En rapport avec le Réseau Interconnecté du Woleu-Ntem - Coface
En rapport avec le Réseau Interconnecté du Woleu-Ntem - Coface
En rapport avec le Réseau Interconnecté du Woleu-Ntem - Coface
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
par la SEEG d’Oyem. <strong>En</strong> effet la compagnie AGRECO loue 4 groupes<br />
é<strong>le</strong>ctrogènes sur <strong>le</strong>s 6 groupes qui fonctionnent à la centra<strong>le</strong> é<strong>le</strong>ctrique<br />
d’Oyem.<br />
Ces six groupes pro<strong>du</strong>isent une puissance tota<strong>le</strong> de 4,6 MW. La location de<br />
ces groupes é<strong>le</strong>ctrogènes coûte 18.000 € par semaine à la SEEG, ce qui<br />
revient très cher.<br />
<strong>En</strong> définitive, dans la province <strong>du</strong> Wo<strong>le</strong>u-<strong>Ntem</strong>, la SEEG est déficitaire sur la<br />
pro<strong>du</strong>ction é<strong>le</strong>ctrique, <strong>avec</strong> 4 milliards de FCFA de dépenses pour <strong>le</strong> gasoil et<br />
pour l’entretien de ses unités de pro<strong>du</strong>ction. La SEEG enregistre un gain net<br />
de 1 milliard de FCFA, el<strong>le</strong> est donc déficitaire de 3 milliards de FCFA par an.<br />
Les lampes tempêtes et torches traditionnel<strong>le</strong>s restent <strong>le</strong> seul mode<br />
d’éclairage des villages en zone rura<strong>le</strong>. Aussi, <strong>le</strong> bois de chauffe souvent <strong>du</strong><br />
bois mort est pré<strong>le</strong>vé pour couvrir d’autres besoins domestiques.<br />
Des pompes hydrauliques ont été installées en zone rura<strong>le</strong>, dans la plupart<br />
des villages, même si beaucoup sont aujourd’hui hors d’usage.<br />
- SIAT (Société d’Investissement pour l’Agriculture Tropica<strong>le</strong>) :<br />
Nous avons eu des entretiens <strong>avec</strong> monsieur Edzang Abessolo Harold Gael,<br />
chef <strong>du</strong> service agrico<strong>le</strong> à SIAT Mitzic et monsieur Roué Yann, Directeur<br />
d’exploitation à SIAT Mitzic. Ces entretiens ont tourné autour des questions<br />
liées aux changements d’un point de vue technique que <strong>le</strong> projet RIC nord<br />
Gabon pourrait apporter sur <strong>le</strong>s différentes exploitations de SIAT à Mitzic et à<br />
Bitam.<br />
Sur Mitzic, SIAT dispose d’un espace de 5000 hectares plantés d’hévéa. Les<br />
particuliers ont un espace total de 3000 hectares. A ces particuliers, SIAT<br />
apporte l’assistance technique.<br />
D’après monsieur Roué, l’espace cultivé de Bitam est de 2000 hectares. Cet<br />
espace passera à 5000 hectares dans <strong>le</strong>s mois prochains.<br />
Sur Mitzic, l’entreprise a 2 groupes é<strong>le</strong>ctrogènes de 1775 KVa, l’un des<br />
groupes est utilisé à 80%. Les consommations de carburant atteignent pour <strong>le</strong><br />
séchoir 3 m 3 par jour. Les séchoirs fonctionnent <strong>avec</strong> un mélange 50% de<br />
gasoil et 50% de pétro<strong>le</strong>.<br />
Les réservoirs ont une capacité de 20 m 3 pour Mitzic et 15 m 3 pour Bitam.<br />
La société connait éga<strong>le</strong>ment des problèmes <strong>avec</strong> <strong>le</strong>s hui<strong>le</strong>s de vidange. Le<br />
site de Mitzic pro<strong>du</strong>it 800 litres d’hui<strong>le</strong> par mois et celui de Bitam 400 litres.<br />
121<br />
EIES – <strong>Réseau</strong> interconnecté <strong>du</strong> Wo<strong>le</strong>u‐<strong>Ntem</strong><br />
Rapport final Novembre 2010