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vendredi 12 juin 2009 - International Labour Organization

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ce monde qui appelle à la liberté et l’indépendance<br />

et prétend vénérer les droits de l’homme. Ce qui<br />

s’est passé en Palestine en général et dans la bande<br />

de Gaza en particulier depuis notre Conférence,<br />

l’année dernière, reflète la détérioration constante<br />

de la situation. Le blocus imposé à Gaza,<br />

l’occupation, l’étranglement des populations palestiniennes,<br />

les contraintes imposées aux travailleurs<br />

et la poursuite de l’occupation du Golan et de territoires<br />

libanais, ne font qu’exprimer cette absence<br />

des valeurs humaines, ce recul des idées de justice<br />

et de liberté et le règne de la logique de la force au<br />

lieu de la puissance de la logique.<br />

De cette tribune, nous appelons à mettre fin à<br />

l’occupation sous toutes ses formes, et instaurer un<br />

État palestinien avec Al-Qods pour capitale. Nous<br />

espérons aussi que la situation de ce pays frère,<br />

l’Iraq, puisse s’améliorer avec la sortie des forces<br />

d’occupation américaines.<br />

En conclusion, je voudrais signaler que notre pays<br />

qui a conclu le plus important accord de paix de ce<br />

siècle en signant l’accord de paix global de 2005<br />

connait toujours une rébellion dans le Darfour, et<br />

nous appelons ici la communauté internationale à<br />

soutenir les efforts déployés par l’Union africaine et<br />

la Ligue arabe dans les négociations qui se déroulent<br />

au Qatar entre le gouvernement soudanais et les<br />

rebelles afin de parvenir à une paix globale.<br />

Nous espérons que cette Conférence pourra adopter<br />

des décisions et des recommandations rapidement<br />

applicables afin d’éviter à notre monde une<br />

catastrophe imminente.<br />

M. RUSU (travailleur, Roumanie)<br />

La Conférence de l’OIT de cette année se déroule<br />

dans une période extrêmement difficile pour tous<br />

les Membres de cette organisation internationale;<br />

nous sommes confrontés à une crise qui a pour effet<br />

un taux de chômage très élevé et une croissance<br />

alarmante de la pauvreté dans le monde entier. Aussi,<br />

le cadre créé par cette réunion tripartite mondiale<br />

est-il fondamental pour définir des solutions et des<br />

directions d’action qui contribuent à améliorer les<br />

situations difficiles auxquelles les travailleurs et<br />

leur famille sont confrontés de par le monde.<br />

Nous saluons la décision du Conseil<br />

d’administration du BIT de proposer les éléments<br />

d’un Pacte mondial pour l’emploi en tant que contribution<br />

de l’OIT au redressement des économies et<br />

des marchés de capitaux, ainsi qu’à la protection<br />

des travailleurs. Ce pacte est également basé sur la<br />

création d’emplois de qualité et productifs, et sur les<br />

conditions nécessaires pour assurer un travail décent<br />

pour tous.<br />

Nous sommes convaincus que ce Pacte mondial<br />

est une bonne réponse, dans l’esprit du travail décent,<br />

à la crise à laquelle les organisations qui forment<br />

le système tripartite de l’OIT sont confrontées.<br />

Ce Pacte mondial doit représenter aussi un engagement<br />

commun des Membres de l’OIT qui sont les<br />

principaux acteurs de l’économie réelle et doivent<br />

s’engager à appuyer le redressement de la situation<br />

économique et sociale de leur pays.<br />

La démarche de l’OIT concernant l’élimination du<br />

travail forcé et obligatoire, qui est un élément essentiel<br />

de la Déclaration de l’OIT sur les principes et<br />

droits fondamentaux au travail, est remarquable et<br />

essentielle pour assurer l’équité, le progrès et la justice<br />

sociale.<br />

Le problème de l’élimination du travail forcé et<br />

obligatoire, abordé dans le rapport du Directeur gé-<br />

néral de cette année élaboré dans le cadre du suivi<br />

de la Déclaration de l’OIT sur les principes et droits<br />

fondamentaux au travail, constitue une autre préoccupation<br />

pour les organisations syndicales de Roumanie.<br />

Pour nous, en tant que représentants des organisations<br />

des travailleurs, il est très inquiétant de voir<br />

que, d’après les estimations de l’OIT, le nombre de<br />

victimes du travail forcé au niveau mondial demeure<br />

considérable.<br />

Le phénomène de la mondialisation et la crise actuelle<br />

peuvent porter préjudice au progrès social.<br />

Nous considérons que chaque Etat Membre de<br />

l’OIT est tenu de respecter la Déclaration de l’OIT<br />

sur les principes et droits fondamentaux au travail<br />

et, implicitement, d’éliminer toute forme de travail<br />

forcé ou obligatoire.<br />

La crise économique mondiale se fait sentir aussi<br />

en Roumanie, d’autant plus que, à la fin de 2008,<br />

une nouvelle coalition politique s’est formée à la<br />

suite des élections parlementaires.<br />

Nous considérons que le dialogue social et la pratique<br />

du tripartisme entre le gouvernement et les<br />

organisations représentatives de travailleurs et<br />

d’employeurs au niveau national doivent permettre,<br />

à présent, d’aboutir à des solutions qui renforcent la<br />

cohésion sociale et de tirer des conclusions judicieuses<br />

en ce qui concerne la situation et les priorités<br />

nationales.<br />

Nous soulignons l’importance de la réunion du<br />

G20 du mois d’avril de cette année, qui a démontré<br />

que la protection de l’emploi dans les pays pauvres<br />

et en développement, mais aussi dans les pays développés<br />

suscite une préoccupation croissante, jetant<br />

ainsi les bases d’un plan global de redressement.<br />

Dans le contexte de la crise actuelle, le gouvernement<br />

de la Roumanie, à la suite d’une consultation<br />

des partenaires sociaux, a présenté des propositions<br />

législatives qui consistent à réduire les frais du<br />

secteur public; étendre la période de versement des<br />

prestations de chômage; offrir des facilités aux employeurs<br />

et travailleurs pendant l’interruption temporaire<br />

de leur activité; augmenter les contributions<br />

pour les assurances sociales.<br />

L’inspection du travail joue un rôle particulier à<br />

cet égard, en plus d’assurer de bonnes relations de<br />

travail dans le pays. Nous regrettons que le gouvernement<br />

de la Roumanie cherche, en ce moment spécial,<br />

à politiser cette institution par un acte législatif<br />

et ne respecte pas les dispositions de la convention<br />

n o 81, ratifiée par la Roumanie en 1947.<br />

Nous exprimons notre mécontentement devant la<br />

non-application par le gouvernement de la Roumanie<br />

des dispositions de la loi, adoptée par le parlement,<br />

concernant la revalorisation des salaires dans<br />

le secteur de l’enseignement, l’absence de fonds<br />

nécessaires au secteur de la recherche et de<br />

l’innovation, la situation du système salarial dans le<br />

secteur budgétaire, le non-respect des décisions juridiques<br />

relatives à l’octroi de droits salariaux par<br />

certaines institutions publiques, éléments indispensables<br />

à la construction du dialogue social.<br />

L’expérience, le réseau et les ressources tripartites<br />

de l’OIT nous sont réellement utiles dans ces circonstances,<br />

et nous vous remercions pour tout<br />

l’appui dont nous avons bénéficié de la part de<br />

l’Organisation et pour l’appui dont nous jouirons<br />

aussi à l’avenir.<br />

Je voudrais conclure mon intervention en vous<br />

adressant le salut chaleureux des travailleuses et des<br />

travailleurs roumains et nous assurons de notre ap-<br />

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