En rapport avec le Réseau Interconnecté du Woleu-Ntem - Coface
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A ces plantes qui fournissent la nourriture de base, s’ajoute un grand nombre<br />
de pro<strong>du</strong>its de culture ou de cueil<strong>le</strong>tte qui complètent la ration alimentaire :<br />
aubergines amères (solanum macrocarpum, solanum guineense, solanum<br />
pierreaneum), aubergines douces (solanum escu<strong>le</strong>ntum, solanum varinerme),<br />
oseil<strong>le</strong> de Guinée ou rosel<strong>le</strong> (hibiscus sabdariffa), gombo (hibiscus<br />
escu<strong>le</strong>ntus), amarante <strong>du</strong> Soudan (amarantus o<strong>le</strong>raceus), celosie argentée<br />
(celosia argentea), etc. Comme condiments, on cultive <strong>le</strong> piment dans ses<br />
différentes variétés, l’échalote d’Afrique tropica<strong>le</strong> (allium ango<strong>le</strong>nse) et<br />
nombreuses plantes condimentaires (citronnel<strong>le</strong>).<br />
Les arbres fruitiers occupent tous <strong>le</strong>s espaces habités : orangers amers<br />
(citrus aurantium), citronniers (citrus limonum), manguiers (mangifera indica),<br />
avocatiers (persea gratissima), papayers (carica papaya), ananas (ananas<br />
sativus), pommiers acajous (anacardium occidenta<strong>le</strong>), safoutiers (pachylobus<br />
e<strong>du</strong>lis). N’entrant pas dans la ration alimentaire, ces fruits sont utilisés<br />
comme friandise et sont aussi consommés <strong>avec</strong> une fréquence irrégulière en<br />
dehors des repas. Les cocotiers (cocos nucifera) et <strong>le</strong> palmier à hui<strong>le</strong> (elaeis<br />
guinensis) sont consommés respectivement pour <strong>le</strong> coprah, <strong>le</strong> lait, la sève<br />
(vin de palme), la pulpe et l’hui<strong>le</strong>.<br />
On rencontre deux types de populations exerçant des activités agrico<strong>le</strong>s : <strong>le</strong>s<br />
villageois et <strong>le</strong>s citadins de Mitzic, Oyem et Bitam. Les premiers exercent<br />
<strong>le</strong>urs droits d’usage coutumiers. Ces droits coutumiers sont définis par <strong>le</strong><br />
décret n° 192/PR/MEFCR <strong>du</strong> 4 mars 1987 rég<strong>le</strong>mentant l’exercice des droits<br />
coutumiers et l’artic<strong>le</strong> 252 de la loi n°16/2001 portant code forestier. Ces<br />
droits portent notamment sur l’utilisation des ressources tel<strong>le</strong>s que <strong>le</strong>s arbres<br />
et <strong>le</strong> bois mort, la col<strong>le</strong>cte de pro<strong>du</strong>its non-ligneux comme <strong>le</strong>s champignons<br />
et <strong>le</strong>s plantes médicina<strong>le</strong>s ou comestib<strong>le</strong>s, l’exercice de la chasse et de la<br />
pêche artisana<strong>le</strong> et la pratique de l’agriculture de subsistance.<br />
L’autre groupe rencontré sur la zone d’étude est constitué d’habitants de<br />
Mitzic, Oyem, Bitam qui exploitent des plantations ou pratiquent la pêche ou<br />
la chasse. Ces activités servent à subvenir aux besoins alimentaires de la<br />
famil<strong>le</strong>, mais el<strong>le</strong>s sont aussi une source de revenus complémentaires non<br />
négligeab<strong>le</strong>s.<br />
Ces activités champêtres ou de chasse des habitants des vil<strong>le</strong>s n’ont pas<br />
d’impact majeur sur <strong>le</strong> foncier.<br />
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EIES – <strong>Réseau</strong> interconnecté <strong>du</strong> Wo<strong>le</strong>u‐<strong>Ntem</strong><br />
Rapport final Novembre 2010