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chapitre 2 considerations prealables - PubMan

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CHAPITRE 9<br />

PERSPECTIVES DE STANDARDISATION ET<br />

PROBLEMES D’ORTHOGRAPHE<br />

9.1. PERSPECTIVES DE STANDARDISATION<br />

Pour éviter qu’une langue ne disparaisse ou ne perde son statut de moyen de<br />

communication d’un peuple, l’on doit entretenir sa vitalité par la mise au point d’un<br />

système normatif pouvant gouverner ou guider son utilisation. En d’autres termes, le<br />

moyen les plus sûrs pouvant contribuer au maintien du dynamisme d’une langue est sa<br />

mise par écrit. Standardiser une langue revient donc à réguler tout désordre susceptible<br />

de corrompre ou de compromettre son dynamisme, sa survie. Mais pour réaliser cet<br />

exercice, il y a un certain nombre de préalables ou de critères à examiner. En principe,<br />

la langue, pour prétendre à un développement harmonieux et satisfaisant de son<br />

système de consignation, doit remplir des conditions identifiées et présentées dans les<br />

langues standardisables (cf. Wiesemann, U. et al., 1988, Alcam 133 – 142).<br />

9.1.1. Nombre de locuteurs<br />

L’étude sur les populations menée en 1983 a révélé que cette langue a environ<br />

cinq mille (5 000) locuteurs.<br />

D’après Melinda Lamberty (2001), ce nombre aurait aujourd’hui triplé et<br />

tournerait même autour de 16 000 âmes. Notre langue d’étude se trouve dans le<br />

Département de Mayo-Tsanaga, précisément dans le Canton de Zamaï, arrondissement<br />

de Mokolo. Les locuteurs natifs de cette langue occupent quatorze (14) quartiers qui<br />

forment un grand village. Ce dernier est administrativement appelé Tchouvok ou<br />

Tsouvok (Alcam : 1988). Il faut ici souligner que Seguin (1992) et Lamberty (2001),<br />

travaillant respectivement sur l’enquête sociolinguistique, et sur le bilinguisme cuvok<br />

/Mofu - sud, ont parlé de 14 villages. Mais lorsqu’en octobre 2002 nous avons vérifié<br />

cette information au niveau de la sous-préfecture de Mokolo, Tchouvok est présenté<br />

comme un seul village constitué des quartiers. Le Chef de village Tchouvok basé à<br />

Ndurey-Centre, quand nous y avons séjourné après l’autorisation du sous-préfet de<br />

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