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En rapport avec le Réseau Interconnecté du Woleu-Ntem - Coface

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dans la zone <strong>du</strong> projet. On peut l’observer de jour sur des branches et des<br />

troncs d’arbres qui émergent de l’eau. On <strong>le</strong> retrouve éga<strong>le</strong>ment en p<strong>le</strong>ine<br />

forêt et aux a<strong>le</strong>ntours des habitations où il aime à fouil<strong>le</strong>r dans <strong>le</strong>s fumiers.<br />

Ces trois représentants sont protégés par la législation gabonaise.<br />

- Les Tortues de la région se distinguent en tortues aquatiques et tortues<br />

terrestres. Le premier groupe est représenté par deux Trionychidae ou tortue<br />

à carapace mol<strong>le</strong> dont <strong>le</strong>s représentants sont Trionyx triunguis, assez<br />

fréquente dans la plupart des rivières et la Tortue mol<strong>le</strong> d’Aubry (Cycloderma<br />

aubry). Le second groupe est représenté par <strong>le</strong> genre Kinixys dont la plus<br />

commune est Kinixys erosa de la famil<strong>le</strong> des Testudinidae, plus commune des<br />

zones humides forestières et remarquab<strong>le</strong> par sa carapace fortement<br />

bombée, ses pattes aux doigts non mobi<strong>le</strong>s enfermés dans un moignon, et<br />

par sa charnière dorsa<strong>le</strong> <strong>le</strong> long de laquel<strong>le</strong> la partie postérieure de la<br />

carapace pivote pour enfermer et protéger plus ou moins l’arrière <strong>du</strong> corps.<br />

- Les Lézards sont représentés par une cinquantaine d’espèces dont 3<br />

gekkonidés, 4 cameléonidés, 2 lacertidés et 6 scincidés (Vande Weghe,<br />

2006). La plupart des espèces se rencontrent aussi bien en forêt primaire<br />

qu’en forêt secondaire. Certains lézards sont arborico<strong>le</strong>s et d’autres préfèrent<br />

<strong>le</strong>s fourrées au sol ou <strong>le</strong>s arbres morts.<br />

- Les Serpents de la région <strong>du</strong> projet comptent environ 39 espèces que l’on<br />

retrouve aussi bien en forêt secondaires qu’en forêts matures. On <strong>le</strong>s<br />

retrouve généra<strong>le</strong>ment sur l’eau ou aux abords des cours d’eau (cas <strong>du</strong> cobra<br />

aquatique (Bou<strong>le</strong>ngerina annulatus), de la cou<strong>le</strong>uvre aquatique (Graya sp.) <strong>du</strong><br />

python de Seba, des vipères, …). Certains d’entre eux peuvent être<br />

rencontrés en p<strong>le</strong>ine forêt sur <strong>le</strong>s arbres (cas des Mamba, des Orvet, …),<br />

dans <strong>le</strong> sous bois (cas <strong>du</strong> Naja melano<strong>le</strong>uca), sur <strong>le</strong>s bou<strong>le</strong>vards d’éléphant<br />

comme c’est <strong>le</strong> cas des deux grandes vipères (Bitis gabonica et Bitis<br />

nasicornis) et <strong>du</strong> Python qui utilisent ces pistes pour la chasse à l’affut.<br />

Pour repérer un serpent en forêt, on se fie de temps en temps aux cris de<br />

détresse des écureuils qui signa<strong>le</strong> <strong>avec</strong> exactitude par <strong>le</strong>ur mouvement,<br />

l’emplacement <strong>du</strong> serpent dans <strong>le</strong> sous bois ou sur l’arbre. <strong>En</strong> dehors de ce<br />

cas de figure, <strong>le</strong>s serpents sont généra<strong>le</strong>ment diffici<strong>le</strong>s à observer en forêt et<br />

seul un re<strong>le</strong>vé nocturne à l’aide d’une torche peut faciliter <strong>le</strong>ur observation.<br />

• Les Amphibiens :<br />

Ce groupe assez mal connu (<strong>le</strong>s seu<strong>le</strong>s données que nous avons de la région<br />

ont été pro<strong>du</strong>ites dans la réserve d’Ipassa au nord-est Gabon dont on<br />

dénombre 38 espèces d’amphibiens). On dénombre une quarantaine<br />

d’espèces dans <strong>le</strong> bassin de l’Ivindo (Vande weghe, 2006) dont certaines sont<br />

80<br />

EIES – <strong>Réseau</strong> interconnecté <strong>du</strong> Wo<strong>le</strong>u‐<strong>Ntem</strong><br />

Rapport final Novembre 2010

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