En rapport avec le Réseau Interconnecté du Woleu-Ntem - Coface
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trop d'importance. Les fourmis en sont <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur exemp<strong>le</strong> en mangeant plus<br />
de 70 000 tonnes d'insectes par an.<br />
Les pollinisateurs aident à la dissémination et à la régénération de la forêt<br />
en transportant <strong>le</strong> pol<strong>le</strong>n des f<strong>le</strong>urs qu'ils butinent.<br />
Les insectes des fruits et graines, au contraire, freinent cette régénération.<br />
Les défoliateurs aident à la propagation de maladies et de ravageurs<br />
secondaires en affaiblissant <strong>le</strong>s arbres, pouvant ainsi détruire des parcel<strong>le</strong>s<br />
entières de forêt. Ces zones créent alors une diversité dans l'écosystème,<br />
permettant à de nouvel<strong>le</strong>s espèces de s'implanter. La forêt est alors plus<br />
diverse, renouvelée, rajeunie, souvent en meil<strong>le</strong>ure santé et à plus forte<br />
croissance que la précédente car <strong>le</strong> sol est fortement enrichi par la matière<br />
organique décomposée, issue de la mort des arbres précédents.<br />
Ils jouent donc sur la dynamique de végétation, modifient l'intensité de la<br />
compétition entre végétaux, influencent sur <strong>le</strong>s conditions d'éclairement et<br />
donc la densité de la forêt. Ils régu<strong>le</strong>nt aussi la pro<strong>du</strong>ction primaire.<br />
Une attaque d'insectes sur un arbre va modifier la structure <strong>du</strong> bois, stimu<strong>le</strong>r<br />
ou au contraire freiner sa croissance.<br />
Les graines d'arbres disséminées au loin sont moins détruites par <strong>le</strong>s insectes<br />
que cel<strong>le</strong>s qui tombent ensemb<strong>le</strong> au sol, fournissant alors une nourriture<br />
abondante et faci<strong>le</strong>. Cette propriété stimu<strong>le</strong> donc une dispersion é<strong>le</strong>vée des<br />
espèces végéta<strong>le</strong>s, crée une hétérogénéité des forêts et accroît sa richesse<br />
spécifique (principa<strong>le</strong>ment en forêt humide).<br />
Les décomposeurs recyc<strong>le</strong>nt la matière organique morte et créent <strong>le</strong> cyc<strong>le</strong><br />
de la matière nécessaire à l'existence de la forêt.<br />
Méthodologies utilisées :<br />
Pour vérifier <strong>le</strong>s données bibliographiques que nous avions sur la faune<br />
sauvage existante dans <strong>le</strong>s zones <strong>du</strong> projet et donc faire un état de cel<strong>le</strong>-ci<br />
avant <strong>le</strong> projet, nous avons utilisé deux méthodes différentes : <strong>le</strong>s<br />
observations in situ et des enquêtes ethno zoologiques de chasse et de<br />
commercialisation. <strong>En</strong> ce qui concerne l’entomo-faune, nous nous sommes<br />
limités à quelques observations in situ.<br />
Observations in situ :<br />
Pour évaluer l’état de la faune sur <strong>le</strong> terrain, nous avons distingué trois types<br />
d’observations possib<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong> terrain. Les observations directes, <strong>le</strong>s<br />
observations indirectes et <strong>le</strong>s indices de chasse. Ces observations ont pu être<br />
faites en forêt en se déplaçant d’un point à un autre en suivant des chemins<br />
de moindre résistance (marche de reconnaissance). Les sites visités ont été<br />
choisis au hasard <strong>le</strong> long de l’axe routier Mitzic-Oyem-Bitam et sur l’axe<br />
Oyem-Medzeng sur la base des différents types de milieux à observer. Les<br />
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EIES – <strong>Réseau</strong> interconnecté <strong>du</strong> Wo<strong>le</strong>u‐<strong>Ntem</strong><br />
Rapport final Novembre 2010