espérer obtenir <strong>de</strong> bonnes performances.La secon<strong>de</strong> limitation concerne la dynamique qui n’est pas suffisante proche <strong>de</strong> la sourcebrillante pour l’observation directe d’objets très faibles, comme dans le cadre <strong>de</strong> la rechercheet <strong>de</strong> l’imagerie directe d’exo-planètes où le contraste peut atteindre 10 9 dans le spectre visible(cas d’une exo-Terre ou d’un exo-Jupiter). Cependant, les observations récentes ont montrél’intérêt du coronographe <strong>de</strong> Lyot lorsqu’il s’agit d’étudier <strong>de</strong>s objets diffus étendus comme lesdisques <strong>de</strong> gaz ou <strong>de</strong> poussière (Augereau et al. 1999 [12], Mouillet et al. 2001 [86]). La faiblesensibilité <strong>de</strong> cette technique aux erreurs <strong>de</strong> centrage (tip-tilt) en font un outil intéressant pourla coronographie au sol (Boccaletti, en préparation).3.3 Variantes <strong>de</strong> la coronographie <strong>de</strong> LyotUne technique originale a été développée dans le but <strong>de</strong> contrôler très précisément la tailledu masque en temps réel. Le coronographe est constitué d’une goutte <strong>de</strong> mercure prise entre<strong>de</strong>ux lames <strong>de</strong> verre. En exerçant une pression variable d’un côté à l’ai<strong>de</strong> d’un piézo-électrique,on contrôle l’étalement <strong>de</strong> la goutte <strong>de</strong> mercure. Le diaphragme <strong>de</strong> Lyot est lui aussi réglableet permet d’atteindre la meilleure extinction possible. Cette technique a été testée avec succès(Bourget et al. 2001 [30]) dans le cadre <strong>de</strong> l’imagerie <strong>de</strong>s satellites planétaires.De nombreuses autres variantes du coronographe <strong>de</strong> Lyot ont été étudiées et ten<strong>de</strong>nt àoptimiser l’atténuation dans la pupille coronographique soit par apodisation du masque luimême,soit par apodisation <strong>de</strong> la pupille d’entrée du télescope (Aime et al. 2001a [9]). Dans ce<strong>de</strong>rnier cas, un formalisme mathématique exact a pu être élaboré et qui permet <strong>de</strong> minimiserl’intensité dans le plan pupille coronographique.Bien que le coronographe <strong>de</strong> Lyot présente quelques inconvénients qui ren<strong>de</strong>nt certainesobservations impossibles, il n’en est pas moins le plus utilisé <strong>de</strong> nos jours, et est même envisagépour les programmes <strong>de</strong> recherche directe d’exo-planètes. Sa simplicité <strong>de</strong> mise enoeuvre, la très longue expérience <strong>de</strong>s observateurs, et l’étu<strong>de</strong> quasi exhaustive <strong>de</strong>s possibili-

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