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vendredi 12 juin 2009 - International Labour Organization

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1999, que le Malawi a été le deuxième pays à ratifier.<br />

Ma délégation est heureuse de constater que la<br />

Conférence, cette année, focalise son attention notamment<br />

sur la crise financière mondiale qui touche<br />

aussi bien les pays en développement que les pays<br />

développés. Nous félicitons le Directeur général<br />

pour son rapport, qui nous donne des indications<br />

utiles sur le travail qui doit être accompli afin de<br />

faire face à cette crise par le biais de politiques de<br />

travail décent.<br />

Cette crise mondiale affecte la situation de<br />

l’emploi à différents degrés dans les différents pays,<br />

à tel point que la difficulté de mettre en place une<br />

démarche commune ne doit pas être sous-estimée. Il<br />

est donc impératif que tous les pays, y compris les<br />

pays en développement et les pays émergents, puissent<br />

participer à la mise en place de mesures de redressement<br />

selon leurs besoins, notamment en matière<br />

de politiques.<br />

Au Malawi, nous devons faire face à un grand<br />

nombre de défis dans le domaine de l’emploi, notamment<br />

pour les jeunes et les habitants des zones<br />

rurales, en raison de la crise financière mondiale,<br />

qui a eu une incidence sur notre microéconomie et<br />

notre macroéconomie. En tant que pays parmi les<br />

moins avancés dont l’économie repose essentiellement<br />

sur l’exportation de produits de base, le Malawi<br />

dépend largement des flux financiers internationaux<br />

et requiert des plans spécifiques de relance<br />

de l’emploi.<br />

Dans le cadre de sa réponse nationale à la crise, le<br />

Malawi a lancé un certain nombre d’initiatives visant<br />

à stimuler son économie et à créer plus<br />

d’emplois, dont des mesures visant à stabiliser les<br />

fondamentaux macroéconomiques afin de créer un<br />

environnement économique favorable susceptible<br />

d’attirer des investissements locaux et étrangers. Au<br />

cours des quatre dernières années, nous avons eu<br />

des résultats positifs. Par exemple, au cours de<br />

l’exercice 2007-08, notre économie a affiché un<br />

taux de croissance de 9,7 pour cent, tandis que celui<br />

de 2008-09 est projeté à 8,5 pour cent, une diminution<br />

due en partie aux effets de la crise financière<br />

mondiale. Néanmoins, nous attendons une augmentation<br />

des investissements et du taux d’emploi dans<br />

le pays grâce à cette tendance économique positive.<br />

Qui plus est, afin de stimuler l’emploi dans les<br />

zones rurales, nous avons mis en place le Fonds<br />

pour le développement des zones rurales du Malawi<br />

(MARDEF) et adopté le mouvement «Un village,<br />

un produit» (OVOP). En outre, au cours de<br />

l’exercice <strong>2009</strong>-10, le gouvernement mettra en<br />

place un fonds pour le développement de la jeunesse<br />

à hauteur de 3 milliards de kwacha malawiens<br />

destiné à créer des emplois pour les jeunes à travers<br />

la promotion des petites entreprises.<br />

Un autre défi auquel doivent faire face les travailleurs<br />

du Malawi et qui affecte leur productivité est<br />

l’épidémie du VIH/sida. En 2007, le Conseil<br />

d’administration du BIT a décidé d’inscrire à<br />

l’ordre du jour des sessions de <strong>2009</strong> et de 2010 de la<br />

Conférence internationale du Travail un point concernant<br />

l’élaboration d’une recommandation autonome<br />

sur le VIH/sida dans le monde du travail, selon<br />

le processus de la double discussion.<br />

Nous sommes conscients de l’importance qu’il y a<br />

à aborder cette épidémie afin que la main-d’œuvre<br />

soit plus productive et contribue au développement<br />

national. A cette fin, un certain nombre de mesures<br />

ont été prises au niveau national, notamment la<br />

création du Département de la nutrition et du<br />

VIH/sida au sein du Bureau du Président, destiné à<br />

conseiller pour ce qui est de la réponse nationale au<br />

VIH/sida. En outre, la Commission nationale sur le<br />

sida a été mise en place par le gouvernement afin de<br />

coordonner les programmes et de focaliser le soutien<br />

des donateurs et des partenaires pour le développement.<br />

Notre défi consiste à faire en sorte que<br />

ces structures fonctionnent efficacement dans la<br />

pratique.<br />

Je souhaite conclure en rappelant que, malgré les<br />

efforts que nous avons déployés en vue de stimuler<br />

l’économie et, partant, de créer des emplois, un certain<br />

nombre de défis restent à relever. A cet égard,<br />

nous sommes reconnaissants de l’aide technique et<br />

financière fournie par l’OIT pour la mise en place<br />

de différents programmes, dont notamment le programme<br />

par pays de promotion du travail décent,<br />

ainsi que deux projets sur le VIH/sida, à savoir le<br />

programme de lutte contre le VIH/sida sur le lieu de<br />

travail et les mesures d’atténuation de l’impact du<br />

VIH/sida sur le secteur des transports.<br />

Cependant, compte tenu de la gravité de la crise<br />

financière mondiale, qui menace d’anéantir les<br />

avancées effectuées par le Malawi au cours de ces<br />

dernières années, ma délégation recherche davantage<br />

d’assistance technique et financière de la part<br />

de l’OIT et de ses autres partenaires. Nous pensons<br />

qu’une telle assistance contribuerait dans une large<br />

mesure à stimuler l’économie et à créer des emplois<br />

dans notre pays.<br />

Original arabe: M. DJEMEM (représentant, Confédération<br />

internationale des syndicats arabes)<br />

Nous voulons remercier le Directeur général,<br />

M. Somavia pour son rapport au sujet du suivi de la<br />

Déclaration de l’OIT relative aux principes et droits<br />

fondamentaux au travail, et pour l’examen de la<br />

question du travail forcé qui touche plus de 53 pays.<br />

Rien n’est encore fait pour interdire cette forme<br />

d’esclavage, surtout dans le contexte du néolibéralisme,<br />

de la mondialisation et de la crise financière<br />

internationale avec la montée du chômage qui<br />

l’accompagne.<br />

Au cours de l’année passée et du haut de cette tribune,<br />

notre syndicat a parlé d’une campagne syndicale<br />

arabe en faveur de tous les droits et libertés<br />

syndicaux des travailleurs dans la patrie arabe. Je<br />

suis heureux, cette année, de rendre hommage au<br />

progrès réalisé à ce propos en Arabie saoudite, dans<br />

le Sultanat d’Oman, au Qatar et aux Emirats arabes<br />

unis. Je me félicite des mesures qui ont été prises à<br />

cet égard après notre récente visite au cours de laquelle<br />

nous avons pris connaissance de la situation<br />

et établi des contacts avec les organisations de travailleurs<br />

de ces pays arabes.<br />

Nous avons pris connaissance du rapport du Directeur<br />

général sur la situation des travailleurs<br />

arabes en Palestine et dans les autres territoires<br />

arabes occupés. Ce rapport aborde certaines réalités<br />

qui prouvent sans aucun doute qu’Israël continue à<br />

ignorer la légitimité internationale et les résolutions<br />

des Nations Unies en poursuivant l’occupation de la<br />

Palestine, du Golan syrien et des fermes de Shebaa<br />

et de Kfarchouba au Liban. Il a parlé du caractère<br />

agressif d’Israël qui continue à tuer et à massacrer<br />

le peuple palestinien et à l’assiéger à Gaza et dans<br />

d’autres parties de la Palestine occupée, qui a construit<br />

le mur raciste et qui confisque les terres palestiniennes.<br />

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