vendredi 12 juin 2009 - International Labour Organization
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Le rapport parle d’Israël comme d’un pays<br />
d’occupation qui fait fi du droit international. Les<br />
habitants autochtones sont devenus des étrangers<br />
sur leur sol. Nous demandons à la communauté internationale<br />
d’aider les travailleurs et le peuple palestiniens<br />
à créer un Etat indépendant palestinien<br />
avec pour capitale Al-Qods.<br />
Nous demandons également le retrait des forces<br />
d’occupation de l’Iraq et la sauvegarde de sa souveraineté<br />
et de son unité.<br />
Nous demandons également que les trois îles<br />
soient restituées à la souveraineté arabe. Nous demandons<br />
aussi au nouveau gouvernement américain<br />
de coopérer avec le gouvernement du Soudan pour<br />
résoudre le problème du Darfour.<br />
Nous condamnons avec force la décision du Tribunal<br />
pénal international concernant le Président<br />
soudanais Omar el-Béchir. Nous pensons qu’il<br />
n’existe aucune justice dans ce monde. Bien au contraire,<br />
les criminels israéliens sont innocentés pour<br />
ce qu’ils font en Palestine et les américains pour ce<br />
qu’ils ont fait en Iraq et les innocents sont condamnés.<br />
C’est là le crime de notre époque.<br />
Original russe: M. POTAPOV (représentant, Confédération<br />
générale des syndicats)<br />
M. Shcherbakov ayant été empêché de venir à<br />
Genève pour des raisons personnelles, je présente<br />
son intervention à sa place.<br />
La présente session de la Conférence coïncide<br />
avec le 90 e anniversaire de l’OIT. En cette date anniversaire<br />
importante, je tiens à féliciter l’OIT et lui<br />
souhaiter le plein succès dans ses travaux à venir au<br />
nom des travailleurs et des syndicats de la Communauté<br />
d’Etats indépendants (CEI).<br />
L’OIT a contribué d’une façon prépondérante à<br />
imposer le principe de la justice sociale dans le domaine<br />
du travail et de la politique sociale. C’est elle<br />
qui la première a appelé à une mondialisation équitable,<br />
et elle aussi qui a lancé une campagne en faveur<br />
de cet objectif, campagne qui bénéficie du<br />
plein soutien du mouvement syndical mondial.<br />
L’Agenda du travail décent et la Déclaration sur la<br />
justice sociale pour une mondialisation équitable<br />
constituent désormais les cartes de visite de<br />
l’Organisation.<br />
La décision du Directeur général d’axer son rapport<br />
sur la question de l’emploi et de la protection<br />
sociale à l’heure de la crise mondiale nous semble<br />
très judicieuse au regard des circonstances actuelles.<br />
Cependant, si les grands problèmes ne sont pas pris<br />
en main, les mesures de lutte contre la crise sont<br />
vouées à l’échec. Protéger l’emploi dans toute la<br />
mesure du possible, c’est là le principal souci des<br />
syndicats de la CEI à l’heure actuelle.<br />
Le rapport du Directeur général nous donne une<br />
image très nette et précise de la réalité de la crise de<br />
l’emploi, et des différents moyens envisageables<br />
pour y remédier. Nous pensons cependant que le<br />
texte ne tient pas suffisamment compte des problèmes<br />
qui touchent notre région.<br />
Nous convenons avec le Directeur général que la<br />
crise est née de l’échec de la mondialisation actuelle,<br />
d’un capitalisme «casino» transnational fondé<br />
sur une course effrénée au profit, d’un mépris<br />
affiché pour les besoins des populations en matière<br />
sociale et d’une foi absurde dans la toute-puissance<br />
de l’économie de marché.<br />
Il faut rechercher un nouveau modèle d’économie<br />
mondiale servant l’intérêt des différentes économies<br />
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nationales, qui devra se fonder sur le principe de la<br />
justice sociale et l’idée d’une gouvernance efficace,<br />
démocratique et responsable. L’application de<br />
l’Agenda du travail décent à tous les niveaux constitue<br />
à cette fin un préalable.<br />
La proposition relative à l’instauration d’un Pacte<br />
mondial pour l’emploi qui figure dans le rapport<br />
revêt une importance particulière et constitue l’un<br />
des principaux outils de riposte à la crise. La Confédération<br />
générale des syndicats se rallie à cette<br />
proposition et s’emploiera à assurer sa réalisation.<br />
Le succès de ce projet constituerait un grand progrès<br />
dans les efforts entrepris à l’échelon international<br />
pour résoudre les problèmes d’emploi. Or c’est<br />
là un élément crucial pour venir à bout de la crise.<br />
Nous approuvons aussi le rôle dévolu dans le rapport<br />
aux partenaires sociaux et, par conséquent, aux<br />
syndicats, en ce qui concerne le suivi des aspects<br />
relatifs au Pacte mondial pour l’emploi.<br />
La Confédération générale des syndicats soutient<br />
la position du mouvement syndical international<br />
telle qu’exprimée dans les déclarations de Washington<br />
et de Londres. Pour nous, les travailleurs n’ont<br />
pas à faire les frais de la crise. Nous devons refuser<br />
par ailleurs le démantèlement de principes et mécanismes<br />
du dialogue social pourtant éprouvés de<br />
longue date sous le prétexte de difficultés réelles ou<br />
imaginaires. Nous ne permettrons pas non plus la<br />
violation des conventions collectives, la nonapplication<br />
des programmes sociaux, le nonversement<br />
des salaires et prestations, et la marginalisation<br />
des syndicats.<br />
Notre position et nos propositions quant aux mesures<br />
de lutte contre la crise figurent dans un texte<br />
que nous avons adopté en avril dernier sous le titre<br />
Déclaration relative à la situation socioéconomique<br />
dans les Etats de la CEI et à l’action des syndicats<br />
dans le contexte de la crise financière mondiale.<br />
Je signale pour conclure que nous souscrivons aux<br />
conclusions de la Huitième Réunion régionale européenne,<br />
dans laquelle il est dit que l’OIT doit jouer<br />
un rôle de chef de file dans les efforts déployés à<br />
l’échelon mondial pour aider l’humanité à venir à<br />
bout de la crise sans nuire aux intérêts des travailleurs.<br />
L’OIT peut compter à cet égard sur le soutien<br />
des organisations syndicales de la CEI.<br />
M. MOBIO (représentant, Fédération des associations<br />
de fonctionnaires internationaux)<br />
C’est un immense honneur, que de prendre la parole<br />
devant cette auguste assemblée, à l’occasion de<br />
la 98 e Conférence internationale du travail, au nom<br />
de la Fédération des associations et syndicats de<br />
fonctionnaires internationaux, (FICSA), fédération<br />
qui représente plus de 50 000 fonctionnaires du système<br />
commun des Nations Unies et de plusieurs<br />
autres organisations internationales.<br />
Je suis moi-même fonctionnaire de l’Organisation<br />
mondiale de la Santé mais, aujourd’hui, j’interviens<br />
au nom des membres de la FICSA, lesquels vous<br />
adressent plein succès dans vos travaux et présentent<br />
tous leurs vœux à l’OIT à l’occasion de son 90 e<br />
anniversaire.<br />
Cette organisation presque centenaire, a beaucoup<br />
contribué à l’amélioration des relations de travail,<br />
de la sécurité et de la salubrité au travail, du droit du<br />
travail, à la réduction du temps du travail, la réglementation<br />
du travail pénible et de bien d’autres domaines<br />
dans lesquels les acquis font la fierté du<br />
monde du travail.