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Intimo più mare n° 200 - Luglio 2015

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TRADUCTION FRANÇAISE<br />

« Tous désirent être heureux, quels que soient les occasions, leur âge<br />

ou leur condition sociale. Et tous veulent ce faisant être reconnus. Un<br />

principe qui bouleverse toutes les logiques de segmentation du marché.<br />

Les différents aspects de l’Existenz Maximum sont toujours plus<br />

expérimentés dans la consommation. L’on pense souvent que la<br />

relation avec les objets nous induit à être plus superficiels et matérialistes,<br />

en soustrayant du temps et de l’énergie à la relation avec<br />

les autres personnes. Le poids de l’idéologie marxiste qui a inventé la<br />

marchandisation, nous a éloigné d’une vérité millénaire, par ailleurs<br />

bien connue des cultures talismaniques de nos aïeux les plus lointains<br />

: les objets sont d’extraordinaires porteurs de mémoire, de relation,<br />

d’imagination et de magie.<br />

La portée émotionnelle des objets amplifie la relation profonde avec<br />

les autres, avec les expériences et les contextes de vie, permet à<br />

notre mémoire de conserver les moments heureux de relation et de<br />

partage. Les relations profondes avec les objets de la consommation<br />

accompagnent les relations heureuses avec les personnes les plus<br />

chères, les enfants, les amis, les amours. Elles sont porteuses d’Existenz<br />

Maximum. Le problème n’est pas de remplacer les personnes par<br />

des objets, mais de les associer les unes aux autres, en en intégrant<br />

l’expérience et la mémoire : mais cela ne dépend pas de l’invasivité<br />

des objets, mais de nos équilibres relationnels. Comme l’écrit Daniel<br />

Miller dans son essai Cose che parlano di noi : quoi qu’une personne<br />

fasse, l’ordre des choses dans l’espace et dans le temps renforce ses<br />

croyances de base sur l’ordre naturel du monde. Notre orientation vers<br />

les objets quotidiens est une des principales raisons pour lesquelles<br />

nous acceptons comme naturelles et indiscutées les routines et les<br />

attentes de la vie ». Le rapport avec les objets et avec la consommation<br />

dans une société de post-opulence s’organise selon des cosmologies<br />

personnelles et familiales très riches et articulées, en se détachant des<br />

visions communautaires, traditionnelles, mais aussi idéologiques et<br />

de classe. Le point central devient la diversité créative de chacun (le<br />

cœur des consomm-auteurs) et non plus une culture ordonnée selon<br />

les hiérarchies sociales ou les catégories idéologiques. Les personnes<br />

continuent à grandir librement dans l’expérience de la vie à travers la<br />

consommation et la culture matérielle. L’alternative à la communauté<br />

n’est pas l’individu isolé, mais des sujets consomm-auteurs individuels<br />

qui s’efforcent de créer des relations authentiques et originales, uniques<br />

et irrépétables, avec les autres personnes comme avec les produits<br />

et donc dans les pratiques de la consommation, à la recherche d’un<br />

Existenz Maximum. La multiplication des goûts alimentaires, la réinvention<br />

de la mobilité, les nouvelles performances domestiques ou<br />

les technologies portables, dont nous nous occuperons aujourd’hui,<br />

visent justement à satisfaire cette exigence ».<br />

FAIRE LA DIFFÉRENCE<br />

Une conférence récente organisée sur le salon Who’s Next par RSO<br />

Concept s’est penchée sur le sujet « Comment se différencier dans<br />

le monde du commerce de détail d’aujourd’hui pour obtenir de<br />

meilleures performances demain ». Pendant la conférence, Sophie<br />

Pereira a expliqué :<br />

« RSO Concept s’occupe de formation, et ce, uniquement pour le<br />

monde du commerce retail. Nous sommes partis de deux constatations.<br />

D’une part, aujourd’hui, le monde du retail touché par la crise<br />

et par la concurrence d’Internet est obligé de revoir sa stratégie de<br />

vente et de services. D’autre part, il existe aussi une carence de<br />

savoir-faire dans la profession de vendeuse. Selon un sondage Ifop<br />

commissionné par la Fédération française du prêt à porter féminin<br />

seuls 4% des consommateurs font confiance aux vendeuses lorsqu’ils<br />

font des courses ».<br />

Pour répondre à ces nouveaux besoins, RSO propose différents<br />

modules comme le management des équipes de vente, les techniques<br />

de vente, le merchandising, le conseil en image et l’approche<br />

multiculturelle.<br />

Sophie Pereira a poursuivi son intervention en disant : « En effet,<br />

en plus d’avoir développé des modalités de formation centrées sur<br />

la réalité effective du monde du commerce retail et tenues par des<br />

opérateurs spécialisés dans le prêt-à-porter et le commerce de détail.<br />

Nous avons ajouté ce qui est une de nos spécificités exclusives, à<br />

savoir le conseil en image. Après de nombreuses études, nous avons<br />

constaté qu’associer la connaissance des styles d’habillement et des<br />

différentes morphologies aux techniques de vente, crée un puissant<br />

levier de hausse des indicateurs de vente ».<br />

Mais qu’est ce que le conseil en image et quel en est l’impact sur les<br />

ventes ? Sophie Pereira l’a présenté en ces termes :<br />

« Le conseil en image est un accompagnement dans la valorisation<br />

de l’image de la boutique. Il rend plus crédible et valorise l’image<br />

pour mieux communiquer. Il prend en considération la personnalité,<br />

l’environnement et le contexte dans lequel l’évolution se développe.<br />

Dans le contexte spécifique d’un point de vente, il permet aux clients<br />

d’acquérir des connaissances sur ce qui les valorise le mieux, en<br />

particulier sur le style d’habillement le plus approprié, le choix des<br />

couleurs, les coupes, les tissus, les impressions et le meilleur choix<br />

d’accessoires ».<br />

Comment ces éléments s’utilisent-ils ?<br />

« L’observation de la morphologie a une grande importance dans le<br />

conseil au client. Tous ceux qui travaillent dans un magasin doivent<br />

réaliser combien il est important d’observer le client pendant la vente<br />

et au moment de sa concrétisation. Il faut donner à l’équipe de vente<br />

de nouveaux instruments qui permettent de booster le chiffre d’affaires<br />

du point de vente, mais aussi de valoriser l’équipe de vente en offrant<br />

un service de prestige aux clients, comme des conseils personnalisés<br />

basés sur une analyse morphologique ».<br />

Quels sont les avantages du conseil en image ? Là encore, Sophie<br />

Pereira a répondu sans tergiverser :<br />

« Faire en sorte que l’acte de vente devienne une séance de coaching<br />

personnalisée. La vente selon un look (shop by look) adapté<br />

à la silhouette du client et qui le mette en valeur, en éliminant ses<br />

complexes ».<br />

Quel est l’impact sur les ventes ?<br />

« Pour les clients, vu que l’offre est difficile à identifier et qu’il ya une<br />

grande confusion d’images, la recherche principale est celle de son<br />

identité (la cliente se sent perdue au moment de choisir). Avec un<br />

conseil personnalisé, elle se sent valorisée et aidée à ressembler à<br />

ce qu’elle veut être. De cette façon, vous fidélisez la cliente et créez<br />

une relation unique au sein de laquelle elle se sent privilégiée. Il est<br />

aussi possible de réaliser une banque de données et de créer un<br />

book pour chaque cliente. Le conseil gratuit est un service gratuit,<br />

un élément de différenciation clé pour le magasin.<br />

Concernant l’équipe de vente, l’objectif est d’obtenir son adhésion et<br />

d’en faire l’ambassadrice d’une marque. Il faut l’habituer à ne plus<br />

vendre un simple produit, mais à offrir un moment d’émotion. Créer<br />

une relation de partenariat : faire participer l’équipe à la croissance<br />

du point de vente ou d’une marque. Former l’équipe, offrir à ses<br />

membres des perspectives de carrière en en faisant des experts. Les<br />

motiver et limiter la rotation des effectifs. Savoir analyser le profil de<br />

la cliente, lui proposer un style en ligne avec ses goûts, ses besoins<br />

et son style de vie.<br />

Pour les propriétaires de la boutique, un conseil utile est de créer<br />

une banque de données qui permette de faire des propositions, des<br />

remises et du marketing intelligent en fonction du style des clientes.<br />

L’objectif commun à toutes nos typologies de formation est d’augmenter<br />

le chiffre d’affaires, de fidéliser la clientèle et d’offrir de nouveaux<br />

services, mais aussi de valoriser et de motiver l’équipe, d’offrir une<br />

nouvelle technique de vente en allant découvrir et en se concentrant<br />

sur une cible précise et en définissant un éventail précis de besoins ».<br />

Une autre particularité du concept de RSO est le conseil sur mesure<br />

dont a aussi parlé Sophie Pereira :<br />

« En effet, chaque magasin a ses problématiques, mais aussi son<br />

identité, ses valeurs et surtout son ADN. Et il est important pour<br />

nous de nous y adapter et de moduler nos contenus en fonction des<br />

besoins spécifiques de chacun de nos clients ».<br />

RETAIL STAGING<br />

Il y a des stratégies qui constituent un investissement pour le futur et<br />

concernent l’image du magasin. Une de celles-ci s’appelle le Retail

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