En rapport avec le Réseau Interconnecté du Woleu-Ntem - Coface
En rapport avec le Réseau Interconnecté du Woleu-Ntem - Coface
En rapport avec le Réseau Interconnecté du Woleu-Ntem - Coface
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
De nombreux quartiers à Mitzic, Bitam et Oyem n’ont pas accès au réseau<br />
é<strong>le</strong>ctrique. Les installations é<strong>le</strong>ctriques dans ces vil<strong>le</strong>s ont été dimensionnées<br />
pour un certain nombre de populations. A Oyem on compte 60.000 habitants,<br />
pour 4,5 MW d’énergie pro<strong>du</strong>ite. A Oyem des quartiers tels qu’Ayénaci, Métui,<br />
Mekong Kondjeng, Kome ayat, Saint Basi<strong>le</strong>, Minkang Fwa n’ont pas<br />
d’é<strong>le</strong>ctricité. A Mitzic, derrière l’aéroport, <strong>le</strong>s populations creusent la piste<br />
d’atterrissage pour faire passer l’é<strong>le</strong>ctricité, <strong>avec</strong> des risques d’é<strong>le</strong>ctrocution.<br />
Communiquer est un acte essentiel pour la vie socia<strong>le</strong>, vital pour la vie<br />
économique mais malheureusement dans <strong>le</strong> domaine des<br />
télécommunications, <strong>le</strong>s inégalités sont flagrantes entre <strong>le</strong>s citadins et <strong>le</strong>s<br />
ruraux. L’accès à l’information est une des clés au développement.<br />
Au niveau des éco<strong>le</strong>s : informatisation <strong>du</strong> bureau <strong>du</strong> Directeur et connexion<br />
internet.<br />
Au niveau <strong>du</strong> dispensaire : connexion internet et télévision, conservation des<br />
médicaments<br />
Au niveau des autres administrations et des services : téléphone mobi<strong>le</strong>,<br />
outils informatiques, internet.<br />
<strong>En</strong> zone rura<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s opérateurs de téléphonie mobi<strong>le</strong> utilisent des groupes<br />
é<strong>le</strong>ctrogènes pour faire fonctionner <strong>le</strong>urs antennes de relais. Ces groupes<br />
é<strong>le</strong>ctrogènes consomment beaucoup de carburant et beaucoup d’hui<strong>le</strong>. Les<br />
cuves au niveau des antennes atteignent plusieurs mètres cube de gasoil.<br />
Pour faire fonctionner une antenne de relais <strong>le</strong>s coûts sont donc non<br />
négligeab<strong>le</strong>s. Il se pose aussi un problème d’environnement <strong>avec</strong> <strong>le</strong>s<br />
antennes de relais. Les hui<strong>le</strong>s usagées qui sont vidangées des groupes<br />
é<strong>le</strong>ctrogène sont déversées dans la nature, il n’y a pas un processus de<br />
traitement des ces hui<strong>le</strong>s usagées.<br />
Avec <strong>le</strong> projet d’é<strong>le</strong>ctrification, <strong>le</strong>s groupes é<strong>le</strong>ctrogènes des antennes de<br />
relais, seront supprimés et <strong>le</strong> service fourni par <strong>le</strong>s opérateurs de téléphonie<br />
mobi<strong>le</strong> sera meil<strong>le</strong>ur, car quand un groupe ne fonctionne pas, <strong>le</strong> réseau<br />
é<strong>le</strong>ctromagnétique n’est plus accessib<strong>le</strong> dans toute ou une partie de la<br />
province.<br />
153<br />
EIES – <strong>Réseau</strong> interconnecté <strong>du</strong> Wo<strong>le</strong>u‐<strong>Ntem</strong><br />
Rapport final Novembre 2010