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Les Coccinelles – Sainte-Croix-aux-Mines.
Alsace
Le site de l’ancienne gare de triage, délaissé
urbain en plein cœur de village, a été l’opportunité
pour la commune d’accueillir une nouvelle
population, sans réaliser d’infrastructures
routières, tout en préservant ses terres agricoles.
Issu du concours à projets innovants lancé en
2002 par la Région Alsace, le projet privilégie
un découpage parcellaire systématique, une
trame bâtie aléatoire, une architecture écologique,
adaptable et évolutive (éléments standardisés,
enveloppe simple, éco-matériaux), et
une occupation du sol durable (place restreinte
de la voiture et gestion alternative des eaux pluviales
grâce à la toiture arrondie et aux noues).
Posée sur pilotis, la voûte habitable de ces
15 maisons ouvre sur le Sud pour bénéficier
des apports solaires passifs.
Vinex-Housing – Vijfhuisen. Pays-bas
En 1990, le Plan Vinex prévoyait 20 zones de
développement urbain à travers le pays. Face
aux critiques sur ces nouveaux ensembles de
logements résidentiels suburbains, dénonçant
leur uniformité formelle, fonctionnelle et
sociale, un concours a été lancé en 1998 pour
la diversification des projets nationaux Vinex.
Le projet retenu par la municipalité de Haarlemmemeer
se situe sur un ancien terrain agricole
en frange d’agglomération à une vingtaine
de kilomètres d’Amsterdam. Il comprend
52 maisons individuelles. La déclinaison aléatoire
d’une trame et d’un mode constructif standard
et réguliers (découpage en bandes et plan
architectural inspiré de la grange) permet la
diversité, la densité, l’appartenance et l’intimité,
l’économie, la qualité, et l’évolutivité des
espaces et des usages.
Maisons pour nomades sédentarisés –
Kingersheim. Alsace
En juin 2007, cette opération a permis aux gens
du voyage de quitter leurs caravanes, implantées
depuis les années 1930 sur un terrain insalubre
de la commune de Kingersheim. Réalisé
par les architectes M. Laperelle et P. Koscielski,
ce lotissement HQE de 37 logements à ossature
bois a dû s’adapter au mode de vie de cette
population : de grandes surfaces de salons permettant
un espace de vie collective autour de
l’insert et des petites chambres, accessibles de
l’extérieur pour apporter à chacun de l’autonomie.
Le confort thermique repose sur le
chauffage au bois bûche, optimisé par un
réseau de ventilation qui irrigue toute la maison
(l’air extérieur se réchauffe au contact de la
terre cuite avant d’entrer dans le logement), et
l’implantation des maisons optimise les apports
solaires.
Réinventer le lotissement en expérimentant une nouvelle façon d’habiter.
Une architecture inspirée des fermes, des façades en cèdre rouge et taules d’acier.
IAU île-de-France
Des maisons économes en énergie et adaptées à la culture d’une population sédentarisée.
Victor Schallhausser pour G. studio
Luuk Kramer
K’nL architecture, Laperrelle et Koscielski
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