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vendredi 12 juin 2009 - International Labour Organization

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chesses, afin de réduire la pauvreté et de promouvoir<br />

la croissance économique. Toutes les questions<br />

relatives au travail examinées par l’OIT doivent être<br />

renforcées à la lumière de ces objectifs. L’accent<br />

doit tout particulièrement être mis sur l’impact socio-économique<br />

des normes, notamment dans un<br />

pays en développement comme le Népal. Certaines<br />

questions nouvelles dont s’occupe l’OIT, par<br />

exemple l’extension de la sécurité sociale à<br />

l’économie informelle, nécessitent des solutions<br />

pragmatiques.<br />

La stratégie de développement du Népal met<br />

l’accent principalement sur le rôle croissant du secteur<br />

privé pour la croissance économique et la création<br />

d’emplois. Toutefois, le secteur des entreprises<br />

n’a pas pu atteindre la croissance prévue. Le secteur<br />

privé connaît des difficultés pour améliorer la croissance<br />

économique. Selon une enquête récente, réalisée<br />

conjointement par la Banque asiatique de développement,<br />

le BIT, le Ministère du développement<br />

international et la FNCII du Népal, les conflits sociaux<br />

fréquents, la défaillance du pouvoir et<br />

l’instabilité politique sont les obstacles majeurs à<br />

une croissance solidaire.<br />

Vous connaissez la situation politique du Népal<br />

qui traverse une phase de transition. A ce stade,<br />

nous rencontrons des difficultés à créer davantage<br />

de moyens de subsistance, tout en soutenant les emplois<br />

existants. Nous nous efforçons toutefois de<br />

répondre aux problèmes socioéconomiques, malgré<br />

un contexte défavorable pour les entreprises. Dans<br />

cette période de troubles, les industries népalaises<br />

ont une multitude de problèmes à affronter. Le déficit<br />

énergétique a été un obstacle majeur à<br />

l’amélioration des relations professionnelles, tandis<br />

que l’instabilité politique qui perdure et d’autres<br />

problèmes connexes ont également entravé le fonctionnement<br />

et la croissance des entreprises.<br />

Je ne vais pas revenir sur les avancées que nous<br />

avons réalisées, car les représentants de mon gouvernement<br />

en ont déjà parlé. Notre préoccupation<br />

principale est de préserver les emplois existants et<br />

de créer un climat propice à l’instauration de la paix<br />

sociale et à la création d’emplois, pour un développement<br />

socioéconomique durable du pays.<br />

Nous, les employeurs du Népal, déployons des efforts<br />

pour favoriser l’harmonie au travail et nous<br />

avons mis l’accent sur la promotion du dialogue<br />

social. Dans un contexte de changement, des réformes<br />

législatives sont nécessaires, et nous n’avons<br />

cessé d’œuvrer dans ce sens. Le chômage, notamment<br />

chez les jeunes, est l’un des plus graves problèmes<br />

au Népal. A l’heure actuelle, nous travaillons<br />

avec le gouvernement pour mettre en place un<br />

programme d’auto-entreprise pour les jeunes.<br />

Il importe que la Conférence élabore une résolution<br />

pour traiter les questions que les délégués ont<br />

débattues et exprimées. Nos préoccupations peuvent<br />

varier en fonction de la situation de nos pays, mais<br />

il y a des questions communes auxquelles nous devons<br />

tous faire face. Nous devons parvenir à un<br />

consensus pour trouver des solutions à ces questions.<br />

Je demande instamment à l’OIT d’examiner les<br />

questions en tenant compte des réalités sur le terrain,<br />

pour en dégager des modalités permettant<br />

d’avoir une meilleure qualité de vie au travail et<br />

d’assurer la croissance durable des entreprises.<br />

Par conséquent, l’OIT doit apporter davantage<br />

d’assistance spécifique à ses mandants pour mettre<br />

10/48<br />

en œuvre les activités qui contribueraient à la réalisation<br />

des objectifs souhaités.<br />

N’oublions pas que le pouvoir de l’OIT émane de<br />

ses mandants. Si nous voulons que l’OIT soit plus<br />

forte dans la communauté internationale, il faut<br />

d’abord que ses mandants le soient.<br />

Cette année, nous célébrons le 90 e anniversaire de<br />

l’OIT. J’aimerais vous féliciter tous à cette occasion.<br />

Nous avons beaucoup avancé, mais il nous<br />

reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour<br />

atteindre l’objectif du travail décent pour tous les<br />

hommes et toutes les femmes de la planète. Pour<br />

cela, nous devons rester unis et aller de l’avant en<br />

nous inspirant des progrès déjà réalisés.<br />

Original anglais: M. HILMAN (employeur, Indonésie)<br />

Le message contenu dans le rapport du Directeur<br />

général revêt une importance toute particulière. Il<br />

est très opportun étant donné la situation mondiale<br />

actuelle. Il souligne certains éléments essentiels qui<br />

doivent être étudiés sérieusement par le secteur des<br />

entreprises de mon pays. L’impact de la crise financière<br />

mondiale, et le nombre croissant de chômeurs<br />

dans la population active vont inévitablement alourdir<br />

notre fardeau, tandis que nous nous efforçons<br />

d’atteindre l’objectif du travail décent.<br />

En ce qui concerne la situation socioéconomique,<br />

le chômage est le problème fondamental pour les<br />

pays en développement. Dans les cas de crises financières<br />

mondiales, la population active a tendance<br />

à s’inquiéter devant une situation qui ne lui<br />

permet pas de faire ses propres choix de vie. A cet<br />

égard, nous sommes convaincus que nous devons<br />

poursuivre la lutte pour éviter que le chômage ne<br />

s’aggrave.<br />

Nous ne devons donc pas hésiter à résoudre ensemble<br />

les problèmes qui nous affectent tous. Je<br />

suis également convaincu que, grâce à cette Conférence,<br />

nous pouvons saisir cette possibilité de<br />

mettre en place, ensemble, des programmes concrets<br />

et cohérents. Il faut se tourner vers l’avenir,<br />

pour tenter d’aller plus loin dans la création<br />

d’emplois et l’augmentation du niveau des embauches.<br />

Les entreprises indonésiennes considèrent que,<br />

pour faire face à la crise, la relance de la croissance<br />

économique par l’investissement peut et continue<br />

d’être le facteur déterminant de la reprise. Il ne fait<br />

aucun doute que l’investissement apporte avec lui<br />

un plus grand nombre de possibilités d’emplois.<br />

C’est pourquoi nous pensons que de nouveaux investissements,<br />

notamment étrangers, nous aideraient<br />

sûrement dans nos efforts pour assumer nos responsabilités<br />

socioéconomiques pour répondre aux besoins<br />

de la population.<br />

Permettez-moi à ce stade de lancer un appel à<br />

cette éminente Organisation et plus particulièrement<br />

à tous les pays et les investisseurs étrangers potentiels,<br />

pour qu’ils étudient les avantages qu’ils auraient<br />

à investir leurs capitaux en Indonésie. Je peux<br />

vous garantir que, si vous investissez dans mon<br />

pays, vous aurez accès à une large main-d’œuvre et<br />

vous contribuerez à nos efforts concrets pour résorber<br />

le chômage dans notre pays ou dans d’autres<br />

pays en développement.<br />

Dans ce contexte, mon organisation s’est engagée<br />

à être un partenaire fiable pour de tels investissements.<br />

L’expérience nous a montré que des entreprises<br />

plus fortes, dotées de solides investissements,<br />

sont l’une des solutions pour atteindre un objectif<br />

commun dans le domaine économique. C’est aussi

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