En rapport avec le Réseau Interconnecté du Woleu-Ntem - Coface
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populations pauvres ne pouvant recouvrir à la médecine moderne ou <strong>du</strong> fait<br />
de certaines maladies ne pouvant être traitées que traditionnel<strong>le</strong>ment.<br />
2.3.4<br />
Activités économiques<br />
2.3.4.1 L’exploitation forestière<br />
Au Gabon, environ 20 millions d’hectares sur un total de 22 millions, sont<br />
considérées comme des forêts pro<strong>du</strong>ctives, dont 1,8 millions d’hectares de<br />
réserves forestières et 30.000 hectares de forêts artificiel<strong>le</strong>s (reboisement).<br />
L’exploitation forestière se pratique au moins dans la moitié <strong>du</strong> pays.<br />
Alimentée par <strong>le</strong> climat équatorial chaud et humide, la forêt vierge est l’une<br />
des grandes richesses <strong>du</strong> Gabon. El<strong>le</strong> est la propriété de l’état.<br />
Dans la province <strong>du</strong> Wo<strong>le</strong>u-<strong>Ntem</strong>, <strong>le</strong>s permis forestiers sont plus nombreux<br />
dans <strong>le</strong> département de l’Okano. Actuel<strong>le</strong>ment, l’Okoumé et d’autres<br />
essences tel<strong>le</strong>s que <strong>le</strong> Padouk et <strong>le</strong> Talli sont coupés pour être transformé<br />
dans <strong>le</strong>s scieries.<br />
L’exploitation sé<strong>le</strong>ctive effectuée dans la région nord, con<strong>du</strong>it tout de même à<br />
une destruction de 5 à 20% de la canopée forestière.<br />
Dans <strong>le</strong> nord <strong>du</strong> Gabon, <strong>le</strong> secteur bois est <strong>le</strong> premier employeur. Les emplois<br />
directs et indirects dans la filière bois totalisent environ 10.000 employés<br />
depuis que <strong>le</strong>s sociétés ont commencé à ré<strong>du</strong>ire <strong>le</strong>urs effectifs. C’est un<br />
secteur à forte intensité en main d’œuvre et ne nécessite souvent pas de<br />
qualification spécifique. Bien qu’il ne contribue qu’à concurrence de 4% en<br />
moyenne à la formation <strong>du</strong> PIB, <strong>le</strong> secteur bois reste un potentiel réservoir<br />
d’emplois.<br />
La forêt sert éga<strong>le</strong>ment de source d’approvisionnement pour <strong>le</strong>s villageois en<br />
bois d’œuvre et en bois de chauffe.<br />
<strong>En</strong> effet plusieurs sociétés forestières existent au sud et au nord de Mitzic,<br />
sur l’axe Mitzic-Oyem. Certaines de ces sociétés se sont lancées dans la<br />
transformation <strong>du</strong> bois, après la mesure gouvernementa<strong>le</strong> interdisant<br />
l’exportation des grumes.<br />
Les sociétés forestières qui existent dans la zone <strong>du</strong> projet ont été recensées<br />
au cantonnement des Eaux et Forêts de Mitzic. Les sociétés ont été<br />
identifiées seu<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong> département de l’Okano. C’est <strong>le</strong> cas de :<br />
BSO situé à Minkomibè, à 13 kilomètres de Mitzic dans <strong>le</strong> canton Okala ;<br />
ASSALA situé à Zomoko, dans <strong>le</strong> canton de la Lara ;<br />
101<br />
EIES – <strong>Réseau</strong> interconnecté <strong>du</strong> Wo<strong>le</strong>u‐<strong>Ntem</strong><br />
Rapport final Novembre 2010