THESE de DOCTORAT Lyu ABE Imagerie à Haute Dynamique ...
THESE de DOCTORAT Lyu ABE Imagerie à Haute Dynamique ...
THESE de DOCTORAT Lyu ABE Imagerie à Haute Dynamique ...
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
42 Coronographie à couteau <strong>de</strong> phase<strong>de</strong> la figure <strong>de</strong> diffraction, et <strong>de</strong> surcroît, parfaitement symétrique.Pour résoudre cette difficulté technique, je suis parti du principe que les coronographesinterférentiels (CIA ou Masque <strong>de</strong> Phase) font interférer les <strong>de</strong>ux moitiés <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> inci<strong>de</strong>nte,avec, en première approximation, une répartition d’énergie égale pour ces <strong>de</strong>ux moitiés (dontune est déphasée <strong>de</strong> π). Une première idée est alors apparue : pourquoi ne pas déphaser<strong>de</strong> π la moitié <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> dans le plan image ? Cela présente l’avantage <strong>de</strong> ne pas présenter<strong>de</strong> dépendance géométrique par rapport au déphasage. Pour l’anecdote, c’est lors du retourd’une réunion à l’OHP, et sur un parking tard dans la nuit que Farrokh Vakili et moi-même avonssimulé numériquement ce cas. Le résultat est illustré sur la Figure 4.1, où j’ai représenté lapartie réelle <strong>de</strong> l’amplitu<strong>de</strong> complexe associée à l’on<strong>de</strong> dans le plan image, et la distributiond’intensité résultante dans un plan pupille conjugué (le passage <strong>de</strong> l’un à l’autre pouvant êtreobtenu par transformée <strong>de</strong> Fourier).(a) (b) (c) (d)Figure 4.1. (a) Pupille d’entrée, (b) représentation <strong>de</strong> l’amplitu<strong>de</strong> complexe <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> dans le plan imagedéphasée <strong>de</strong> π selon un axe, (c) distribution d’intensité dans le plan pupille conjugué et (d)image coronographique finale (plan image), après avoir appliqué un diaphragme <strong>de</strong> Lyot dansla pupille figurée en (c). L’extinction n’est ici que <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 10.Lorsqu’on place un diaphragme <strong>de</strong> Lyot dans le plan pupille (Figure 4.1c) et qu’on formel’image finale, on met en évi<strong>de</strong>nce l’effet <strong>de</strong>structif <strong>de</strong> l’interférence au centre <strong>de</strong> l’image selonl’axe du déphasage initial (Figure 4.1d). Cependant, le rapport d’intensité "pic-à-pic" parrapport à la tache <strong>de</strong> diffraction sans coronographe n’est que <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 10.Dans ces circonstances, on peut penser qu’une succession <strong>de</strong> masques <strong>de</strong> phase linéaires(que j’appellerai "couteaux <strong>de</strong> phase" par la suite) ne peuvent pas produire d’extinction plusélevée qu’un facteur 10 à chaque fois. Il n’en est rien car tout dépend <strong>de</strong> la disposition <strong>de</strong>scouteaux <strong>de</strong> phases les uns par rapport aux autres. Une fois le premier déphasage effectué,on s’aperçoit qu’en plaçant un second couteau <strong>de</strong> phase avec une orientation perpendiculaireà celui <strong>de</strong> l’image <strong>de</strong> la Figure 4.1b, la distribution d’intensité dans la pupille conjuguée faitapparaître un effet d’interférence extrêmement <strong>de</strong>structif exactement sur le support <strong>de</strong> cettepupille. Quasiment toute l’énergie est concentrée dans les coins d’un carré circonscrit à laforme <strong>de</strong> la pupille (Figure 4.2b).