vendredi 12 juin 2009 - International Labour Organization
vendredi 12 juin 2009 - International Labour Organization
vendredi 12 juin 2009 - International Labour Organization
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
tional de Trinité-et-Tobago. A cette fin, mon gouvernement<br />
a tenu des consultations avec les partenaires<br />
sociaux et mettra prochainement en place un<br />
conseil national de la productivité.<br />
Nous sommes fermement convaincus que, quelles<br />
que soient les circonstances, et surtout en temps de<br />
crise, les conditions de travail doivent rester décentes.<br />
A cet égard, des mesures ont été prises afin<br />
de renforcer encore nos mécanismes<br />
d’administration du travail, notamment les fonctions<br />
de conciliation, d’inspection du travail et de santé et<br />
de sécurité au travail. En outre, l’adoption d’une<br />
législation sur l’égalité de chances et la mise en<br />
place d’une politique nationale concernant le<br />
VIH/sida sur le lieu de travail constituent des étapes<br />
importantes dans la promotion des droits fondamentaux<br />
d’égalité et de non-discrimination.<br />
A l’occasion de la Journée mondiale contre le travail<br />
des enfants, j’ai l’honneur de renouveler<br />
l’engagement de mon gouvernement en faveur de<br />
l’élimination de toutes les formes de travail des enfants.<br />
Notre plan national d’action pour les enfants,<br />
l’élaboration d’un projet de politique pour<br />
l’élimination du travail des enfants et le réexamen<br />
de nos dispositions législatives témoignent de cet<br />
engagement.<br />
Le dialogue social reste la pierre angulaire de<br />
notre marché du travail. Dans cette optique, le gouvernement<br />
est déterminé à poursuivre sa collaboration<br />
avec les partenaires sociaux.<br />
En conclusion, je profite de cette opportunité pour<br />
féliciter l’OIT à l’occasion de son 90 e anniversaire<br />
et remercier tout particulièrement le Directeur général<br />
du BIT et le bureau sous-régional de l’OIT pour<br />
les Caraïbes, dirigé par M me Ana Teresa Romero,<br />
pour le soutien indéfectible apporté à Trinité-et-<br />
Tobago, et plus généralement à l’ensemble de la<br />
région des Caraïbes, dans sa détermination à promouvoir<br />
le travail décent.<br />
Original anglais: M. SHAHMIR (gouvernement, République<br />
islamique d’Iran)<br />
Je m’adresse ici à vous au nom du Vice-ministre<br />
chargé des relations avec le Parlement et des questions<br />
juridiques et internationales de la République<br />
islamique d’Iran, M. Seyed Mohammadreza Mavalizadeh,<br />
qui a malheureusement raté son avion.<br />
Je voudrais commencer par remercier le Directeur<br />
général, M. Juan Somavia, et ses collaborateurs,<br />
pour avoir organisé cette Conférence si importante.<br />
Je voudrais également féliciter le Directeur général<br />
pour son rapport sur la crise économique mondiale.<br />
Un rapport très complet sur la question qui envisage<br />
les moyens de faire face à la crise mondiale de<br />
l’emploi. Enfin, je souhaite féliciter le Directeur<br />
général pour sa constante mise en garde sur la situation<br />
préoccupante des travailleurs en Palestine et<br />
dans les autres territoires arabes occupés.<br />
Le rapport du Directeur général et les dispositions<br />
spéciales adoptées par la Conférence pour faire face<br />
aux conséquences très dures de la crise financière et<br />
de l’emploi que nous traversons, témoignent d’une<br />
profonde préoccupation face à l’effondrement du<br />
marché mondial. L’effondrement du crédit, du<br />
commerce, de la production et du niveau de vie sont<br />
intimement liés à l’extension d’un capitalisme financier<br />
avide de profits, à une politique économique<br />
et sociale néoconservatrice agressive, mais surtout à<br />
une mondialisation absolue et sans limites.<br />
Tout le monde s’accorde à dire que la crise mondiale<br />
exige des solutions mondiales. Les facteurs<br />
10/10<br />
financiers, commerciaux, économiques et sociaux<br />
de la crise sont étroitement liés, par conséquent, les<br />
politiques pour lutter contre ces facteurs doivent<br />
l’être également. Il est temps de mettre en œuvre<br />
une stratégie de relance de l’emploi qui soit cohérente<br />
et coordonnée et qui repose sur des entreprises<br />
durables, comme le souligne le Pacte mondial pour<br />
l’emploi.<br />
La crise actuelle est le fruit d’une gestion du<br />
monde unilatérale et de monopole. L’impact terrible<br />
de la crise montre, encore une fois, qu’aucune économie<br />
n’est autosuffisante et suffisamment forte<br />
pour faire face à la crise de façon isolée. Toute la<br />
série de crises destructrices qui ont secoué le monde<br />
nous alerte sur les graves dysfonctionnements de<br />
l’ordre mondial. Or, les pays les moins développés<br />
et les pays en développement sont totalement écartés<br />
de toutes les mesures prises pour rétablir la situation.<br />
Le monde est trop vaste pour que son sort<br />
soit décidé par le G8 ou même par le G20.<br />
La rigidité hégémonique du système mondial et la<br />
mise en place de politiques financières irresponsables<br />
et inadaptées par un petit nombre de grands<br />
Etats industriels et par la Banque mondiale sont responsables<br />
de l’effondrement des économies les plus<br />
fragiles. Il faut donc y remédier une fois pour<br />
toutes. Les institutions de Bretton Woods devraient<br />
avoir compris, à ce stade, que la puissance et<br />
l’argent ne peuvent être les seuls fondements du<br />
pouvoir. Celui-ci doit se fonder, également, sur<br />
l’éthique et la morale.<br />
Les louables objectifs du Millénaire pour le développement<br />
sont devenus un rêve fou, et l’idée d’une<br />
mondialisation juste, une utopie. L’élimination du<br />
travail des enfants, l’élimination de la pauvreté et<br />
l’extension de la sécurité sociale aux pauvres restera<br />
une vaine promesse, tant que les moins privilégiés<br />
et ceux qui ont été pillés de leurs ressources ne participeront<br />
pas activement aux prises de décisions sur<br />
leur destinée. En attendant, ils sont condamnés à<br />
avancer à tâtons dans l’obscurité vers le néant.<br />
Afin de faire face à la crise mondiale financière et<br />
de l’emploi, le gouvernement de la République<br />
islamique d’Iran a adopté un certain nombre de politiques<br />
en matière de sécurité sociale et financière<br />
pour aider les plus touchés par la crise et permettre<br />
aux plus démunis de bénéficier d’un minimum de<br />
protection sociale.<br />
La sécurité sociale a désormais été étendue à pratiquement<br />
l’ensemble de la population paysanne du<br />
pays, ainsi qu’à toutes les femmes chefs de famille<br />
dans les zones rurales. Les personnes âgées, les<br />
pauvres et les orphelins sont systématiquement pris<br />
en charge, nourris et soignés. Les jeunes ont facilement<br />
accès à des prêts bonifiés et au microcrédit.<br />
Les travailleurs iraniens peuvent participer au développement<br />
de la plupart des entreprises publiques<br />
les plus rentables du pays et bénéficient d’un système<br />
d’assurance chômage qui leur garantit un revenu<br />
de remplacement raisonnable en cas de perte<br />
d’emploi. Le gouvernement assure le développement<br />
durable des entreprises par le financement de<br />
plans pour l’emploi. Enfin, à travers l’organisation<br />
de consultations entre partenaires sociaux, le gouvernement<br />
a également contribué à aider les entreprises<br />
à faire face à la crise.<br />
Nous voudrions, par ailleurs, remercier le Directeur<br />
général et le BIT pour le rapport plutôt impartial<br />
qu’ils ont établi sur la situation en Palestine et<br />
dans les autres territoires arabes occupés.