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chaque ville nouvelle, les volumes de mises en<br />

chantier y restent globalement stables depuis<br />

le début des années 1990 (autour de 1000 logements<br />

par an), alors que la production totale<br />

de logements a tendance à s’y essouffler.<br />

En dehors des villes nouvelles, l’individuel<br />

groupé se développe essentiellement dans l’agglomération<br />

centrale (2) . La mise en place de<br />

politiques favorisant la densification et la maîtrise<br />

du développement, associée à l’envolée<br />

progressive des prix immobiliers et fonciers, a<br />

induit une diminution très marquée de la<br />

construction de logements individuels purs<br />

dans ces territoires depuis la seconde moitié<br />

des années 1990, au profit du collectif. Pourtant,<br />

dans cette conjoncture peu favorable au<br />

pavillonnaire, l’individuel groupé construit par<br />

des promoteurs immobiliers ou des bailleurs<br />

sociaux y reste globalement stable, autour de<br />

1 500 logements par an.<br />

En grande couronne périurbaine, alors que la<br />

maison individuelle représente plus de deux<br />

logements construits sur trois, l’individuel<br />

groupé reste un produit peu sollicité et essentiellement<br />

concentré dans les communes<br />

appartenant à une aire urbaine. En zone rurale,<br />

même s’il tend à progresser lentement au sein<br />

de la construction, il reste un produit marginal<br />

(en nombre de logements produits mais pas<br />

nécessairement en consommation d’espace).<br />

Un développement et un recentrage<br />

de l’individuel groupé en petite couronne<br />

À la fin des années 1980, les opérations d’individuel<br />

groupé ne semblaient pas un marché<br />

destiné au centre de l’agglomération parisienne,<br />

qui concentrait 10 % de la production<br />

francilienne, pour le tiers du développement<br />

résidentiel global.<br />

Depuis la fin des années 1990, ce mode de production<br />

se développe et se recentre, et ce, dans<br />

les trois départements de petite couronne, alors<br />

même que l’envolée des prix immobiliers et la<br />

rareté apparente du foncier pourraient sembler<br />

plus favorables aux logements collectifs. Sur les<br />

années les plus récentes, entre 2006 et 2010,<br />

c’est maintenant une maison individuelle groupée<br />

de la région sur trois qui est mise en chantier<br />

au sein du centre de l’agglomération.<br />

Une partie de ces évolutions est corrélée à l’activité<br />

des bailleurs sociaux. Les communes où<br />

l’on construit le plus d’individuel groupé sont<br />

également celles où des bailleurs sociaux diversifient<br />

leur parc : Colombes, Gennevilliers ou<br />

Nanterre dans les Hauts-de-Seine, Saint-Ouen<br />

ou Montreuil en Seine-Saint-Denis, Villejuif ou<br />

Champigny-sur-Marne dans le Val de-Marne.<br />

Mais ces villes sont également le lieu de politiques<br />

de mutation urbaine importantes. Les<br />

opérations d’envergure, au foncier maîtrisé, per-<br />

mettent le développement d’une offre diversifiée.<br />

L’individuel groupé qui se développe dans<br />

le centre de l’agglomération parisienne relève<br />

ainsi majoritairement de l’habitat intermédiaire,<br />

entre collectif et maison, où la taille des logements,<br />

comme celle des parcelles, se réduit (3) .<br />

Des pratiques en zone périurbaine<br />

qui restent à observer<br />

Au regard des données sur les mises en chantier,<br />

l’individuel groupé (4) est un mode de développement<br />

résidentiel qui concerne finalement<br />

plus les zones urbaines que périurbaines ou<br />

rurales. Ces chiffres reflètent essentiellement<br />

l’activité des promoteurs immobiliers, qui se<br />

recentrent ces dernières années sur les zones<br />

valorisées où les risques de commercialisation<br />

sont les plus faibles. Mais les évolutions du nombre<br />

de logements produits et de leur localisation<br />

ne préjugent pas de la forme urbaine donnée<br />

à ces produits et de la consommation<br />

d’espace induite. L’analyse des évolutions du<br />

mode d’occupation du sol peut permettre d’appréhender<br />

cette question, notamment en<br />

périurbain.<br />

(2) Voir la carte p.21.<br />

(3) Par exemple à Saint-Ouen en 2008 (source GRECAM) :<br />

commercialisation de maisons jumelées de 3 et 4 pièces, sur<br />

des parcelles de 36 à 100 m2 , associée à un programme de<br />

108 appartements.<br />

(4) Au sens de Sit@del2, c’est-à-dire à l’exclusion de la<br />

majeure partie des lotissements.<br />

1986<br />

1988<br />

1990<br />

1992<br />

<strong>IAU</strong> île-de-France<br />

1994<br />

1996<br />

1998<br />

2000<br />

2002<br />

2004<br />

2006<br />

2008<br />

10<br />

50<br />

100<br />

500<br />

1 000<br />

individuel groupé<br />

individuel pur<br />

Mises en chantier annuelles<br />

45 000<br />

40 000<br />

35 000<br />

30 000<br />

25 000<br />

20 000<br />

15 000<br />

10 000<br />

5 000<br />

0<br />

Mises en chantier<br />

d’individuel groupé<br />

(période de 5 ans)<br />

1<br />

10<br />

50<br />

100<br />

500<br />

1 000<br />

Mises en chantier de logements individuels de 1986 à 2010<br />

Individuel groupé<br />

Individuel pur<br />

Collectif<br />

1986 et 1990<br />

2006 et 2010<br />

0 10 km<br />

Source : DRIEA, Sit@del2<br />

© <strong>IAU</strong> <strong>îdF</strong><br />

0 10 km<br />

Source : DRIEA, Sit@del2<br />

Source : Sit@del2, DRIEA<br />

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