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THESE de DOCTORAT Lyu ABE Imagerie à Haute Dynamique ...

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Exploitation sur GI2T/REGAIN 167Figure 9.4. (gauche) Allure <strong>de</strong> la coupe <strong>de</strong> la fonction <strong>de</strong> transfert longue pose <strong>de</strong> l’interféromètre à 2ouvertures sans atmosphère (coupe). Dans ce cas il s’agit du carré <strong>de</strong> l’autocorrélation <strong>de</strong> lafonction pupille <strong>de</strong> sortie <strong>de</strong> l’interféromètre. Les théories d’optique atmosphérique montrentque pour le cas <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s ouvertures suffisamment éloignées l’une <strong>de</strong> l’autre (qui évite lescorrélations spatiales et temporelles <strong>de</strong>s fronts d’on<strong>de</strong>) et en présence <strong>de</strong> turbulence, cettefonction <strong>de</strong> transfert longue pose se comporte comme l’autocorrélation simple <strong>de</strong> la pupille<strong>de</strong> sortie à laquelle vient s’ajouter la fonction <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> l’atmosphère (unités arbitraires).Lorsqu’on peut considérer qu’il n’y a pas <strong>de</strong> corrélation entre les fronts d’on<strong>de</strong> <strong>de</strong>vant lespupilles <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux télescopes (cas où la base B est supérieure à l’échelle <strong>de</strong> turbulence externeL 0 ), les pics frange et tavelure moyens peuvent être décrits comme l’autocorrélation simple <strong>de</strong>la pupille <strong>de</strong> sortie <strong>de</strong> l’interféromètre (Roddier & Lena 1984 [108]).On peut remarquer que sans atmosphère, il n’y a plus que 2 composantes qui sont donnéespar le carré <strong>de</strong> l’autocorrélation <strong>de</strong> sa pupille (le pic tavelure et le pic frange).La composante haute fréquence <strong>de</strong> la fonction <strong>de</strong> transfert module le spectre <strong>de</strong> puissance<strong>de</strong> l’objet observé à la fréquence spatiale moyenne B/λ. Comme je l’ai évoqué ci-<strong>de</strong>ssus etd’après le théorème <strong>de</strong> van Cittert-Zernike (Equation 9.13), l’information sur le module <strong>de</strong> lavisibilité complexe <strong>de</strong> l’objet est contenue dans le contraste <strong>de</strong>s franges d’interférence. DenisMourard montre (Mourard et al. 1994 [87]) qu’un estimateur du contraste <strong>de</strong>s franges indépendantdu temps <strong>de</strong> pose est donné par,C = |V | 2 =∫Frange LP| Õ(z)|2 FTM(z) dz∫Tavelure LPFTM(z) dz(9.14)La difficulté rési<strong>de</strong> ici dans l’estimation du dénominateur, qui doit s’affranchir <strong>de</strong> la contributionbasse fréquence inhérente à l’étalement <strong>de</strong> l’image au foyer <strong>de</strong>s télescopes (la tache "seeing"),dont la contribution dans le spectre <strong>de</strong> puissance est le pic seeing (Figure 9.4 à droite). Lamétho<strong>de</strong> aujourd’hui utilisée consiste à ajuster dans le spectre <strong>de</strong> puissance la composantebasse fréquence <strong>de</strong> la FTM déduite <strong>de</strong>s images réelles <strong>de</strong> la pupille enregistrées durant l’observation(Figure 9.5). Cette métho<strong>de</strong> s’applique <strong>de</strong> manière générale, indépendamment dumo<strong>de</strong> <strong>de</strong> fonctionnement (mo<strong>de</strong> Courtès ou "franges dispersées").

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