vendredi 12 juin 2009 - International Labour Organization
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sur des sanctions pénales en cas de non-paiement de<br />
salaire.<br />
La Histadrout est convaincue que ces dispositions<br />
issues de la «table ronde» et la législation du travail<br />
proposée permettront d’atteindre un niveau de justice<br />
sociale plus élevé; de renforcer les normes du<br />
travail décent et d’augmenter la portée et l’intensité<br />
du dialogue social sur le marché du travail et le système<br />
des relations professionnelles en Israël.<br />
Comme pour le passé, la Histadrout continue de<br />
soutenir le processus de paix au Moyen-Orient.<br />
Avec les conseils et l’appui de la Confédération<br />
internationale des syndicats, la Histadrout a signé<br />
un accord avec le PGFTU, c’est-à-dire la Fédération<br />
générale palestinienne des syndicats. Pendant de<br />
nombreuses années, la Histadrout et le PGFTU<br />
n’ont pas réussi à régler des différends financiers,<br />
étant donné les conditions politiques extrêmement<br />
tendues. Mais, dans l’accord de l’ITUC, ces différends<br />
ont pu être réglés. En outre, la Histadrout continue<br />
d’offrir une aide juridique aux travailleurs palestiniens<br />
qui demandent un conseil et de meilleures<br />
conditions de travail. Cela a été confirmé par le rapport<br />
du Directeur général. A cet égard, il est important<br />
de faire remarquer que, en octobre 2007, à la<br />
suite d’une pétition lancée par la Histadrout, afin<br />
que la législation du travail israélienne s’applique<br />
aux travailleurs palestiniens, un collège de juges de<br />
la Cour suprême a jugé cette requête recevable et a<br />
statué que les Palestiniens qui travaillent pour des<br />
employeurs israéliens implantés en Cisjordanie devront<br />
avoir les mêmes avantages que ceux offerts en<br />
Israël.<br />
Nous espérons que tous les travailleurs du<br />
Moyen-Orient pourront retirer des avantages du<br />
processus de paix et de cette Conférence.<br />
Original anglais: M. HETTEŠ (gouvernement, Slovaquie)<br />
Le travail décent est fondé sur la valeur fondamentale<br />
de l’application des droits économiques et<br />
sociaux exercés dans le cadre de politiques spécifiques<br />
et de la pratique gouvernementale, avec la<br />
participation des employeurs, des travailleurs et de<br />
leurs représentants.<br />
En février <strong>2009</strong>, lors de la huitième Réunion régionale<br />
pour l’Europe et l’Asie centrale, il a été dit<br />
que les politiques qui avaient été récemment appliquées<br />
avaient surestimé le rôle du marché, mal évalué<br />
le rôle de l’Etat et sous-estimé le travail décent.<br />
Le chômage à l’échelle mondiale, la baisse de la<br />
demande, le déclin de l’emploi et les conséquences<br />
qui en découlent sur les familles et les gens partout<br />
dans le monde en sont les résultats.<br />
Il est impossible de prévenir le chômage qui résulte<br />
de la crise économique et financière actuelle,<br />
mais nous devons agir immédiatement afin d’éviter<br />
les licenciements et d’aider des millions de personnes<br />
à trouver de nouveaux emplois qui soient<br />
meilleurs.<br />
Comme dans d’autres pays, le gouvernement slovaque<br />
cherche des solutions pour réduire les effets<br />
de la crise, en prenant tout particulièrement compte<br />
du fait que beaucoup d’entreprises sont menacées à<br />
cause de leurs difficultés à trouver des financements<br />
et du déclin de la demande mondiale. Le gouvernement<br />
a adopté plusieurs mesures afin de soutenir les<br />
chefs d’entreprises et les investissements, l’objectif<br />
stratégique étant de maintenir l’emploi et plus précisément<br />
de contenir la montée du chômage liée à la<br />
crise financière et économique. Le versement<br />
d’aides sociales publiques aux employeurs et aux<br />
travailleurs en cas de réduction du temps de travail<br />
du fait de la crise, l’établissement d’entreprises sociales,<br />
un certain nombre de mesures pour soutenir<br />
les traders, l’octroi d’une aide remboursable à certaines<br />
entreprises publiques stratégiques, ainsi que<br />
d’autres mesures adoptées sur la base d’accords<br />
conclus entre les partenaires sociaux, devraient<br />
permettre d’atteindre cet objectif.<br />
En temps de crise, il est nécessaire de se concentrer<br />
sur le développement des petites et moyennes<br />
entreprises qui embauchent 90 pour cent des travailleurs<br />
à travers le monde. Le gouvernement slovaque<br />
a adopté des mesures de soutien aux activités lucratives<br />
indépendantes sous la forme de versements<br />
anticipés pour l’assurance maladie. Ces mesures<br />
visent également à faciliter l’accès des chefs de petites<br />
et récentes entreprises à des prêts limités et à<br />
mettre en place des «guichets uniques» afin<br />
d’alléger le fardeau administratif qui pèse sur la<br />
création d’entreprises et à introduire des changements<br />
dans le domaine fiscal de manière à atténuer<br />
les effets négatifs de la crise sur la situation financière<br />
des entreprises.<br />
En temps de crise, alors que nombre d’Etats<br />
abaissent le niveau de la protection sociale, il est<br />
nécessaire de s’assurer que les normes sociales minimales<br />
soient inscrites dans la législation, notamment<br />
dans le domaine de la sécurité sociale car les<br />
effets de la crise touchent particulièrement les<br />
membres les plus vulnérables de la société. Beaucoup<br />
de normes de l’OIT reflètent la protection sociale<br />
minimale. La République slovaque reconnaît<br />
les valeurs qu’elles incarnent.<br />
Il est dit dans le rapport du Directeur général du<br />
BIT que le dialogue social à tous les niveaux est<br />
extrêmement important dans le contexte actuel. Le<br />
gouvernement slovaque est conscient de la nécessité<br />
d’une coopération coordonnée des acteurs concernés,<br />
y compris les partenaires sociaux, pour surmonter<br />
la crise et c’est la raison pour laquelle il a<br />
établi le Conseil pour la crise économique.<br />
En février dernier, le mémorandum de coopération<br />
permettant de réduire l’incidence de la crise<br />
économique et financière sur la société slovaque a<br />
été signé entre le gouvernement et la Confédération<br />
des syndicats de la République slovaque. Un mois<br />
plus tard, un mémorandum éponyme a été signé<br />
entre le gouvernement et les employeurs, représentés<br />
par la Fédération des unions et des associations<br />
d’employeurs de la République slovaque et par<br />
l’Union républicaine des employeurs.<br />
En conclusion, j’aimerais remercier l’OIT de<br />
l’aide technique qu’elle nous a accordée pour résoudre<br />
les problèmes que nous avons rencontrés<br />
pour étendre la force obligatoire des accords collectifs<br />
conclus à un niveau plus élevé.<br />
M me TCHOMBI (ministre de la Fonction publique<br />
et du Travail, Tchad)<br />
Dans le contexte actuel de crise généralisée de<br />
l’emploi, il est opportun et juste que le Bureau international<br />
du Travail s’engage au côté des mandants<br />
tripartites pour les aider à atténuer les craintes<br />
et les menaces de la récession mondiale qui<br />
n’épargnent personne.<br />
Dans cette traversée de la crise mondiale devenue<br />
inquiétante, le gouvernement de la République du<br />
Tchad entend s’attaquer résolument aux questions<br />
de l’emploi. Pour ce faire, le Tchad essaie de rattraper<br />
son retard en intensifiant et en diversifiant la<br />
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