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chapitre 2 considerations prealables - PubMan

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place des consonnes dans la structure phonologique et ne sauraient être prises comme<br />

un élément vocalique commençant ou terminant une diphtongue.<br />

Le nombre de consonnes nasales est souvent réduit dans les langues tchadiques.<br />

Les phonèmes /m/ et /n/ se retrouvent dans toutes ces langues. Mais dans la plupart des<br />

cas, elles sont les seules consonnes nasales car les nasales palatales et vélaires<br />

phonétiques peuvent être prouvées non distinctives. Dans la langue kotoko, la nasale<br />

[¾@ YpODLUH QHVW TXH ODOORSKRQH GH Q VH Slaçant à la fin de la syllabe.<br />

Dans d’autres langues le [¾@ HVW ODOORSKRQH HQ ILQ GH PRWV GH OD SUp-nasalisée<br />

/¾J �HVW OH �DV GH �XYRN /D SDODWDOH >&], quand elle est présente, peut souvent être<br />

démontrée comme la variante de /n/ sous l’influence de la prosodie de palatalisation.<br />

2.3. DES TONS DANS LES LANGUES TCHADIQUES CENTRALES<br />

James Roberts constate que la notion de ton est très difficile à appréhender.<br />

Ainsi, il n’est pas étonnant, très souvent, d’entendre des gens dire que la plupart des<br />

langues africaines sont les langues à tons. Mais, nous devons noter que toutes ces<br />

langues ne se comportent pas de la même façon.<br />

Des études récentes ont été menées dans le domaine des théories, des<br />

descriptions et des analyses des tons des langues africaines, mais ont révélé que<br />

beaucoup de préoccupations attendent des clarifications. Les langues tchadiques, de<br />

leur part, manifestent des phénomènes tonals assez curieux qui méritent d’autres<br />

recherches beaucoup plus aiguisées et averties.<br />

Selon Roberts (2001), les langues tchadiques de branche centrale ont en général<br />

un registre de tons simples. Beaucoup de tchadicistes reconnaissent seulement deux<br />

tons de base, à savoir le ton bas et le ton haut. C’est le cas des langues suivantes :<br />

Mofu, Higi, Kapsiki, Mafa, Gidar, Podoko.<br />

Dans certaines langues, un troisième niveau moyen est reconnu, mais très<br />

souvent avec de réserve car beaucoup remarquent qu’une analyse plus profonde<br />

réduirait les tons de base à deux. Parmi les langues où un troisième niveau de ton est<br />

reconnu, nous pouvons citer le Daba, Zulgo, Mbuko, Moloko et Ouldémé. Des tons<br />

modulés ont été attestés dans quelques langues comme le Higi avec le ton montant BH<br />

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