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En rapport avec le Réseau Interconnecté du Woleu-Ntem - Coface

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négative, peu contrastée et à des zones de marécages. Leur texture est<br />

grenue xénomorphe ou hypidiomorphe et poecilitique. La tail<strong>le</strong> <strong>du</strong> feldspath<br />

potassique (microcline) peut <strong>le</strong>ur conférer une texture porphyroïde. Leur<br />

composition généra<strong>le</strong> est cel<strong>le</strong> d’un monzogranite <strong>avec</strong> feldspath potassique.<br />

Etude géotechnique :<br />

Une étude géotechnique est fortement recommandée <strong>le</strong> long <strong>du</strong> tracé aux<br />

endroits susceptib<strong>le</strong>s d’accueillir <strong>le</strong>s fouil<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong>s pylônes et <strong>le</strong>s poteaux<br />

é<strong>le</strong>ctriques.<br />

Hydrologie :<br />

L’un des traits <strong>le</strong>s plus frappants <strong>du</strong> milieu naturel <strong>du</strong> nord <strong>du</strong> Gabon est la<br />

très forte densité de son réseau hydrographique. Celui-ci résulte d'une part,<br />

de la configuration géologique et géomorphologique de la région et, d'autre<br />

part <strong>du</strong> régime et de la répartition de la pluviométrie dans cel<strong>le</strong>-ci.<br />

Signalons aussi que des zones humides ont été identifiées dans la zone<br />

d’étude. D’une superficie variant entre 3500 et 5000 km 2 , el<strong>le</strong>s participent aux<br />

équilibres écologiques dans <strong>le</strong>s écosystèmes <strong>du</strong> nord <strong>du</strong> Gabon.<br />

Les eaux de surface :<br />

Les eaux de surface rencontrées dans la zone d’étude sont en majorité<br />

réparties sur la nationa<strong>le</strong> 2. Leur présence est caractérisée par un pont qui<br />

permet la continuité de la route. Parmi ces cours d’eau nous pouvons citer : la<br />

Lara, Lokano, la Woum, <strong>le</strong> Wo<strong>le</strong>u, <strong>le</strong> Ngomo, <strong>le</strong> Kyè, <strong>le</strong> <strong>Ntem</strong>, la Mvoung…<br />

Les débits inter annuels, dans cette zone restent peu abondants : par<br />

exemp<strong>le</strong> 156 m 3 /km² pour la Mvoung à Ovan (17,5 l/s/km²). L'écou<strong>le</strong>ment est<br />

réparti sur quatre saisons distinctes : la première, de septembre à décembre,<br />

est la plus importante. Le mois de mai où a lieu la pointe secondaire, arrive<br />

en quatrième position <strong>avec</strong> seu<strong>le</strong>ment 770 m 3 /s.<br />

L'étiage principal survient pendant la grande saison sèche et n'est pas très<br />

éloigné <strong>du</strong> minimum secondaire, en l’occurrence la petite saison sèche. La<br />

va<strong>le</strong>ur des débits d'étiage garde toujours un assez bon niveau.<br />

Les débits spécifiques d'étiage <strong>le</strong>s plus faib<strong>le</strong>s ont été re<strong>le</strong>vés dans <strong>le</strong> nordest.<br />

Le caractère essentiel des crues est <strong>le</strong>ur faib<strong>le</strong>sse relative. Les crues<br />

maxima<strong>le</strong>s se pro<strong>du</strong>isent presque toujours entre novembre et la première<br />

semaine de décembre et exceptionnel<strong>le</strong>ment pendant la seconde saison<br />

pluvieuse. Les étiages absolus sont éga<strong>le</strong>ment concentrés et peu soutenus.<br />

Ils se pro<strong>du</strong>isent, trois fois sur quatre, entre la dernière semaine d'août et <strong>le</strong><br />

58<br />

EIES – <strong>Réseau</strong> interconnecté <strong>du</strong> Wo<strong>le</strong>u‐<strong>Ntem</strong><br />

Rapport final Novembre 2010

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