En rapport avec le Réseau Interconnecté du Woleu-Ntem - Coface
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Les criquets : ou acridiens ont des antennes courtes. On <strong>le</strong>s trouve surtout<br />
en lisière de forêt où ils aiment <strong>le</strong>s touffes de hautes graminées. Certaines<br />
espèces sont grégaires et peuvent causer des dégâts aux cultures.<br />
Beaucoup, notamment Zonocercus variegatus, sécrètent aussi un liquide<br />
nauséabond qui rebute tout prédateur éventuel.<br />
Les sauterel<strong>le</strong>s ou tettigoniidés se distinguent par <strong>le</strong>urs longues et fines<br />
antennes. Les espèces de forêt ont des formes très variées mais el<strong>le</strong>s sont<br />
généra<strong>le</strong>ment très mimétiques : par la forme de <strong>le</strong>urs ai<strong>le</strong>s, beaucoup<br />
ressemb<strong>le</strong>nt à des feuil<strong>le</strong>s.<br />
Les mouches et <strong>le</strong>s moustiques sont des diptères et constituent un ordre<br />
très diversifié <strong>avec</strong> des formes parfois très curieuses. Mais inoffensives,<br />
comme <strong>le</strong>s mouches de la famil<strong>le</strong> des bombycidés. Certaines espèces sont<br />
toutefois redoutées <strong>du</strong> fait qu’el<strong>le</strong>s transmettent des maladies.<br />
Ainsi <strong>le</strong>s moustiques <strong>du</strong> genre Anophe<strong>le</strong>s transmettent <strong>le</strong> paludisme et ceux<br />
<strong>du</strong> genre Aedes la fièvre jaune. Moins dangereuses mais beaucoup plus<br />
agaçantes sont <strong>le</strong>s espèces <strong>du</strong> genre Culicoides, mieux connues sous <strong>le</strong> nom<br />
de fourous. El<strong>le</strong>s ressemb<strong>le</strong>nt à des moustiques et piquent surtout en début et<br />
en fin de journée. Certaines espèces vivent autour des villages, d’autres en<br />
p<strong>le</strong>ine forêt. Leur piqûre provoque des démangeaisons qui disparaissent<br />
assez vite à condition de ne pas <strong>le</strong>s gratter. Certains fourous peuvent<br />
quelquefois transmettre aux humains une arbovirose qui se manifeste sous<br />
forme d’une fièvre ressemblant à la dengue. La mouche rouge Chrysops sp.,<br />
aussi appelée mouche à filaires, peut éga<strong>le</strong>ment être très agaçante. El<strong>le</strong><br />
appartient à la famil<strong>le</strong> des tabanidés ou taons et peut transmettre la loase,<br />
une maladie parasitaire provoquée par la filaire Loa loa.<br />
La mouche tsé-tsé Glossina palpalis, de la famil<strong>le</strong> des glossinidés, est aussi<br />
assez fréquente par endroits, surtout en bor<strong>du</strong>re des cours d’eau. Mâ<strong>le</strong>s et<br />
femel<strong>le</strong>s piquent pour obtenir <strong>le</strong> sang dont ils se nourrissent. C’est ainsi que<br />
cette espèce peut transmettre la maladie <strong>du</strong> sommeil ou trypanosomiase,<br />
provoquée par <strong>le</strong> protozoaire Trypanosoma gambiense qui vit dans <strong>le</strong> sang de<br />
certains mammifères, y compris l’homme. C’est une maladie grave et<br />
malheureusement assez insidieuse. Non traitée, el<strong>le</strong> mène à la mort et fut<br />
ainsi responsab<strong>le</strong> <strong>du</strong> dépeup<strong>le</strong>ment de vastes régions d’Afrique centra<strong>le</strong>.<br />
La mouche tsé-tsé n’est cependant pas <strong>le</strong> seul vecteur potentiel de la maladie<br />
<strong>du</strong> sommeil. Les mouches <strong>du</strong> genre Stomoxys, de la famil<strong>le</strong> des muscidés<br />
donc très proches de la mouche domestique Musca domestica peuvent el<strong>le</strong>s<br />
aussi transmettre des trypanosomes, mais par voie purement mécanique.<br />
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EIES – <strong>Réseau</strong> interconnecté <strong>du</strong> Wo<strong>le</strong>u‐<strong>Ntem</strong><br />
Rapport final Novembre 2010