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Après une grossesse de 3 sélènes, une Khalimane accouche de<br />
deux à quatre nourrissons, sauf <strong>le</strong>s Malikh qui ont systématiquement<br />
des portées de quatre : deux mâ<strong>le</strong>s et deux femel<strong>le</strong>s. Si<br />
<strong>le</strong>s parents sont de lignées différentes, <strong>le</strong>s enfants sont <strong>le</strong> plus<br />
souvent de la lignée du père, sauf bien sûr en cas de naissance<br />
d’une Sorhna. Lorsque <strong>le</strong>s parents appartiennent à des castes<br />
héréditaires différentes, <strong>le</strong>s mâ<strong>le</strong>s intègrent la caste du père et<br />
<strong>le</strong>s femel<strong>le</strong>s cel<strong>le</strong> de la mère.<br />
La société khalimane est parfaitement égalitaire vis-à-vis des<br />
deux sexes, la seu<strong>le</strong> et notab<strong>le</strong> exception étant <strong>le</strong>s Sorhna et l’accès<br />
à la cité de Hammarat.<br />
Ce culte, organisé autour du chiffre quatre, a peu à<br />
peu fait du chiffre cinq un chiffre tabou, porteur des<br />
pires auspices. Cette superstition a de nombreuses<br />
conséquences sur la vie et la politique des Khalimans,<br />
même si <strong>le</strong>s sénateurs s’en défendent. Ainsi,<br />
la naissance d’une portée de cinq enfants est toujours<br />
perçue comme une malédiction et on raconte même<br />
qu’il arrive que <strong>le</strong>s parents « se débarrassent » discrètement<br />
du 5e enfant. C’est aussi pour cela que <strong>le</strong><br />
GENESIS | RÉPUBLIQUE KHALIMANE<br />
Chacune des trois principa<strong>le</strong>s vil<strong>le</strong>s khalimanes est ad-<br />
<br />
-<br />
<br />
sib, soumis à l’autorité du calife. Il gère la chourta<br />
trouvant entre <strong>le</strong> Nar Kariff et <strong>le</strong> Nar Cheta, bien qu’il<br />
de la vil<strong>le</strong>, nomme <strong>le</strong>s cadis (juges de paix), et veil<strong>le</strong><br />
<br />
<br />
à l’ordre et à la sécurité dans la vil<strong>le</strong>. À Hammarat, ce<br />
Khalimans alarmistes estiment cependant que <strong>le</strong> mal<br />
titre est attribué par <strong>le</strong>s sept doyennes et systématiquement à<br />
<br />
la dirigeante de la lignée mineure Fadela, qui est en charge de<br />
<br />
-<br />
la sécurité de la vil<strong>le</strong> depuis que <strong>le</strong>s Sorhna y ont élu domici<strong>le</strong>.<br />
sation. Même ceux qui ne prêtent pas foi à cela évitent scrupu<strong>le</strong>usement<br />
de se baigner dans <strong>le</strong> canal de la Concorde… et pas<br />
uniquement à cause des navires qui passent !<br />
39<br />
INSTANCES POLITIQUES<br />
La République khalimane est la seu<strong>le</strong> démocratie en<br />
place sur Mornea. Le territoire se répartit en 196 circonscriptions,<br />
découpage politique correspondant au<br />
nombre de sénateurs.<br />
Le cœur de la vie politique est <strong>le</strong> Magmou’a, un sénat renouvelé<br />
tous <strong>le</strong>s quatre cyc<strong>le</strong>s, chaque famil<strong>le</strong> disposant d’une voix<br />
pour élire <strong>le</strong> sénateur de sa circonscription. Le Magmou’a est<br />
l’organe décisionnel de la République et siège de façon perma-<br />
VIE SPIRITUELLE<br />
nente à Shadukiam. L’absentéisme n’y est pas toléré. Une Sorhna<br />
ne peut pas être sénatrice, ses dons risquant de fausser <strong>le</strong> jeu<br />
politique : priées de se tenir à distance des organes politiques,<br />
<br />
LLes Khalimans vouent un culte à Khalim, l’Architecte<br />
Shadukiam et ne peuvent en aucun cas approcher l’hémicyc<strong>le</strong>.<br />
<br />
-<br />
ritages de celui qu’on appel<strong>le</strong> « <strong>le</strong> Prophète »<br />
Pour pouvoir se concentrer sur sa tâche législative, à chaque<br />
sont considérés comme sacrés : <strong>le</strong> mausolée où a<br />
début de mandat, <strong>le</strong> Magmou’a se dote d’un organe exécutif,<br />
été enfouie sa dépouil<strong>le</strong> et <strong>le</strong> Kitâb min ha’Ab,<br />
apte à prendre des décisions urgentes et à gérer l’administra-<br />
<br />
tion quotidienne. Après de longues tractations, <strong>le</strong>s sénateurs<br />
simp<strong>le</strong>, impose à chacun quatre obligations vis-<br />
choisissent dix d’entre eux pour siéger dans cet organe exéà-vis<br />
du Prophète :<br />
cutif : l’Assemblée des dix. Une fois désigné, ce conci<strong>le</strong> choisi<br />
– effectuer au moins une fois dans sa vie un pè<strong>le</strong>-<br />
en son sein un murch’a, « <strong>le</strong> guide », chargé de représenter<br />
rinage au mausolée ;<br />
<br />
– effectuer <strong>le</strong>s quatre prières quotidiennes, chacune<br />
Mahfoud Ibn Khalid, un Khaliman timoré et inexpérimenté.<br />
de ses prières étant destinée à remercier l’un des<br />
quatre premiers Khalimans ;<br />
– offrir à chacun de ses enfants, à son 4e anniver-<br />
INSTANCES ADMINISTRATIVES<br />
saire, un Kitâb min ha’Ab qu’il conservera toute<br />
sa vie ;<br />
– procéder à des ablutions rituel<strong>le</strong>s dans un des<br />
<br />
<br />
Au découpage politique du territoire se superpose un<br />
<strong>le</strong> Nar Kariff pour un Khalid, <strong>le</strong> Nar Rabi pour un<br />
découpage administratif en 10 califats, chacun diri-<br />
Malikh, <strong>le</strong> Nar Cheta pour une Sorhna et <strong>le</strong> Nar Sahif<br />
gé par un calife, haut fonctionnaire désigné par <strong>le</strong><br />
pour un Su<strong>le</strong>man.<br />
Magmou’a et qui exerce sa charge jusqu’à sa mort : responsab<strong>le</strong><br />
de ses actes devant <strong>le</strong> Magmou’a, il garantit<br />
<strong>le</strong> fonctionnement quotidien de sa juridiction. Le<br />
vizir de la République assume à la fois <strong>le</strong>s charges de<br />
calife de Bab Muglak et de sénateur. Délibérément<br />
installé loin de Shadukiam, il est <strong>le</strong> seul sénateur à<br />
pouvoir se faire remplacer au Magmou’a. L’actuel<br />
vizir est Zaïm Ibn Malikh, un vieux Khaliman rusé.