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vendredi 12 juin 2009 - International Labour Organization

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tional de Trinité-et-Tobago. A cette fin, mon gouvernement<br />

a tenu des consultations avec les partenaires<br />

sociaux et mettra prochainement en place un<br />

conseil national de la productivité.<br />

Nous sommes fermement convaincus que, quelles<br />

que soient les circonstances, et surtout en temps de<br />

crise, les conditions de travail doivent rester décentes.<br />

A cet égard, des mesures ont été prises afin<br />

de renforcer encore nos mécanismes<br />

d’administration du travail, notamment les fonctions<br />

de conciliation, d’inspection du travail et de santé et<br />

de sécurité au travail. En outre, l’adoption d’une<br />

législation sur l’égalité de chances et la mise en<br />

place d’une politique nationale concernant le<br />

VIH/sida sur le lieu de travail constituent des étapes<br />

importantes dans la promotion des droits fondamentaux<br />

d’égalité et de non-discrimination.<br />

A l’occasion de la Journée mondiale contre le travail<br />

des enfants, j’ai l’honneur de renouveler<br />

l’engagement de mon gouvernement en faveur de<br />

l’élimination de toutes les formes de travail des enfants.<br />

Notre plan national d’action pour les enfants,<br />

l’élaboration d’un projet de politique pour<br />

l’élimination du travail des enfants et le réexamen<br />

de nos dispositions législatives témoignent de cet<br />

engagement.<br />

Le dialogue social reste la pierre angulaire de<br />

notre marché du travail. Dans cette optique, le gouvernement<br />

est déterminé à poursuivre sa collaboration<br />

avec les partenaires sociaux.<br />

En conclusion, je profite de cette opportunité pour<br />

féliciter l’OIT à l’occasion de son 90 e anniversaire<br />

et remercier tout particulièrement le Directeur général<br />

du BIT et le bureau sous-régional de l’OIT pour<br />

les Caraïbes, dirigé par M me Ana Teresa Romero,<br />

pour le soutien indéfectible apporté à Trinité-et-<br />

Tobago, et plus généralement à l’ensemble de la<br />

région des Caraïbes, dans sa détermination à promouvoir<br />

le travail décent.<br />

Original anglais: M. SHAHMIR (gouvernement, République<br />

islamique d’Iran)<br />

Je m’adresse ici à vous au nom du Vice-ministre<br />

chargé des relations avec le Parlement et des questions<br />

juridiques et internationales de la République<br />

islamique d’Iran, M. Seyed Mohammadreza Mavalizadeh,<br />

qui a malheureusement raté son avion.<br />

Je voudrais commencer par remercier le Directeur<br />

général, M. Juan Somavia, et ses collaborateurs,<br />

pour avoir organisé cette Conférence si importante.<br />

Je voudrais également féliciter le Directeur général<br />

pour son rapport sur la crise économique mondiale.<br />

Un rapport très complet sur la question qui envisage<br />

les moyens de faire face à la crise mondiale de<br />

l’emploi. Enfin, je souhaite féliciter le Directeur<br />

général pour sa constante mise en garde sur la situation<br />

préoccupante des travailleurs en Palestine et<br />

dans les autres territoires arabes occupés.<br />

Le rapport du Directeur général et les dispositions<br />

spéciales adoptées par la Conférence pour faire face<br />

aux conséquences très dures de la crise financière et<br />

de l’emploi que nous traversons, témoignent d’une<br />

profonde préoccupation face à l’effondrement du<br />

marché mondial. L’effondrement du crédit, du<br />

commerce, de la production et du niveau de vie sont<br />

intimement liés à l’extension d’un capitalisme financier<br />

avide de profits, à une politique économique<br />

et sociale néoconservatrice agressive, mais surtout à<br />

une mondialisation absolue et sans limites.<br />

Tout le monde s’accorde à dire que la crise mondiale<br />

exige des solutions mondiales. Les facteurs<br />

10/10<br />

financiers, commerciaux, économiques et sociaux<br />

de la crise sont étroitement liés, par conséquent, les<br />

politiques pour lutter contre ces facteurs doivent<br />

l’être également. Il est temps de mettre en œuvre<br />

une stratégie de relance de l’emploi qui soit cohérente<br />

et coordonnée et qui repose sur des entreprises<br />

durables, comme le souligne le Pacte mondial pour<br />

l’emploi.<br />

La crise actuelle est le fruit d’une gestion du<br />

monde unilatérale et de monopole. L’impact terrible<br />

de la crise montre, encore une fois, qu’aucune économie<br />

n’est autosuffisante et suffisamment forte<br />

pour faire face à la crise de façon isolée. Toute la<br />

série de crises destructrices qui ont secoué le monde<br />

nous alerte sur les graves dysfonctionnements de<br />

l’ordre mondial. Or, les pays les moins développés<br />

et les pays en développement sont totalement écartés<br />

de toutes les mesures prises pour rétablir la situation.<br />

Le monde est trop vaste pour que son sort<br />

soit décidé par le G8 ou même par le G20.<br />

La rigidité hégémonique du système mondial et la<br />

mise en place de politiques financières irresponsables<br />

et inadaptées par un petit nombre de grands<br />

Etats industriels et par la Banque mondiale sont responsables<br />

de l’effondrement des économies les plus<br />

fragiles. Il faut donc y remédier une fois pour<br />

toutes. Les institutions de Bretton Woods devraient<br />

avoir compris, à ce stade, que la puissance et<br />

l’argent ne peuvent être les seuls fondements du<br />

pouvoir. Celui-ci doit se fonder, également, sur<br />

l’éthique et la morale.<br />

Les louables objectifs du Millénaire pour le développement<br />

sont devenus un rêve fou, et l’idée d’une<br />

mondialisation juste, une utopie. L’élimination du<br />

travail des enfants, l’élimination de la pauvreté et<br />

l’extension de la sécurité sociale aux pauvres restera<br />

une vaine promesse, tant que les moins privilégiés<br />

et ceux qui ont été pillés de leurs ressources ne participeront<br />

pas activement aux prises de décisions sur<br />

leur destinée. En attendant, ils sont condamnés à<br />

avancer à tâtons dans l’obscurité vers le néant.<br />

Afin de faire face à la crise mondiale financière et<br />

de l’emploi, le gouvernement de la République<br />

islamique d’Iran a adopté un certain nombre de politiques<br />

en matière de sécurité sociale et financière<br />

pour aider les plus touchés par la crise et permettre<br />

aux plus démunis de bénéficier d’un minimum de<br />

protection sociale.<br />

La sécurité sociale a désormais été étendue à pratiquement<br />

l’ensemble de la population paysanne du<br />

pays, ainsi qu’à toutes les femmes chefs de famille<br />

dans les zones rurales. Les personnes âgées, les<br />

pauvres et les orphelins sont systématiquement pris<br />

en charge, nourris et soignés. Les jeunes ont facilement<br />

accès à des prêts bonifiés et au microcrédit.<br />

Les travailleurs iraniens peuvent participer au développement<br />

de la plupart des entreprises publiques<br />

les plus rentables du pays et bénéficient d’un système<br />

d’assurance chômage qui leur garantit un revenu<br />

de remplacement raisonnable en cas de perte<br />

d’emploi. Le gouvernement assure le développement<br />

durable des entreprises par le financement de<br />

plans pour l’emploi. Enfin, à travers l’organisation<br />

de consultations entre partenaires sociaux, le gouvernement<br />

a également contribué à aider les entreprises<br />

à faire face à la crise.<br />

Nous voudrions, par ailleurs, remercier le Directeur<br />

général et le BIT pour le rapport plutôt impartial<br />

qu’ils ont établi sur la situation en Palestine et<br />

dans les autres territoires arabes occupés.

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