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Anno XXXI Numero 12 - Sito personale di Renato

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10 COMUNI D'EUROPA <strong>di</strong>cembre 1983<br />

Trotzkij<br />

Eglipassò poi a parlare della nuova politica estera del Governo.<br />

«Il nostro primo atto sarà la richiesta <strong>di</strong> un imme<strong>di</strong>ato armistizio su tutti ifronti, ed una<br />

conferenza <strong>di</strong> popoli per <strong>di</strong>scutere i termini <strong>di</strong> una pace democratica. La parte <strong>di</strong> democra-<br />

zia che potrà esservi nella sistemazione della pace <strong>di</strong>penderà dalla risposta rivoluzionaria<br />

dellfEuropa. Se noi creeremo qui un governo <strong>di</strong> Soviet, che sia un potente fattore <strong>di</strong>pace<br />

in Europa, ci rivolgeremo <strong>di</strong>rettamente e immedzatamente per mezzo <strong>di</strong> questo governo<br />

stesso a tutti i popoli, senza tener conto dei loro capi, proponendo un armistizio. Al<br />

momento dela conclusione della pace, la Rivoluzione Russa premerà nel senso che non vi<br />

siano nessuna annessione, nessuna indennità, vi sia per tutti i popoli il <strong>di</strong>ritto <strong>di</strong> autodeci-<br />

sione, e premeràper una federazione <strong>di</strong> Repubbliche Europee.. .<br />

Alla fine <strong>di</strong> questa gizerra vedo L'Europa rziorgere non per opera dei <strong>di</strong>plomatici, ma del<br />

proletariato. La Federazione delle Repubbliche Europee (gli Stati Uniti <strong>di</strong> Europa) ecco<br />

quello che dovrà esservi. L'autonomia nazionale non basta più. L'evoluzione economica<br />

esige l'abolizione delle frontiere nazionali. Se L'Europa resta spezzata in gruppi nazionali,<br />

l'imperi<strong>di</strong>smo ricomincerà l'opera sua. Soltanto una federazione <strong>di</strong> Repubbliche Europee<br />

può dare la pace al mondo)). Egli sorrise, r: che stanco e delicato sorriso il suo. «Ma, senza<br />

l'azione delle masse europee, questi scopi non possono essere raggiunti, ora.. . ».<br />

Ora mentre ciascuno aspettava che i bolscevichi apparissero nelle strade una mattina e<br />

prendessero a massacrare la gente col colletto bianco, la vera insurrezione cominciava la sua<br />

strada molto naturalmente e apertamente.<br />

(dalla conversazione <strong>di</strong> Trotzkij con John Reed, riportata nel volume dello stesso Reed ((10<br />

giorni che fecero tremare il mondo)), 1919, sugli inizi della Rivoluzione russa).<br />

«. . .Quant au domaine des délibérations de<br />

la Conférence européenne, le Gouvernement<br />

danois est d'avis qu'il convient de s'attacher<br />

problèrnes<br />

ques qui, par suite de~ con<strong>di</strong>tiOns gé0p0litiques,<br />

sont spécialement appropriés à etre <strong>di</strong>s- 1<br />

rations et aux réels intérets des peuples euro-<br />

péens . . .».<br />

De la Réponse du Gouvernement portugais (<strong>12</strong><br />

ju;Uet 1930)<br />

u.. . Les con<strong>di</strong>tions de sécurité, de pacifica-<br />

ti~" es~ritsl d'entente et de cOO~ératiOn<br />

le terrain p0litique lui paraissent effet<br />

fondamentales Pour la réalisatiOn de progrès<br />

la vOie de écOnOmique. Mais<br />

juge aussi que, sur le terrain économique et<br />

social, il existe des <strong>di</strong>fficultés particulières qui<br />

ne Se rattachent que de loin aux con<strong>di</strong>tions Po-<br />

litiques et qui ne Peuvent attendre de celles-ci<br />

~eules leur solution.<br />

«Le Gouvernement de la République Portugaise<br />

Pense donc que l'examen en Commun des<br />

~roblèmes économiques ne doit Pas forcément<br />

etre précédé de la solution des problèmes politiques;<br />

il croit, au contraire, que cette solution<br />

POU"a devenir plus facile mesure que, Par<br />

I<br />

des accords d'un caractère général, les <strong>di</strong>fficultés<br />

économiques iront en s'attténuant. Cette<br />

Conjonction d'efforts parait au Gouvernement<br />

portugais plus propice à la réalisation effective<br />

des desseins élevés que I'on a en<br />

De la Réponse du Gouvernement allemand (1 1 cutés et résolus par les États européens seuls<br />

vue.. .'.<br />

juiliet 1930)<br />

«. . .Indépendarnment des considérations politiques,<br />

il a sans doute, dans le domaine purement<br />

économique, des possibilités qui daivent<br />

etre étu<strong>di</strong>ées et utiliséees dans l?intéret du<br />

progrès européen, Une collaboration plus<br />

étroite dans ce domaine ne devrait pas etre rendue<br />

dépendante de la dlune sécurité<br />

accrue, LIentente économique aidera, dans<br />

une large mesure, renforcer le sentiment de<br />

solidarité et par conséquent aussi le sentiment<br />

de sécurité.<br />

~L'examen de la crise économique européenne<br />

devra prendre comme point de départ la crise<br />

de 17agriculture et les <strong>di</strong>fficultés de I.industrie<br />

trouver des débouchés pour ses produits. On<br />

devra des voies et moyens pour gagner<br />

des rnarchés plus vastes et pour faciliter<br />

ou dans lesquels il s'agit d'écarter des <strong>di</strong>fficult"<br />

particulières l'EurO~e.<br />

"Il est indubitable qu'une partie importante<br />

des <strong>di</strong>ficultés qui entravent la vie économique<br />

de 1'Europe est due à la <strong>di</strong>spersion des forces de<br />

la production agricole et industrielie, causée<br />

par les frontières douanières. Une organisation<br />

qui permettrait I'évolution successive vers une<br />

<strong>di</strong>vision rationnelle du travail répondant aux<br />

con<strong>di</strong>tions géographiques €:t sociales des <strong>di</strong>vers<br />

pays aurait la plus grande importante pour<br />

I'amélioration générale de I'économie européenne,<br />

et profiterait graridement aux États<br />

européens ainsi qu'aux autres parties du monde<br />

intéressées au commerce avec l1Europe. La<br />

solution de ce problème si complexe serait sans<br />

doute, Pour la première periode d'une entente<br />

euro~éenne. la principale...".<br />

De la Réponse du Gouvernement luxemburgeois<br />

(15 juiliet 1930)<br />

usi le Gouvernement Grand-Duca1 reconnait<br />

pleinement la grande utilité d'un accord<br />

préalable d'ordre politique, il est pourtant d'avis<br />

que cette subor<strong>di</strong>nation du problème économique<br />

au problème politique n'est pas si<br />

absolue qu'à défaut d'un accord politique elle<br />

rende impossible un accord dans le domaine<br />

économique. Le Gouvernement Grand-Ducal<br />

est en effet convaincu qu'une entente dans les<br />

domaines économique et douanier serait de<br />

nature à rapprocher considérablement les intérits<br />

politiques dei États européens.. r .<br />

De la Réponse du Gouvernement britannique<br />

(16 juiliet 1930)<br />

I'échange de produits entre les régions essentieiiement<br />

agricoles et Ies dgions essentiellement<br />

industrielles de 1'Europe.<br />

h Ré~onse du Gouvernement heliénique<br />

(<strong>12</strong> juiliet 1930)<br />

u.. .Le Gouvernement de Sa Majesté dans le<br />

Royaume Uni est aussi dPaccord avec le Gouvernement<br />

francais pour penser que c'est avant<br />

ucertaines déceptions au sujet des résultats «...Le Gouvernement hellénique considère tout dans le domaine des relations économides<br />

efforts faits jusqu'à présent et des revers que I'idée envisagée d'organiser entre les ques qu'une coopération plus étroite entre les<br />

subis après la Conférence économique de 1927 États de 1'Europe un régirne de constante et nations d'Europe est urgente et souhaitable.<br />

ne doivent pas induire à rester passifs, d'autant métho<strong>di</strong>que collaboration économique et poli- «il &me également avec lui que, si I'on<br />

plus qu'il s'agissait d'un premier essai dans un tique, dans I'esprit et dans le cadre de la So- veut obtenir une coopération économique et<br />

domaine nouveau pour I'activté internationale,<br />

et que la situation économique des années<br />

dernières n'était pas favorable à ces efforts. De<br />

ciété des Nations, répond aux plus nobles aspi- une action concertée effettive, il est in<strong>di</strong>spenl'avis<br />

du Gouvernement allemand, il est donc<br />

tout in<strong>di</strong>qué de continuer les efforts tendant à<br />

apporter des soulagements à I'économie européenne<br />

et surtout à faciliter la politique douanière<br />

européenne.. .».<br />

M.N. Roy<br />

((Durante gli ultimi anni della guerra guadagnò terreno la speranza che l'alleanza anglosovietica<br />

potesse portare alla fondazione <strong>di</strong> una democratica comunità (commonwealth)<br />

d'Europa, che sarebbe stata eretta come il monumento del trionfo finale della Rivoluzione<br />

Russa. Ma erano i Russi a infrangere questa speranza: questa è la trage<strong>di</strong>a della storia con-<br />

De la Réponse du Gouvernement danoi' (l<br />

juiliet 1930)<br />

temporanea. Avendo sciupato la magnzfica occasione & essere acclamati come i liberatori<br />

d'Europa, grazie alh loro miopia che niultava da una malintesa efBlacefiiosofin della nvoluzione,<br />

essi deliberatamente avanzarono un piano <strong>di</strong> <strong>di</strong>visione dell 'Europa in due parti, &<br />

cui una sotto il loro controllo, per essere usata eventualmente come base d'operazione per<br />

prendere anche l'altra con la forza».<br />

(da «The Russian Revolution», Renaissance Publishers, Calcutta 1949: l'in<strong>di</strong>ano Roy era<br />

stato il capo del Dipartimento orientale del Comintern ed era uscito dall'internazionale co-<br />

munista dopo il VI congresso, <strong>di</strong>ssentendo dalle tesi settarie e suicide sul socialfascimo).

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