25.06.2013 Views

vendredi 12 juin 2009 - International Labour Organization

vendredi 12 juin 2009 - International Labour Organization

vendredi 12 juin 2009 - International Labour Organization

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

ver rapidement un emploi. Il examine activement<br />

l’économie dans son ensemble pour trouver des vacances<br />

de postes et des emplois pour les personnes<br />

au chômage par le biais de foires à l’emploi hebdomadaires.<br />

Quand l’économie mondiale se remettra de la<br />

crise, la vitesse à laquelle l’économie de Singapour<br />

se relèvera à son tour dépendra de la mesure dans<br />

laquelle nous aurons su donner à nos travailleurs de<br />

nouvelles compétences nécessaires pour les entreprises<br />

qui devront s’adapter à un nouvel environnement<br />

et à la concurrence. Nous essayons de tirer<br />

profit de cette récession afin d’investir dans les capacités<br />

des travailleurs pour l’avenir en facilitant<br />

des initiatives de perfectionnement à l’échelle des<br />

secteurs visant à améliorer la qualité des services et<br />

à augmenter la productivité et le salaire des travailleurs.<br />

Des emplois décents sont créés lorsque les entreprises<br />

s’agrandissent et respectent les droits des travailleurs.<br />

Nous visons donc à avoir l’économie la<br />

plus tournée vers les entreprises, afin que celles-ci<br />

restent viables, ressortent plus fortes de la crise et<br />

continuent à fournir des emplois décents aux travailleurs.<br />

Les plus importantes réductions d’effectifs que<br />

nous ayons connues se sont produites en 1997-98,<br />

lors de la crise financière asiatique, lorsque<br />

29 000 travailleurs ont perdu leur emploi. Pour éviter<br />

de battre ce record, les partenaires sociaux ont<br />

publié des lignes directrices tripartites sur la gestion<br />

des excédents de main-d’œuvre, appelant à ne licencier<br />

qu’en dernier recours. Le slogan est de réduire<br />

les coûts pour sauver les emplois plutôt que de<br />

supprimer des emplois pour réduire les coûts. Nous<br />

collaborerons avec les employeurs en vue de réduire<br />

les dépenses non salariales dans la mesure du possible.<br />

Un des moyens d’y parvenir consisterait pour les<br />

entreprises à tirer profit d’un programme de formation<br />

financé par le gouvernement, le programme<br />

pour l’amélioration des compétences et pour la résilience,<br />

consistant à envoyer les travailleurs en formation,<br />

à les doter de nouvelles compétences et à<br />

améliorer leur employabilité. Le gouvernement a<br />

également mis en place une nouvelle initiative de<br />

crédits pour l’emploi visant à subventionner les salaires<br />

payés par les employeurs afin d’encourager le<br />

maintien en poste des travailleurs, ainsi que beaucoup<br />

d’autres mesures visant à aider les entreprises<br />

à réduire leurs coûts et à préserver les emplois. Pour<br />

les entreprises qui se trouvent dans une situation<br />

financière difficile et qui ont besoin de prendre des<br />

mesures de réduction des coûts qui vont frapper les<br />

travailleurs et les salaires, nous nous attendons à ce<br />

que les responsables montrent l’exemple en procédant<br />

à des réductions réfléchies et ne visent pas systématiquement<br />

les adhérents de base des syndicats.<br />

Nous voulons également être le mouvement syndical<br />

le plus attentionné, afin d’aider encore davantage<br />

les membres syndicaux au cours de cette crise.<br />

Le SNTUC et ses syndicats, associations et entreprises<br />

sociales affiliées, ainsi que ses partenaires<br />

parmi les entreprises et les organisations, avons<br />

mobilisé 23 millions de dollars de Singapour en vue<br />

de fournir une aide financière aux membres dans le<br />

besoin et à leur famille afin d’augmenter leur pouvoir<br />

d’achat.<br />

Les <strong>12</strong> entreprises sociales du SNTUC ont fourni<br />

de nombreux biens et services essentiels aux<br />

membres des syndicats et aux travailleurs, et se sont<br />

engagées à abaisser le coût de la vie et à redonner<br />

de la valeur à l’argent durement gagné par les travailleurs.<br />

Elles se sont également engagées à ne licencier<br />

personne. Beaucoup d’entre elles étendent<br />

même leurs activités et embauchent davantage, notamment<br />

de jeunes diplômés, des cadres licenciés et<br />

des femmes qui cherchent à reprendre un emploi.<br />

Nous souhaitons être l’organisation la plus unie<br />

dans le tripartisme. Nous avons connu de nombreuses<br />

crises dans le passé, mais nous nous en<br />

sommes sortis grâce au tripartisme, et nous sommes<br />

convaincus qu’avec l’appui de nos partenaires sociaux<br />

nous viendrons également à bout de cette<br />

crise.<br />

La crise est loin d’être terminée, et nous pouvons<br />

encore beaucoup faire pour aider nos travailleurs à y<br />

résister et à en ressortir plus forts. Je me réjouis de<br />

partager les expériences d’autres participants à cette<br />

Conférence.<br />

Original anglais: M. NGATJIZEKO (ministre du Travail<br />

et de la Prévoyance sociale, Namibie)<br />

C’est un honneur et un privilège pour moi que de<br />

m’exprimer une fois de plus devant la Conférence<br />

internationale du Travail. Je voudrais remercier le<br />

Directeur général de son rapport Faire face à la<br />

crise mondiale de l’emploi: Une reprise centrée sur<br />

le travail décent, qui arrive à point nommé.<br />

A ce jour, il doit y avoir très peu ou pas de pays,<br />

d’économies, de communautés, d’employeurs ou de<br />

travailleurs qui n’ont pas été frappés par la crise<br />

économique et sociale à laquelle nous faisons face<br />

actuellement.<br />

Il est donc très encourageant de voir que l’OIT est<br />

prête à prendre des mesures rapides et décisives<br />

pour aider ses mandants lorsqu’ils en ont besoin et à<br />

réfléchir à des solutions possibles pour faire face<br />

aux nouveaux défis auxquels nous sommes confrontés.<br />

Le rapport du Directeur général avance des propositions<br />

très concrètes et pratiques, lesquelles seront<br />

reprises dans le Pacte mondial pour l’emploi.<br />

Ce pacte va concrétiser les mesures concertées<br />

prises par l’OIT, les Etats Membres, les employeurs<br />

et les travailleurs pour parvenir au développement<br />

social et économique dans le monde. J’appuie le<br />

concept du Pacte mondial pour l’emploi et je souhaite<br />

que ses propositions soient reprises dans notre<br />

programme de promotion du travail décent, que<br />

nous sommes en passe de finaliser.<br />

Le rapport, à juste titre, se concentre sur le rôle<br />

décisif que la protection sociale peut jouer dans la<br />

mise en œuvre des stratégies et des mesures visant à<br />

encourager la reprise économique et à remédier au<br />

déséquilibre en matière de revenus.<br />

La protection sociale doit être renforcée et développée<br />

davantage si nous souhaitons remédier à la<br />

crise sociale et je suis parfaitement d’accord avec<br />

cela.<br />

En outre, lors de la troisième réunion de la Communauté<br />

de développement de l’Afrique australe,<br />

qui s’est tenue en avril <strong>2009</strong> au Cap, en Afrique du<br />

Sud, et qui a rassemblé des ministres du travail et de<br />

l’emploi, les participants ont débattu du rôle fondamental<br />

que jouent les transferts monétaires et de<br />

leur impact sur la pauvreté dans la région. Plus particulièrement,<br />

les prestations de retraite ont un rôle<br />

essentiel dans la réduction de la pauvreté, ce qui<br />

prouve que les retombées indirectes des transferts<br />

monétaires sont considérables et lourdes de conséquences.<br />

10/7

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!